"Nous sommes en guerre". Jean Chrétien, Chuck Guité, Jean Pelletier, l'ont dit.

À qui profiterait la destruction du RRQ ?

Le courage de résister, la sagesse de ne pas nuire.

RRQ - la résistance québécoise

« Nous sommes en guerre. Jean Chrétien l’a dit, Chuck Guité l’a dit, Jean Pelletier l’a dit. En face, nos ennemis ne se gênent pas pour dire que nous le sommes, qu’ils cherchent à écraser par tous les moyens jugés nécessaires ce mouvement indépendantiste qui espère un jour libérer le Québec… pendant ce temps le camp bloquisto-péquiste s’entête à traiter ces fédéraux qui nous ont déclaré la guerre comme des partenaires! » Ainsi s’exprime Patrick Bourgeois en éditorial du récent numéro(mars-avril 2009) du journal LeQuébécois.
Il met ainsi en contraste le langage de bois diplomatique que pensent devoir utiliser les élus par rapport à l’obligation d’action efficace du résistant. Le RRQ étudie les luttes de libération nationale ailleurs dans le monde : « Les Irlandais catholiques comprenaient qu’une lutte de libération nationale doit nous amener à exploiter le délicat équilibre qui se doit d’exister entre les appuis populaires au projet d’indépendance et la fatigue que le peuple impérialiste doit ressentir au cours de cette guerre… on ne peut pas seulement chercher à convaincre les Québécois du bien-fondé du projet indépendantiste. La stratégie de libération doit rendre à colonie inconfortable au système impérialiste. »
Le RRQ, frange du mouvement indépendantiste spécialisée dans la lutte sur le terrain, veut rendre le Québec inconfortable aux fédéraux. Ceci ne se fait pas dans la dentelle de l’Assemblée nationale. Il est question de désobéissance civile. Mais cela ne signifie aucunement une quelconque guérilla armée, comme on essaie d’insinuer dans certaines officines. L’antagonisme systématique, qui veut placer le mouvement indépendantiste en opposition directe au système fédéral, est une approche ferme mais pacifique, qui peut se traduire par des manifestations, des occupations de locaux, des sit-in… De l’affirmation même de M. Bourgeois, le Canada doit trouver de plus en plus épuisant le fait de conserver le Québec sous son joug. L’antagonisme doit faire comprendre au Canada qu’il sera plus avantageux pour lui de quitter notre pays que d’y demeurer pour nous exploiter.
Ces prises de position ne vont pas sans courage. L’homme précise : « Nous devrons surtout prendre conscience que les petites victoires s’accompagnent de violentes réa
ctions de nos ennemis. On l’a bien vu dans le dossier des plaines d’Abraham. Les fédéraux ont tout fait pour détruire notre image. »
Si les fédéraux ne furent pas seuls à vouloir détruire leur image, ils y travaillent fort au moyen de la Défense nationale. Dans une autre colonne, Bourgeois nous apprend l’existence cachée d’un Guide anti-insurrectionnel, version unilingue anglaise, dont il a obtenu une copie sensurée, évidemment. On peut lire dans ce document de la Défense nationale, qu’on ne sait ni quand commence ni quand se termine une insurrection, et qu’en conséquence, il lui faut intervenir le plus tôt possible et agir avant que le mouvement de violence ne débute… dès le moment où une organisation qui critique le système commence à collecter de l’argent, nous sommes en présence d’un mouvement insurrectionnel en gestation. Et la désobéissance civile est clairement identifiée comme un geste insurrectionnel. Donc, tout mouvement séparatiste apparaît comme un risque insurrectionnel que l’État canadien doit combattre. S’attaquer à leurs médias devient l’un des objectifs d’une bonne stratégie anti-insurrectionnelle. Pire, l’État canadien reconnaît que la lutte aux insurrections peut adopter des mesures non démocratiques : couvre-feu, restriction de déplacements, ou dans les cas extrêmes, détention sans procès. Ceci rappelle les exactions de la GRC mises au jour dans le rapport McDonald des années 1980 : entrées par effraction, ouverture systématique de courrier, écoute électronique sans mandat, pose de bombes au nom du FLQ, vol des listes de membres du PQ… Ceci fut le prétexte à la création par Trudeau du service canadien de renseignement de sécurité.
C’est donc en toute connaissance de la minceur du vernis démocratique canadien que le RRQ continue sa tâche de résister à la canadianisation du Québec. Il aime informer la population sur la nature de son militantisme. Il offre sa collaboration aux organismes qui se sentent ce courage. Les autres peuvent demeurer derrière mais Bourgeois espère qu’ils cessent de leur tirer dans le dos aux moments où arrivent des victoires.

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Ouhgo (Hugues) St-Pierre196 articles

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Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latinos nouveaux arrivés. Exploration physique de la francophonie en Amérique : Fransaskois, Acadiens, Franco-Américains de N.-Angl., Cajuns Louisiane à BatonRouge. Échanges professoraux avec la France. Plusieurs décennies de vie de réflexion sur la lutte des peuples opprimés.





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44 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2010

    M. Archambault, c'est fantastique!
    J'avais besoin de lire ce que vous avez écrit.
    Toute une leçon...

  • Archives de Vigile Répondre

    2 avril 2009


    @ M. Denis Julien
    Vous avez tout à fait raison, le RRQ est libre de faire ce qu'il veut. Il doit rester libre. Cela n'empêche pas d'espérer qu'il choisisse la lutte démocratique pacifiste et clarifie la situation concernant les menaces de violences passées, pour que cela soit justement du passé et que nous puissions librement aller de l'avant dans l'union de nos forces.
    Et oui notre seule loyauté va au peuple souverain du Québec, personne d'autre.
    Nous avons le vent dans les voiles, oui, il se passe quelque chose depuis que se sont déployées avec tant de roueries les outrances canadianisatrices du 400e, depuis que les artistes ont fait capoter les activistes minoritaires de la droite affairiste de la Art-Peur. Depuis qu'un tollé général a fait retraiter la CCBN canadianisatrice entre autres chose avec le concours du RRQ. Tout cela nous sort du coma comme vous dites.
    Il faut avancer fort de ce que nous apprennent à chaque fois, de nous, de nos adversaires, les avancées passées. Dont la leçon de l'unité de nos forces, qui nous a fait si cruellement fait défaut au cours de notre histoire et la leçon de nos luttes armées passées. Il faut pouvoir avancer l'esprit libre et sans entraves. Il faut comme vous dites bien réfléchir à tout cela pour désormais pouvoir compter les uns sur les autres et vice versa, sans arrières pensées, dans la totale confiance.
    Le peuple souverain du Québec ne demande que ça faire l'union de ses forces. Nous devons montrer l'exemple. Seul un mouvement souverainiste uni et fort peut emporter l'adhésion du peuple du Québec à ce qui pourrait faire de notre côté consensus. Il ne suivra pas des élites qui ne savent pas s'entendre et avancer de manière congruente, logique, solidaire. Car ce peuple sait que seul un peuple uni jamais ne sera vaincu. Et il sait qu'il l'a été si souvent vaincu, floué, ravalé, parce que l'union de nos forces n'était pas au rendez-vous.
    Cette union à faire est notre plus grande difficulté. Même désunis que nous avons été, que nous sommes toujours, les canadianisateurs pourtant bien unis contre nous, ne parviennent pas à emporter l'adhésion de ce peuple, imaginez si nous faisons l'union qu'il nous faut faire... rien ni personne ne pourrait résister à notre marche digne et fière vers la liberté.
    Pour faire cette union, il nous faut revoir jusqu'à notre culture politique interne qui nous fait nous opposer entre nous dans les différentes arènes qui sont les nôtres, municipalités, comtés, régions et « province ». Il faut trouver le moyen de ne pas assujettir nos actions à un consensus, mais ne pas non plus les concevoir contre le consensus à faire, mais comme une étape pouvant mener à tels consensus capables de survenir au moins sur l'essentiel, le fondamental. Ici, le consensus à faire, à établir, à communément proclamer concerne la lutte démocratique, pacifiste qu'il nous faut mener hors toute violence et menace de violence afin d'être crédibles et congruents quand on dénonce celle des autres.
    Bonne réflexion.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 avril 2009

