Le chef du Nouveau Parti Démocratique (NPD) et de l'opposition officielle à la Chambre des communes aurait accepté un poste de conseiller auprès de Stephen Harper s'il avait pu s'entendre avec les conservateurs à propos de son salaire en 2007, révélait lundi soir le magazine Maclean's.
Selon une source anonyme citée par l'hebdomaire, Mulcair aurait exigé 300 000$, tandis que le cabinet de Harper ne pouvait en offrir plus de 180 000$.
C'est Lawrence Cannon, alors ministre conservateur, qui aurait fait les premières approches. Cannon, comme Mulcair, ont été ministres libéraux au Québec, le premier sous Robert Bourassa, et le second, sous Jean Charest.
Cette embauche aurait assuré le candidature conservatrice de Mulcair aux élections fédérales de 2008. Mulcair s'est finalement joint aux néo-démocrates en 2007, en remportant la partielle d'Outremont.
Rejoint par Maclean's, Thomas Mulcair confirme les discussions en vue de son embauche comme conseiller auprès du premier ministre Harper en 2007. L'histoire était venue le hanter lors de sa campagne à la chefferie du NPD, en 2012. Mais il n'était pas question à l'époque d'une candidature conservatrice, ni d'une mésentente sur le salaire.
Par contre, il affirme que c'est un différend sur des questions environnementales qui auraient mené à leur échec. «Il aurait fallu que j'abandonne mon appui à Kyoto. Ce fut la dernière discussion que j'ai eue avec eux», a dit Mulcair à Maclean's.
Thomas Mulcair avait démissionné du gouvernement Charest en 2003, notamment pour protester contre la privatisation d'une partie du Parc national du Mont-Orford.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé