Abdullah Kurdi est un passeur, accuse une réfugiée

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La grosse magouille de l'immigration syrienne





Une femme à bord de la même petite embarcation sur laquelle prenait place la famille du petit Aylan Kurdi, mort noyé avec 11 autres personnes lors de son chavirement la semaine dernière, affirme à une chaîne d'information australienne que le père était le passeur.



Zainab Abbas accuse Abdullah Kurdi de mentir au monde, après que l'image de son fils de trois ans mort échoué sur une plage turque eut suscité l'émoi.

«C'est Abdullah Kurdi qui conduisait le bateau», a affirmé vendredi la femme à Sky News, selon la traduction offerte par sa cousine Lara Tahseen.

Mme Abbas a également perdu ses deux enfants lorsque le bateau a chaviré, peu de temps après avoir quitté la station balnéaire de Bodrum, vers les îles grecques.

Après la tragédie, M. Kurdi avait déclaré aux médias qu'il avait dû reprendre la barre du bateau, après que le capitaine eut paniqué et quitté le zodiac.

Or, selon le témoignage de Mme Abbas, c'est Kurdi lui-même qui en était le conducteur, et c'est à lui qu'elle a versé le paiement pour son passage. Il aurait imploré Mme Abbas, lorsque tout le monde s'est retrouvé à l'eau, de ne pas le dénoncer.

Généralement, les passeurs ne participent pas à la traversée. Dans un reportage en provenance de Bodrum de l'émission d'information satirique française Le Petit Journal, on y voit clairement les passeurs refiler les embarcations minuscules, la plupart du temps de petits zodiacs munis de moteurs électriques, à des migrants n'ayant visiblement aucune notion de navigation


Jeudi, Abdullah Kurdi déplorait que le Canada n'ait pas entendu les demandes de statut de réfugié et rendait responsable le gouvernement fédéral de la mort d'Aylan.


L'Australie s'est engagée à recevoir au moins 12 000 réfugiés syriens d'ici la fin de l'année.




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