    Justement monsieur Archambault, le RRQ doit demeurer un mouvement de pression bien organisé. Il doit rester libre! Il doit pousser dans le c... du PQ! Sa seule loyauté doit aller à faire la promotion de l'indépendance du Québec. Ils ont le vent dans les voiles ces jeunes qui n'ont pas froid aux yeux. Ils vont sortir nos politiciens du coma profond dans lequel ils croupissent depuis 1995.
    Je suis présentement en profonde réflexion. J'ai lu toutes vos interventions ainsi que les échanges que vous avez eus avec messieurs Ouhgo et Tremblay.Il me faut décanter tout cela.J'enverrai sous peu un article sur VIGILE sur la position que j'entend prendre face au RRQ et à Patrick Bourgeois. Je veux prendre le temps de bien soupeser les choses. Jean-François Vallée a raison, il se passe quelque chose de profond dans le pays québécois. Ca couve! Je tiens à faire partie de ce printemps qui arrive!

  • Archives de Vigile Répondre

    2 avril 2009

    @ Ouhgo
    Intéressant cette translation historique. Mais il faut la faire au complet...
    Le RIN était un parti politique... pas le RRQ
    « Lors des élections de 1966, le R.I.N est considéré comme la troisième force politique du Québec. » Alternatives
    Maintenant, s'il est question que le RRQ devienne un parti politique et avale le PQ. On entre une fois encore dans une affaire PI. Il est question une fois encore de nous entredéchirer et d'ajourner l'avènement du pays, sous prétexte que les autres sont des pas bons. Il n'est toujours pas question de faire l'union de nos forces dans la diversité de nos compétences et intérêts.
    Je prétends à tort ou à raison que René Lévesque avait raison. Le R.I.N n'aurait pas dû se saborder pour agir de concert avec le PQ. Le RRQ en tant que mouvement de rassemblement pourrait jouer ce rôle que n'a pas voulu jouer Pierre Bourgault.
    « La création du Mouvement souveraineté-association de René Lévesque en 1967 vient brouiller les cartes. Les deux organisations tentent d’en arriver à une entente, mais en vain. Le mouvement de René Lévesque devient le Parti Québécois en 1968, et les membres du RIN, devant l’impasse, décident de dissoudre le parti. » Alternatives
    « Les deux organisations tentent d’en arriver à une entente, mais en vain. » Voilà ce qu'il ne nous faut pas répéter... Nous devons faire l'union de nos forces en conservant les forces des uns et des autres et non pas faire en sorte que l'une supplante l'autre. René Lévesque et Pierre Bourgault ne sont pas parvenus à tel résultat. Et M. Ouhgo a bien raison de le déplorer.
    Il nous faut maintenant passer à une autre étape. Il nous faut faire une union de nos forces et non la fusion de nos forces. Pour cela, il faut se parler, il faut s'entendre sur l'essentiel, à savoir, une lutte démocratique pacifiste. Ce à quoi le R.I.N et Pierre Bourgault adhérait de manière claire et nette en 1970 face à l'action du FLQ.
    « En 1963, les premières bombes du FLQ éclatent. Le RIN se trouve pris entre deux feux, appuyant la cause défendue par les felquistes sans cautionner la violence employée. Devant l’affaiblissement du soutien populaire, les dirigeants du RIN décident de faire de leur mouvement un parti politique en espérant donner un nouvel élan à la cause souverainiste. » Alternatives
    Voir aussi www.independance-quebec.com
    « S’il fanfaronne, s’il cabotine, Bourgeois présente des caractéristiques de Bourg...ault... » Nous dites-vous, sauf qu'il n'est pas question de brimer la fanfaronnade ou le cabotinage ni l'expression pacifiste du RRQ, ni question de lui « couper les ailes » activistes, mais pacifistes. Il est question de prendre fait et cause comme Pierre Bourgault pour le débat exempt de violence et de menace de violence, comme le Parti politique démocratique du R.I.N le prônait.
    Le RRQ obstrue lui-même le passage qu'il emprunte quand il refuse de rectifier les faits et faire le pont avec le PQ. Il abonde dans la division, dans ce que ne sont pas parvenus à faire Pierre Bourgault et René Lévesque, c'est à dire l'union de leurs forces. Nous pouvons la faire cette union, pour peu qu'on le veuille bien, pour peu qu'on ne fafine pas.
    Tout cette confusion entretenue par le RRQ est une obstruction au mouvement souverainiste qui se prive ainsi de la cohésion et la solidarité de ses composantes. À qui profite cette obstruction ? Elle profite bien sûr à nos adversaires. Qui est responsable de cette obstruction ? Nous en sommes tous responsables et portons toutes et tous la responsabilité qui revient à chacun de nous. Le RRQ est responsable de n'avoir pas clarifié les choses et d'en avoir profité pour faire du PQ Rentre-dedans actif ou passif.
    Quand le RRQ et Patrick Bourgeois auront assumé leurs responsabilités restera à voir si le PQ saura assumer les siennes et saura à nouveau rendre sa députation libre d’appuyer un RRQ franchement et clairement partie de la cause du peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec et pour cela après avoir proclamé son choix de la lutte radicalement démocratique et pacifiste. Pour l'heure la balle est dans le camp du RRQ. Et il ne lance pas la balle dans la bonne direction. C'est mon avis. Il en vaut un autre, mais c'est le mien.
    Je le partage ici et ailleurs dans un esprit de concorde et d'union. Je souhaite que le RRQ puisse agir en tant que partie d'un mouvement souverainiste cohérent composé de tout ce que nous sommes. Nous sommes chacun, chacune et collectivement à la fois prudents et audacieux, patients et impatients, véhéments et calmes, organisés et spontanés, toutes choses qui, au contraire de s'opposer, se complètent. Voilà ce que n'ont pas su faire René Lévesque et Pierre Bourgault. Si leur héritage a quelque valeur, il nous faut en tirer les leçons et faire mieux. Nous pouvons faire mieux grâce à ce que leur apport, leur vécu nous enseigne.
    Pour l’heure, le RRQ choisi le discours vain qui oppose patience et impatience, calme et véhémence. Je propose plutôt et choisi le camp de l’union de ces aptitudes qui ensembles forment la force qui est la nôtre. On n’est pas que véhéments, on est aussi tous et chacun, toutes et chacunes, tantôt calmes, tantôt véhément(e)s, tout cela se complète et fait de nous des êtres avisés qui usent de chacune de ces forces à bon escient. Politiquement et collectivement nous pouvons faire cette union de nos forces et l’exprimer dans la diversité de ce qui nous compose en tant qu’être vivant complexe et congruent autant que faire se peut. D'autant plus avec succès quand la congruence s'impose sur la contradiction.
    Au pire et en caricaturant, le PQ serait la partie calme, patiente de ce que nous sommes et le RRQ serait la partie véhémente, impatiente, impétueuse de ce que nous sommes aussi, en tant que corps constitué congruent et unique, un, uni, et faisant en sorte que l’une de ses composantes ne nie pas ni ne renie, ni ne contredise ce que l’autre partie de ce que nous sommes avance. Nous pouvons faire cette union collectivement, comme nous la faisons personnellement. D'autant que ni le PQ ni le RRQ ne sont exclusivement que patient ou véhément. Ils sont les deux à la fois, plus ou moins intensément et ce qui fait la richesse de ce que nous sommes.
    Au fait, qui est Ouhgo ? Patrick Bourgeois et Ouhgo seraient-ils une seule et même personne ? S’ils ne le sont pas, ils font corps, comme nous pouvons faire corps solidaire en toutes nos composantes, dans le contraire de la division, dans l’union, et non la fusion.
    Cela est difficile et c’est la partie la plus difficile de notre lutte démocratique et pacifiste. C’est la partie la plus difficile car nous sommes des êtres complexes et cette complexité se démultiplie de façon exponentielle plus s’accroit le nombre de personnes et de collectifs parties de l’être collectif que nous formons. Ce qui en fait la si grande difficulté. Et c’est d’abord à celle-là que nous devons nous attaquer pour que ce peuple souverain du Québec que nous sommes puisse librement, démocratiquement et pacifiquement fonder l’État qu’il désire. L’unité de nos forces est cruciale, déterminante.
    Ce défaut d’union est partie essentielle de notre destin. Déjà le 13 septembre 1759 elle a fait défaut. Un général est sorti de sa Bastille sans faire l’union de nos forces, sans attendre qu’elle se fasse. René Lévesque et Pierre Bourgault ne sont pas parvenus à faire mieux. Que pourrons-nous faire de mieux si nous ne parvenons pas à faire l’unité de nos forces ? Rien de mieux, me semble-t-il.
    Ce pourquoi, affronter l’ennemi n’est rien comme difficulté au regard de celle qui consiste à d’abord ( ou à tout le moins parallèlement dans l’attente de la prochaine grande bataille ), faire l’union de nos forces. Ne pas la faire consiste à nous livrer nous-mêmes à l’obstruction des voies qu’il nous faut emprunter pour cheminer sur la longue route de la libération du peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec qui doit être autre chose qu'une « Impasse de la division ».

