notre disparition

Abandonner sa place

la salle d’attente des Québécois: les banlieues

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Tribune libre

L'espace dans lequel s'établit une communication nous affecte parfois sans que nous en soyons conscients.Les rapports peuvent être modifiés selon le lieu où les personnes se situent. Voilà ce que nous enseigne les formations de communication dans le monde entier: Prendre sa place.


La génération des baby-boomers a été la première générations au Québec à recevoir autant d’éducation et s’est promulgué vers une richesse jamais historiquement atteint depuis le tout début de la première colonie établi ici vers 1604. Par le travail de nos ancêtres, nous avons pu profiter de cette manne de bienêtre jamais vu avant. Cette croissance de richesse à donné l’occasion à toute une génération d’obtenir de bons jobs avec de bons salaires. A suivi des bonnes conditions de travail avec la possibilité d’avoir un bas de laine convenable pour les retraites. En plus, cette nouvelle donne, à permis à de nombreux Québécois de réaliser leur rêve de voyager et surtout d’acheter leur maison, principalement en banlieue. Bien sûr, je comprends que pas tous ont eu les opportunités semblables de pouvoir s’acheter leur maison. Mais ceci a permis sensiblement de sortir d’un peuple de locataires vers un peuple avec un peu plus de biens immobiliers.


Un dur travail.


Aujourd’hui la vie continue et malgré une augmentation des salaires, ces achats de maisons indiquent une stagnation, au mieux un ralentissement.


Les achats sont différents. Beaucoup plus d’achat de condominium.


Une solution plus simple d’obtenir un bien, avec des obstacles qui apparaîtront plus tard.


Mais revenons aux banlieusards.


En obtenant notre César, collectivement nous avons abandonner notre place dans la société. Personnellement nous avons globalement réussi en achetant des maisons en banlieue. Une grande tranche de Québécois ont réussi personnellement. Mais collectivement nous sommes en perte de vitesse. Nous n’avons pas su perpétuer notre atteinte à la richesse. Nous n’avons pas su transférer nos connaissances d’occupation du territoire à nos descendants, nos enfants. Les banlieusards ont faussement crû que ces achats étaient l’aboutissement certain d’une finalité. Des maisons sommes tout, aujourd’hui ne valent plus grand chose.


Je m’explique.


Le travail acharné que nous avons collectivement déployé pendant des décennie ne devrait pas se terminer par l’achat d’une maison dans une banlieue. Ce travail doit servir à construire une relève. Une relève non seulement de travailleurs ayant une technique obtenue dans un Cégep, mais bien des leaders de société dans toutes les domaines qui s’obtient à l’Université. On doit occuper l’espace. On doit occuper notre maison collective, le Québec.



Dans la dernière cuvée des gradués de l’ETS (École de technologie supérieure) sur une soixantaine de gradués en Maîtrise et Doctorat, il n'y a que 4-5 de «nous» Québécois. Nous cédons notre place.


Prenons l’ancien comté de Gilles Duceppe, qui a gagné à plus de trois reprises et qui couvre le Plateau Mont-Royal à Montréal. Aujourd’hui, Steven Guilbault occupe ce poste pour les Libéraux au fédéral et au provincial, c’est un Québec solidaire.


Dans cette arrondissement, il y a la Caisse Desjardins du Plateau qui continue d’offrir des services de conseils financiers entre autres. Il n’y a pas si longtemps le «nous» Québécois occupait 95% des postes de conseillers. Aujourd’hui je vous présente les conseillers financiers de cette Caisse Desjardins au nombre de 31 postes disponibles:




Combien de «nous» avez-vous compter dans ces listes de conseillers?


Nous avons abandonner notre place. Et souvent nous le faisons avec un sourire comme à cette Caisse Desjardins.



Le travail des banlieusards ne doit pas se terminer avec la maison. La postérité doit être transmis à nos enfants. L’importance des études supérieures doit faire partie de la donne si nous ne voulons pas volontairement se retrouver comme avant la Révolution tranquille, que des travailleurs, prêt à tous faire…pour les autres.


À nous de prendre les commandes de notre société, de notre nation, de notre avenir. Personne ne le fera pour nous. Personne.






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1 commentaire

  • François Champoux Répondre

    11 mai 2023

    Rebonjour M. Bélair,


    Là, je ne partage pas du tout votre réflexion: vous êtes trop chauvin pour ne pas dire autre chose.



    C’est probablement le colonialisme français qui refait surface chez plusieurs des Québécois lesquels souffrent du complexe de la « peur de perdre sa place »: désolant. 



    Faudra-t-il une guerre civile pour nous entretuer et rétablir un rêve qui ne sera qu’un vrai cauchemar? Cessons de rêver et réveillons-nous à la réalité mondiale: la planète devient de plus en plus petite; la surpopulation humaine mondiale est un problème insoluble et seule l’éducation pourra atténuer cette énigme. Si nous choisissons la guerre, nous sommes de vrais animaux sans plus, ou des barbares.


    François Champoux, Trois-Rivières