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    1 avril 2009

    S'il fanfaronne, s'il cabotine, Bourgeois présente des caractéristiques de Bourg...ault...
    Ce dernier s'est éclipsé devant Lévesque.
    Que serait-il advenu de Nous si le R.I.N. avait plutôt avalé le Mouvement Souveraineté Association?
    Si notre chef avait eu la stature pour confronter Trudeau?
    Prendrons-nous la chance de couper de nouveau les ailes à un chef qui ne cède pas à la peur? Qui peut motiver des troupes?
    À qui profite l'obstruction au RRQ ?

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mars 2009

    @ M. Bourgeois
    N'inporte quoi !
    Personne ne vous demande de vous excuser ni de trahir vos réalisations. Et ce n'est certes pas pour quelques dollars qu'il faudrait faire quoique ce soit du genre, se trahir ou pas. Là n'est pas la question.
    Je ne suis pas très pesant mais je ne remets pas en question la lutte que vous avez menée et qui participait d'excellente façon à celle qu'ont menée un grand nombre de Québécois et je vous en félicite pour tout ce qui en excluait la violence ou la menace de violence. La question n'est pas là.
    Personne ne parle de s'auto-flageller et du plaisir qu'il donnerait à nos adversaires. Je ne vois pas du reste où ils pourraient trouver du plaisir à vous voir faire l'unité de nos forces. Par contre nous, nous y prendrions un énorme plaisir à vous voir lever et vous tenir debout ce faisant pour lever l'hypothèque de la division que représente le fait de vous voir passer à côté du sujet ici encore. Dommage. Ce serait justement ça se tenir debout et faire face à la pression.
    Ça brasse de se tenir debout dans cette circonstance, effectivement. Le problème ce n'est pas que se mettre à découvert engendre des turbulences, bien sûr qu'il y a de l'agitation et il faut savoir affronter les coups quand on sort de sa tanière pour prendre fait et cause pour la cause du peuple souverain du Québec. Le problème une fois encore n'est pas là. Nous sommes heureux que vous ayez la couenne dure. Il n'est pas question de l'amollir. Bien sûr que vous savez supporter la tension, la question n'est pas là...
    Il ne s'agit pas de recevoir l'appui de notre députation, comme si vous ne pouviez agir, comme si nous ne pouvions agir, sans cet appui. Bien sûr que nous pouvons agir sans leur aval ou leur appui. La question est de savoir si vous êtes capable de donner votre appui à notre députation démocratiquement élue à Québec et à Ottawa par le peuple souverain du Québec. Il est question de savoir si nous pouvons ou non faire l'union de nos forces dans toute leur diversité, cela autour d'une lutte radicalement démocratique et pacifiste, hors la menace de violence ou d'incendie.
    Et, tout dépend de ce que vous voulez dire par « ça tape ». Vous parlez de coups de poing, de coups de battons, de jet de pierre ?
    Pour le reste, et pour la suite des choses, à vous de voir...
    Luc A.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mars 2009

    1- Je ne m'excuserai de rien du tout. Dans le feu de l'action, j'ai dit des choses que je dirais autrement aujourd'hui, mais pour ce qui est du fond des choses eu égard à Opération 1759, j'assume tout. Nous avons bien agi. Nous nous sommes tenus fièrement sur les premières lignes, nous avons énergiquement participé à l'offensive contre la CCBN, et on l'a fait reculer, avec les autres indépendantistes et Québécois que ce plan fédéral de provocation horripilait.
    2- Je ne trahirai certainement pas nos réalisations pour récupérer quelques milliers de dollars (argent public) que nous donnait jusque-là le PQ, et ce, en m'auto-flagellant parce que certains aimeraient assister à cela. Se tenir debout face à l'adversité, c'est bien plus rentable que d'attendre les appuis de nos mièvres ailes parlementaires.
    3- Parmi les plus pesants du mouvement m'ont remercié pour la lutte que nous avons menée. Ce n'est certainement pas l'avis de certains qui ne savent pas comment gérer une crise qui me fera reculer sur l'essentiel. Et l'essentiel est que le RRQ s'est dressé face à nos ennemis. Oui, quand on sort de nos tanières, ça brasse et ça tape. Mais la guerre, c'est ça. On frappe et on se fait frapper. Et quoi qu'en disent certains, nous sommes en guerre. Une guerre politique, mais une guerre quand même. Si ces mêmes certains ne sont pas prêts à subir les tensions qu'impose la guerre, qu'ils retournent donc écouter Virginie.
    P.B.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mars 2009

    Le combat que nous aurons à mener prochainement en est un d'équité élémentaire.
    Je demande à mesdames Saint-Pierre du PLQ et Marois du PQ de nous dirent si construire deux CHUM, l'un en français pour 90% de la population et le second en anglais pour l'autre 10% de la population est juste et équitable?
    Ni l'une ni l'autre ne répondra à cette question. Cela confirmera que nous vivons dans un état colonial. J'invite donc messieurs ''O'' et Archambault à venir militer au RRQ. Il est temps de passer à l'action!
    POUR UN SEUL CHUM ET EN FRANCAIS!

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mars 2009

    Monsieur Ouhgo,
    Au risque de me répéter, je ne crois pas me répéter. Chaque fois que je réponds à ce qui est exposé à nouveau, je réponds à ce qui est exposé à nouveau. Que cela ne vous satisfasse pas, j'en suis désolé. Et, contrairement à ce que vous pensez, je ne copie-colle pas mes propres dires, jamais, ni ne recopie ce que j'ai précédemment rédigé, et certainement pas ici. Je réitère peut-être et sans doute, puisque vous le dites, les même arguments quand je juge utile de le faire puisque la réponse donnée ne me satisfait pas, je suppose que vous comprenez ça.
    Et, oui je pense avoir répondu à chaque fois à ce à quoi je répondais. Je ne sens pas le besoin de rechercher ce que j'ai déjà dit pour le recopier, ce serait bien trop long. Il faut plutôt y voir le fait que ce que j'écris je le pense, et ce que je pense je l'écris. Quand on revient sur un sujet avec des arguments qui ne change rien à ce qui est le fond de l'affaire, d'après ce que je pense, et je peux me tromper, forcément, je reviens sur ce que j'ai pensé du fond de l'affaire au risque de me répéter et ça, je ne le comptabilise pas même si je dois en être comptable. Si je me répète c'est donc que la situation l'impose, d'après moi bien sûr, et je peux me tromper.
    Nos vues ne sont pas les mêmes, voilà tout.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    31 mars 2009

    Monsieur Luc,
    Que vous vous taisiez, ce n'est pas à moi d'en décider. Ce que je sais, c'est qu'à ma nette critique de vos répétitions, vous me répondez par des répétitions. Sans avoir pris le temps de me lire, comme le déplorait un autre participant. On a beau admirer votre capacité de production, mais quand on relève d'un article à l'autre des reprises complètes de bouts de texte, on soupçonne une simple ruse informatique dans votre technique de communication.
    Vous n'avez rien ajouté à nos échanges et pour cela je n'interviendrai plus sur le sujet. Merci.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mars 2009

    Monsieur Ouhgo,
    Merci pour votre réponse.
    C'est étonnant comment vous trouvez agaçant le fait que je critique le RRQ alors que d'aucuns font leur pain et leur beurre du dénigrement du PQ. Comme quoi la critique est toujours difficile à prendre.
    Et ici je fais la distinction entre contribution critique en appui à la démarche de nos compagnons et compagnes de lutte et dénigrement systématique. Je pense être du côté de la critique constructive et solidaire. Je dénonce le Rentre-dedans hostile.
    Eh oui, j'insiste sur un certain nombre de points, cela parce que pense, à tort ou à raison, on peut diverger d'opinion, parce qu'ils m'apparaissent cruciaux. Dont la question de la « rectification » des faits. Elle n'est pas claire puisque M. Bourgeois dit vouloir ne pas la faire face au PQ. Or, comme vous le dites si bien, il l'a faite... Cherchez l'erreur !
    L'erreur me semble être dans le fond et la forme de cette rectification. Comment considérer valide une rectification qui est par ailleurs affichée comme n'en étant pas une...
    Je ne le sermonne pas. Et je ne le sermonne surtout pas « parce qu'il va de l'avant ».
    Votre insinuation quant au caractère intéressé de mon partage d'opinion est insultante. Comme si j'espérais des retombées tangibles personnelles trébuchantes et sonnantes de l'expression de mes libres opinions personnelles. Comme si je pouvais les monnayer, comme si j'étais en service commandé pour quelque commanditaire occulte. Soyons sérieux !
    J'ai à coeur l'union de nos forces. J'estime qu'il ne suffirait de presque rien pour y parvenir. J'estime que pour aller de l'avant, il ne faut pas traîner de boulets. La confusion entourant les menaces de violence doit être chose du passé et pour ce faire le pire est de faire comme si cela n'avait pas existé. Pour aller de l'avant sans traîner de boulet, il faut que soit rétablie l'union de nos forces et cela ne peut se faire qu'autour d'une clarification de la confusion.
    Je suggère non pas l'évitement, mais le fait de faire face à ses responsabilités. Le PQ a annoncé qu'il retirait son appui au Journal le Québécois. Pour rétablir les ponts, M. Bourgeois doit écrire au PQ pour clarifier les choses et admettre l'erreur qui l'a fait franchir la ligne séparant la lutte démocratique pacifiste de la lutte armée et réitérer son choix de prendre fait et cause pour la cause du peuple souverain du Québec dans le seul et unique contexte d'une lutte radicalement démocratique et pacifiste. Comme il l'a déjà dit, comme il l'a déjà fait, et contre ce qu'il a par ailleurs dit et qui contredisait cet engagement.
    Comme je l'ai dit, si dans un tel contexte de clarification directe le PQ et le Bloc décidaient de maintenir l'injonction contre l'appui de sa députation à une telle organisation de lutte pacifiste, je serais le premier à dénoncer ce fait.
    Cela pour que nous puissions aller de l'avant dans la clarté en lieu et place de la confusion. Cela pour que puisse se déployer dans la diversité une fière, digne, congruente et forte union de nos forces.
    Nous avons le temps ne veux pas dire perdre son temps, ou ne rien faire. Cela veut dire que nous avons du temps pour passer à travers ce qui nous permettrait de faire une unité vraie, complète, sincère, conviviale, enthousiaste et respectueuse. Une unité de la confiance et du respect de nos qualités, appétences, compétences et habiletés respectives, dans un contexte de perpétuelle et libre communication. Il ne suffit pas d'aller de l'avant en ordre dispersé, il nous faut aller de l'avant avec l'appui de ceux qui restent derrière, non pas parce qu'ils manquent de courage, ou de volonté ou d'audace, mais parce qu'il nous faut tout ce qu'il faut pour avancer, à la fois de l'audace, mais aussi de la prudence, à la fois être inflexible comme le roc d'une montagne et mobile et leste. Nous pouvons être tout cela parce que nous pouvons décliner nos forces en différentes composantes qui sont solidaires.
    Du reste, le texte du RRQ concernant la lutte à venir dans les prochaines semaines me semble exemplaire à cet égard. On a cessé de s'en prendre au PQ, et on propose quelque chose contre ce que nous imposent les canadianisateurs. Bon... je n'endosse pas tout, mais l'ensemble me semble aller dans la bonne direction, à savoir, dénoncer de manière impétueuse ce dans quoi nous enferme l'activisme canadianisateur.
    Cela aurait encore plus de poids si le boulet dont je parle n'était pas toujours là, comme un poids qui freine cette avancée proposée. Et, ce n'est pas du harcèlement que de le dire. Cela ne fait qu'être le miroir d'un refus obstiné qui n'a pas lieu d'être. Et qui n'étant pas, referait maintenant la nécessaire union complète de nos forces. Et ce ne sont pas là des tirs amis, ce n'est qu'un constat. Patrick Bourgeois a choisi de narguer le PQ alors que le PQ a raison de demander une clarification qui ne vient pas de manière directe. Ces deux-là doivent se parler et rétablir les ponts. Ces deux-là doivent trouver le moyen de s'entendre. Ce n'est pas le cas. Pourtant, il suffirait de peu. Patrick Bourgeois a choisi une autre voix, et je le déplore. Voilà tout ! Je ne vois pas pourquoi je ferais semblant de passer l'éponge alors que j'estime que cette voix nous entrave au lieu de nous propulser solidaires vers de nouveaux sommets de solidaires victoires.
    Quant à la métaphore du retournement contre le gros de troupes, la situation est la suivante. Je suis du gros des troupes que j'ai déjà quittées avec d'autres pour faire une sortie d'avant-garde. Je suis maintenant retourné derrière le lignes de front. Je vois l'avancée actuelle projetée par le RRQ et je le vois se retourner vers nous pour faire dos à l'ennemi qu'il prétend attaquer. Je lui fais face donc en lui demandant d'avancer d'avant et non à reculons... Je ne lui tire pas dessus. Je lui parle... mais, il n'écoute pas... ou n'entend pas... ou refuse d'entendre... Que voulez-vous ! Que je me taise !?

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    31 mars 2009

    Monsieur Luc,
    La discussion RRQ semblait virer au combat de coq au point que je doive continuer en privé mais je reviens ici à cause de votre acharnement à accoler le thème de la violence à ce Réseau d’une Résistance authentiquement Québécoise, donc Pacifique!
    Dans l’expression « ânonner », j’entends surtout ce « bégaiement » que représente dans notre oreille la répétition à l’infini de la sentence « RRQ doit se rétracter » alors que vous savez bien qu’il l’a fait. Bourgeois s’est dit peu fier de cet « égarement » échappé dans la provocation d’un fédé déguisé en journaliste. Vous le sermonnez parce qu’il va de l’avant, refusant d’en parler pour ne pas tomber dans le « PQrentrededans ». Vous essayez à votre tour d’attaquer son tempérament bouillant par des harcèlements du type : « Il ne doit pas faire semblant que ça n’a pas eu lieu ». Et à ceux qui argumentent sur la sempiternelle stratégie « à l’amiable avec l’ennemi », vous dites : « Tant pis pour vous, vous serez du côté des perdants au jour du jugement dernier… »
    Pour faire ressortir le ridicule de votre approche, je vous ai servi la même médecine :
    « Le PQ ne peut faire semblant de ne pas nous avoir maintenus perdants, par trop de gentillesse envers l’ennemi (depuis la navrante nuit des longs couteaux de Ti-Poil). S’il n’a pas effectivement pactisé avec les Canadians, le PQ doit être prêt à montrer les dents contre l’anglicisation. (Si le jugement de la Supreme Court est encore « éventuel », c’est certain qu’il s’en vient. Et cette Cour penche tjrs du même bord : alors il faut un plan d’action agressif et rapide!) » Vous dites qu’on a le temps de voir venir? Le passé étant garant de l’avenir : on n’a rien vu venir avant que Montréal ne devienne anglaise!
    Votre réponse à cette situation mise en parallèle?
    Pas un mot de cette faiblesse chronique du PQ quant à la stratégie! (depuis les débuts du Parti) Placées en vis-à-vis, cet écrasement timoré(questions faibles aux référendums) devant l’ennemi nous maintient dans ce démotivant état de perdants beaucoup plus sûrement qu’une accidentelle impatience verbale dans un face à face viril sur Internet.
    Vous me re-servez ad nauseam, en copié-collé intégral, cette même épître du combattant qui doit attendre « l’imprimatur » du Général(occupé à échanger son soulier avec l’ennemi dans les émissions de variétés.) C’est aussi ça, ânonner! Alors que vous appelez « japper à tout venant » le fait de rappeler au peuple souverain indolent qu’il est passé, le temps d’accepter sans agir quand l’ennemi a les deux pieds dans notre assiette, à faire sauter la Caisse, notre dernier rempart contre l’assimilation, après avoir édenté l’Office de la langue pour tuer le commerce en français, après avoir délocalisé nos emplois, détruit nos médias, réduit notre mobilité sur terre, air, mer et avoir garanti notre pauvreté par 20% sous le seuil de la pauvreté et 40% gagnant pas assez pour payer impôt!
    Les plus pauvres du Canada, les moins instruits, les plus ridiculisés dans leur culture distincte par des Q400, des Paines d’Abraham(dont la revanche canadian viendra)… C’est pas assez pour vous, ça, Monsieur l’artiste combattant ArtPeur? (Bousquet dirait que c’est pas la Palestine…) Vous espérez donner une autre chance à l’attentisme? Vous jurez ne pas être en « attente » d’un rôle dans cette équipe? Alors dans votre métaphore des troupes légères qui se retourneraient vers le « gros » des troupes, si vous voulez que le RRQ vous fasse confiance en vous présentant son dos pendant qu’il opère, s’il vous plaît, cessez donc de lui tirer dessus!

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mars 2009

    "Je ne sais pas tout de la question et certes je dois en apprendre plus pour être certain de mon fait, mais ce ne sera pas vous car ce que vous me livrez ne tient pas la route à sa face même."(Luc Archambaut)
    Et encore une fois, au lieu de prendre le temps de vous informer avant de me répondre vous le prennez pour m'écrire un roman de fiction sur les événements.
    Vous n'êtes pas sérieux, M. Archambault.
    Tennez, que je vous aide un peu. Par des Anglos à part ça ! En effet, l'information en français sur le sujet est très rare :
    http://www3.sympatico.ca/actquebec/
    M. Bousquet, le dernier message de M. Archambault est un aveu que le PQ, même au pouvoir, est innutile puisqu'impuissant. La minorité Anglaise au Québec serait à ce point influante qu'un gouvernement péquiste ne constitue pas un outil efficace pour les Québécois. Il propose donc d'utiliser et pourquoi pas encourager cette innéficacité d'un gouvernement péquiste comme exemple pour mousser le désir des Québécois à faire l'indépendance avec ce parti ! Nous serons entre bonnes mains, pas de doute.
    Qui sont les Québécois ?
    Les gens du pays. Les autochtones, si vous préférez.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mars 2009

    M. Gébé, vous écrivez à M. Archambault : «Restez fidèle à votre parti, ma loyauté a toujours été et restera à mon peuple.
    M. Gébé, c’est qui votre peuple ? Les francophones du Québec seulement ? Notre minorité, on lui refuse l'anglais à l'école comme au Manitoba, autrefois ?
    Si vous reniez le PQ, vous le remplacez par quoi ? Rien ? Pas de structure, on ne pourra rien faire avec des partis marginaux extrémistes, M. Gébé.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2009

    @ M. Gébé Tremblay
    Vous dites :
    « Avant que le PQ forme le gouvernement en 1994, le projet du PLQ était un seul méga-hôpital, puis naissait le concept du CHUM en 1995 par le conseil des ministres sous le gouvernement péquiste. C’est à ce moment que la pression des Anglos de McGill s’est fait sur le PQ qui a graduellement plié puis remporta les élections de 1998 pour aussitôt après dévoiler le méga-hôpital Anglais. »
    Et c'est ça qui vous permet de dire que c'est un projet du PQ... Pas très impressionnant ni convaincant comme démonstration. Je ne sais pas tout de la question et certes je dois en apprendre plus pour être certain de mon fait, mais ce ne sera pas vous car ce que vous me livrez ne tient pas la route à sa face même.
    Dévoiler le projet « des anglos de McGill » qui ont fait pression « sur le PQ qui a graduellement plié » ne démontre en rien qu'il s'agit bel et bien comme vous l'affirmer initialement « un projet du PQ ». Au contraire. Votre propre exposé des faits démontre plutôt que l'on est bel et bien en présence de ce qui plombe le vouloir-vivre collectif des Québécois. Une minorité qui s'impose d'autorité parce qu'elle se croit toujours la majorité dans un État qui impose à une minorité sa majorité. On tourne en rond parce que cet État se s'impose sans jamais se soumettre nommément aux voix du peuple. Le PQ propose un État qui se soumet nommément aux voix du peuple. Il ne trahit pas le peuple, il tente au contraire de faire entendre sa voix. Comme il l'a fait en 1995. Or, ce sont les exacts arguments que vous mettez de l'avant qui ont plombé la volonté de ce peuple. Ceux qui disent que Charest fait bien les choses, comme vous le prétendez, ceux qui disent que le PQ ne saurait les biens faire, quoiqu'il fasse.
    Ce n'est pas mon parti. C'est le parti de la majorité souverainiste.
    Comme je le disais, vous supposez que le PQ pourra résister aux pressions des anglos sans le pays et les outils du pays capable de le faire. Si nous pouvions résister à ces pressions à l'intérieur de l'actuel Canada, vous prouveriez plutôt qu'il ne sert à rien d'appeler le peuple souverain que vous prétendez ne jamais vouloir trahir à fonder l'État qu'il désire. Une fondation qui seule peut nous permettre de nous imposer ici en tant que majorité nationale capable de faire une place aux anglos sans toujours qu'ils imposent leurs ghettos rhodésiens d’apartheid ethnique, notamment dans un développement universitaire séparé.
    Bien sûr qu’il ne s’agit pas d’un détail, mais l’odieux de la chose c’est que de supposés défenseurs du peuple souverain du Québec puissent faire du millage en proposant rien de moins que d’assurer l’élection usurpatrice de ceux qui assurent la pérennité de tel apartheid sous prétexte que le PQ n’est pas parvenu à nous en libérer alors que nous sommes incapables de cesser nos divisions pour faire front uni contre ce qui permet aux canadianisateurs de s’imposer contre la volonté du peuple.
    Votre démonstration est la preuve même de l’efficacité des mesures canadianisatrices. Au lieu de conclure de cet échec qu’il nous faut donner au PQ les moyens de résister à la botte qui nous écrase, d’aucuns font leur fortune critique a plutôt affirmer que cet échec prouve qu’il nous faut reculer pour recommencer à neuf et jeter à la poubelle le PQ. Pathétique !
    Vous n’informez pas le peuple, vous le désinformez. Vous prenez l’effet pour la cause. La cause, ce sont les pressions des anglos, donc, tout ce qui permet à ces pressions de s’imposer, c’est-à-dire, l’ensemble des conditions qui sont les nôtres et dont il faut se défaire en faisant l’unité de nos forces pour les changer ces conditions. L’effet, c’est la situation qui nous fait incapables de changer la donne si on est incapable de faire l’union de nos forces pour fonder l’État du peuple souverain du Québec. Ensuite, vous vous servez de notre impuissance comme étant garante du fait que rien ne pourra nous faire parvenir au vrai pouvoir puisque l’ayant, vous supposez que nous ne pourrons qu’agir comme nous avons été contraints de le faire quand nous n’avions pas le vrai pouvoir d’agir. Ce serait risible si cela n’avait pas d’effets pernicieux quant au renforcement positif du négativisme propre aux sociétés déstructurées par la colonisation infantilisante dont ce peuple est victime depuis 250 ans.
    Bien sûr que la cohésion de nos forces ne tient pas qu’au seul PQ. Cela supposerait que nous n’avons qu’un seul vecteur de force. Quand je parle de faire l’union de nos forces, je parle d’union, pas de fusion. Je ne prône pas la fusion dans le seul PQ, je prône de toutes mes forces, l’union de toutes nos forces, celles de notre députation à Québec et Ottawa, celles de nos grands partis politiques de masse, PQ et Bloc québécois, celles des partis émergents QS, Verts, celles des partis marginaux, PI et autres, celles des grands et petits collectifs citoyens ou militants, RRQ, SSJB, Mouvement national des Québécois, et de la multitude de groupes et groupuscules souverainistes, celles des médias souverainistes, celles des personnes et personnalités souverainistes, etc., un inventaire est à faire du reste, à moins qu’il existe déjà quelque part.
    Chacune de ces forces doit pouvoir se déployer contre nos adversaires, en appui aux autres composantes qui chacune selon ses compétences, ses caractéristiques, ses expertises, participe à l’œuvre commune qui consiste à faire l’union citoyenne et politique du peuple souverain du Québec. Et cela, non pas comme vous le faites, en enfonçant l’une de ces composantes, à savoir le PQ. Je critique de mon côté le RRQ, mais une critique constructive et en appui de son action qui outre ce que je critique est remarquable et essentielle. Je critique le PQ, je déplore comme vous ses échecs, mais en appui à son action, cela pour contribuer à son avancement, et non à son anéantissement. En attaquant un cuirassé, nos adversaires doivent s’attendre à ce que les vedettes lui viennent en aide. Et vice versa. Il nous faut faire front. Votre supposée information est une attaque en règle contre le PQ et rien d’autre. Elle se discrédite elle-même tant elle est grossière et mal ficelée. J’ose croire que la majorité des souverainistes sauront faire la différence entre information et propagande.
    Je suis le premier à déplorer le fait que nous subissions les pressions des tenants de l’apartheid ethnique au Québec. OUI, je suis en faveur d’un seul mégacentre universitaire, si tant est que ce soit là la vraie solution de l’enseignement de haut niveau en traitement des maladies. Il est intolérable que cela ne soit pas. Mais il faut savoir que cela se passe au Canada, à cause des effets délétères d’un État qui s’impose d’autorité et de force. Cela n’est pas le fait du PQ mais bien le fait de la situation que veut changer le PQ. Et, il n’y a rien d’irréparable à construire deux centres gérés dans l’apartheid ethnique, il sera toujours temps de faire la fusion de ces deux entités distinctes, le jour où ce peuple aura fait la preuve qu’ici nous pouvons vivre en harmonie, en français, hors le clivage économique et ethnique. Ce clivage n’est pas le fait du PQ, ne serait que le laisser entendre est de la pure et simple désinformation propagandiste. Je ne crois pas une seconde que vous soyez vraiment un souverainiste. Du moins, pour moi, rendu-là, un tel aveuglement s’il était sincère est inexplicable, tant l’argumentaire souffre de lacunes flagrantes, tout cela ne faisant que très bien faire l’affaire des canadianisateurs. Quand ils ne s’en prennent pas aux plus faibles, ils s’en prennent aux plus forts, pourvu que règne en maître la division des uns contre les autres, sous tous prétextes plus fallacieux les uns que les autres.
    En fait il faut lire vos conclusions qui sont plaqués là d'abord et qui ensuite tentent de trouver n'importe quoi et son contraire qui pourrait avoir l'air d'en avoir provoqué le résultat, à coup d'approximations, d'amalgames, de sophismes, d'abus de langage quand ce n'est tout simplement pas de la franche et obstinée mauvaise foi.
    En fait, si vous renonciez à vouloir enfoncer le PQ, l'ensemble de vos assauts s'effondreraient d'eux-mêmes. Car, oui, nous sommes d'accord, un jour, nous pourrons faire en sorte de fusionner ce qui est prévu aujourd'hui comme devant être séparé, cela parce que nous aurons invalidé l'État actuel du Canada, pour fonder une union du peuple souverain du Québec autour de son droit de fonder nommément l'État qu'il désire.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2009

    M. Archambault, pourquoi perdre votre temps à essayer de me rendre John James Charest plus odieux que le PQ, lui qui travaille si bien pour les siens. Comment pourrais-je trouver odieux ce personnage qui a tant de loyauté envers ceux qu'il sert ? Vous parlez comme si vous attendiez autre chose de lui. Ce qui est inquiétant chez vous c'est votre manque d'indignation face à toutes ces trahisons du PQ. C'est lui qui ne fait pas son travail, pas John James Charest ! Qu'il me doive de vous expliquer ce simple principe me désole.
    John James Charest avec le monde de McGill, quoi de plus naturel ? Mais le PQ avec ce monde et même avec le B'nai Brith ! Celà ne semble pas vous faire un pli ! En terrain connu ?
    "Comme si l’hôpital universitaire anglophone était un projet du PQ !"(Luc Archambault)
    Vous êtes vous au moins renseigné sur la question avant d'écrire ce commentaire ? J'en doute ! Peut-être devriez-vous un peu moins écrire et prendre le temps de lire les autres. Oui, c'est un projet du PQ. Avant que le PQ forme le gouvernement en 1994, le projet du PLQ était un seul méga hôpital, puis naissait le concept du CHUM en 1995 par le conseil des ministres sous le gouvernement péquiste. C'est à ce moment que la pression des Anglos de McGill s'est fait sur le PQ qui a graduellement plié puis remporta les élections de 1998 pour aussitôt après dévoiler le méga hopital Anglais. En 2000 les sondages donnaient seulement 16% de francophones et un peu plus d'anglophones en accord avec ces mégas hopitaux. Le gouvernement finança pour McGill une campagne publicitaire monstre qui parvint à remonter l'opinion positive à 36%. Le projet irait quand-même de l'avant ! ll s'agit ici d'un PQ qui a l'appuis de la population du Québec CONTRE ce projet mais qui supporte plutôt McGill !
    Mais je devrais m'indigner de Charest, n'est-ce pas ?
    Je me demande, M. Archambault, vous qui êtes si militant, comment se fait'il que vous ne connaissez pas ces choses ?
    "N’importe quoi pourvu que le PQ soit blâmé. Comme ça, on ne risque pas de faire l’union de nos forces."(Luc Archambault)
    Vous trouvez que c'est n'importe quoi? Vraiment étrange attitude de la part d'un indépendantiste.
    Voulez-vous bien m'expliquer le raisonnement qui vous amène à penser que le peuple Québécois a besoin du PQ pour faire son union ? La cohésion de ce peuple ne tiendrait qu'à un parti politique ? De quel sorte de peuple est-ce celà donc ? Chose certaine, celà que vous prétendez le PQ en a fait sa doctrine et marque de commerce. Désolé mon cher, mais même un PQ dans un Québec indépendant serait au service de McGill dans l'éventualité que ce dernier aurait avantage dans cette nouvelle structure. Rien ne changerait pour NOUS.
    Restez fidèle à votre parti, ma loyauté a toujours été et retera à mon peuple. Ce que je dénonce, condamne et qui m'indigne ce n'est pas tant contre votre parti que dans l'intérêt d'en informer mon peuple. Ne pas le faire serait une trahison de ma part.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2009

    @ M. Gébé Tremblay
    He oui. C'est ça, tout est de la faute du PQ. Surtout maintenant... car chacun sait qu'il est bel et bien au pouvoir en ce moment... S'il n'est pas au pouvoir, c'est quand même sa faute, puisqu'il était là avant... Et tant pis si maintenant nous sommes aux prises avec Jean Charest. Un détail... lui il fait bien les choses. Il enfonce McGill, etc., etc.
    Le PQ à lui tout seul n'avait qu'à foutre les anglais dehors. Cela nous aurait bien aidé à faire la souveaineté... Et maintenant il ne saurait y avoir de valide souveraineté avant qu'on ait foutu les anglais à la porte du Québec. Beau programme ! En attendant... Jean Charest a les coudées franches...
    Comme si l'hôpital universitaire anglophone était un projet du PQ !
    OUI vous faites du PQ Rentre-dedans puisqu'il ne vous suffit pas de faire valoir vos idées, de questionner le bien-fondé d'avoir ici deux méga-centres universitaires, il vous faut en attribuer le projet au seul PQ, il vous faut le discréditer au complet parce qu'il n'endosse pas le résultat de votre questionnement. Et si ce n'est pas ça, c'est autre chose.
    La question est, faut-il ajourner le projet de pays parce que nous n'obtenons pas maintenant ce que le fait de le fonder pourrait nous donner ? On l'ajourne à assujettir son avènement à la gouverne de l'État du PQ, dans toute son incomplétude, en attendant cet avènement. Que je sache Jean Charest ne propose pas cet avènement. Que je sache le PQ le propose. Et en attendant, à vous entendre il devrait gouverner le pays sans le pays comme s'il avait le pays... N'importe quoi !
    N'importe quoi pourvu que le PQ soit blâmé. Comme ça, on ne risque pas de faire l'union de nos forces. Continuez, vous êtes sur la bonne voie.
    De mon côté, et sans vous manifestement, je persiste à croire que nous ne pourrons résoudre la question de McGill que le jour où nous aurons fait l'unité autour du fait que ce peuple souverain n'a pas les coudées franches ( et forcément le PQ non plus ) tant et aussi longtemps que les canadianisateurs se croiront propriétaires de notre sol, de nos gens et de ce qui nous appartient en se contentant de proférer des menaces de représailles et de semer la division dans nos rangs à la faveur d'un statu quo qui s'impose d'autorité sans jamais se nommément soumettre à notre libre volonté clairement exprimées par nos voix référendaires.
    Si par ailleurs nous ne parvenons pas à nous entendre sur bien des choses il nous faut pouvoir nous entendre sur une chose, nous n'avons pas les coudées franches et il nous faut nous enligner ensemble pour avoir les coudées franches en fondant l'État du peuple souverain du Québec que ce peuple désire fonder. Cela passe par l'appui à un grand parti de masse. Pour l'heure c'est le PQ.
    Si je n'emporte pas votre adhésion, soit, mais vous n'emportez pas la mienne.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2009

    M. Archambault,
    dites-moi donc, si je m'oppose avec tant d'autres contre le Centre Universitaire de McGill, est-ce que vous allez encore m'accuser de faire du PQ Rentre-Dedans ?
    Le projet de ce méga hôpital pour les Anglais c'est bien celui du gouvernement péquiste ! Et ce, contre l'opinion majoritaire des Québécois et même d'anglophones !
    Un autre édifice souverainiste du PQ que je ne devrais pas nommé ?
    Une petite erreur ?
    Pourtant, M. Archambault, on ne construit pas les fondations d'un projet d'une telle envergure, sur une période de 1994 à 2002, par erreur ! Surtout lorsque c'elles-ci sont sur mesure à l'édifice qu'y a débuté la construction le PLQ l'année suivante !
    Est-ce que le silence total que le PQ entretient envers le mouvement des fiers Québécois contre le Centre McGill est aussi une erreur de distraction ?
    Sortez de vos rêves, M. Archambault, je ne vous y suivrai pas. La réalité est pas facile à regarder en face, mais nous sommes bien dans un combat de démolition des édifices montés par le PQ !

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2009

    @ Gébé Tremblay
    Vos arguments portent. Et je suis d'accord, le RRQ ne doit pas assujettir son financement à la seule tétée des mamelles du PQ et du Bloc. L'occasion actuelle permet de pallier cette insuffisance de la mobilisation citoyenne et de la stimuler pour qu'elle donne son petit mais nourrissant lait. Cela dit, il nous faut faire l'unité de nos troupes et rétablir les ponts.
    Vos arguments critiques à l'égard des choix à faire pour nous rapproprier notre souveraineté économique, culturelle, sociétale et politique sont bienvenus. Là où je m'oppose c'est quand sous prétexte de critiquer ce qu'il convient de faire ou pas, vous ne faites que du PQ Rentre-dedans. Et vous le faites quand vous ne savez pas faire la différence entre critiques et amalgames. Le PQ n'est pas le PLQ. Quelque chose de radicalement différent les différencie. Le PLQ prend fait et cause pour la canadianisation du Québec contre la volonté du peuple souverain du Québec à qui un État s'impose d'autorité et de force sans se nommément soumettre aux voix libres du peuple souverain sur le territoire du Québec.
    Le PQ prend fait et cause, pour un État qui émane nommément du peuple souverain du Québec et a failli nous y mener. Il y travaille encore, mal, avec hésitation, pas assez vite pour nous, mais il y travaille et nous le travaillons. La critique est donc admise, mais dans la solidaire et radicale différence qui nous fait nous tenir loin de l'amalgame abusif et contre-productif.
    Il ne suffirait de presque rien pour rajuster le tir, mais contribuer à notre information commune critique, dans la solidarité et l'UNION radicale qui doivent être les nôtres. Si le PQ et nos élites font des erreurs, il ne faut pas faire l'erreur de diviser nos forces et d'abonder pour autant dans l'abusif amalgame qui ne sait pas faire la différence entre critique et désaveu universel.
    En face aussi on les voit partagés à l'égard de ce qu'il convient de faire, mais eux savent faire front. Nous, pas encore... mais ça viendra...

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2009

    @ Ougho
    Qu'est-ce que je disais... PQ Rentre-dedans... avec du n'importe quoi et son contraire.
    Une vraie solidaire et radicale opposition aux canadianisateurs inclut la complémentarité. Des troupes restent un temps stationnées au centre quand elles n'avancent pas, une arrière-garde les protègent et une avant-garde monte au front, lance des attaques puis revient reprendre des forces avec le gros des troupes. Le Jour J une bataille engageant plusieurs armées montent au front. ET le jour K fait de même.
    Ici, l'avant-garde reproche aux gros des troupes de ne pas être une avant-garde et se retourne contre lui en lui disant qu'il est gros, lourd et pesant à déplacer, faisant dos à l'ennemi au lieu d'avancer. Bien sûr que le gros des troupes est gros, lent à déplacer et c'est tant mieux, cela représente une masse que ne parviennent pas à enfoncer nos ennemis, justement parce que comme la montagne, ce peuple n'est pas malléable à demande. Comment penser que le gros des troupes les suivent si les supposées avant-gardes ne cessent de retourner ses attaques contre le gros des troupes.
    Comment penser avancer dans cette pagaille. Comment dans un tel cafouillage pouvoir lancer de vraies batailles quand les avant-gardes font face au gros des troupes en n'affrontant pas l'ennemi et comme lui ne savent à la moindre occasion que faire face au gros de leurs propres troupes. Comment éviter les tirs amis dans ces circonstances.
    Pour avancer en bon ordre quand on veut monter au front comme avant-garde, il faut savoir ne pas se prendre pour le gros des troupes et vouloir les commander pour les toutes jeter dans la bataille à tout propos. Il faut plutôt faire front uni dans la diversité des arsenaux qui sont les nôtres. Brigades légères et lourdes armadas de connivence en lieu et place de querelles autodestructrices me semble être la condition essentielle de la victoire. Pas son contraire.
    Ce n'est pas le PQ qui fait le jeu des canadianisateurs en abondant dans la lutte armée et la menace de violence, c'est le RRQ et ses partisans qui refusent de l’admettre pour rectifier le tir. La réprobation du PQ ne s'applique pas au « dynamisme » de ses troupes d'avant-garde. Cette réprobation concerne seulement le fait que la direction de cette avant-garde a erré en prenant fait et cause pour la lutte armée. Ce qui n'a pas lieu d'être et qui doit être clarifier pour faire l'unité de nos troupes. Ce que ne veulent pas admettre les états-majors des avant-gardes et leurs partisans. Moi, je suis partisan d’un RRQ congruent qui rectifie le tir et qui refuse de se réfugier dans le flou artistique de la confusion des genres. J’appui un tel RRQ qui cesse de faire le jeu des canadianisateurs. Finies les folies.
    Le gros des troupes n'a pas à monter toujours au front. Les avant-gardes sont là pour ça. Les avant-gardes ne sont pas là pour diriger le gros des troupes, ni le pays derrière. La confusion des genres ne fait que le jeu de nos adversaires. C'est pourtant simple à comprendre.
    Ici l'avant-garde demande au gros des troupes d'être déjà au front toutes entières déployées sous prétexte « d'éventuel jugement de la Cour suprême ». Ridicule. Peut-on à bon droit attendre d'abord de connaître à quoi nous devrons faire face avant de monter au front ? Que des avant-gardes le fassent, soit, mais pour le reste... on a le temps de voir. Ce que pourront engager les avant-gardes ne pourra que documenter, appuyer ce que pourra ensuite déployer le gros des troupes, cela en appui à ce qui aura le mieux porter dans les avancées faites par les avant-gardes.
    Si j'ânonne, je ne crois pas que japper à tout venant soit préférable. Et je n’ânonne pas, je ne crois pas bredouiller, parler avec hésitation ou de manière confuse. Mon opinion est claire, le RRQ doit faire ce qu’il faut pour rétablir l’union radicale de nos forces souverainistes pour faire l’union du peuple souverain du Québec en toutes diversités des approches et des rôles à jouer que cette diversité engage.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2009

    "Le PQ s’est fait sortir pour 2 raisons : Les fusions forcées "à cause de Québécois apeurés de faire augmenter leurs comptes de taxes" et le déficit 0 "à cause des hôpitaux dégarnis d’employés expérimentés""(Gilles Bousquet)
    En effet. Quel édifice !
    "Tout le reste a été comme l’a écrit M. Archambault :"(Gilles Bousquet)
    Comme il vous est plus facile de faire la liste de l'édifice qui a mené à la défaite du PQ tandis que pour ce prétendu édifice de "souveraineté économique et politique" vous résumez comme des "restes" !
    Vraiment convaincant.
    "Je parle de l’édifice qu’a construit la Révolution tranquille qui nous a fait passé d’économie pratiquement entièrement contrôlée par des patrons anglais à une économie québécois réappropriée, à la faveur de la nationalisation de l’électricité et de la création par exemple de la CDPQ."(Luc Archambault)
    Cet édifice là n'a pas été bâti par le PQ, M. Archambault.
    "Vous vous en profitez pour faire votre éternel PQ Rentre-dedans, sous tous prétextes sophistiques."(Luc Archambault)
    En effet, le PQ rentre-dedans l'édifice de la Révolution Tranquille. C'est ça que je dénonce.
    Sous des prétextes sophistiques ?
    C'est le PQ qui a modifié le Pacte Social entre Hydro Québec et le peuple Québécois afin de permettre sa dislocation et privatisation ! Vous croyez peut-être que pour ce faire le PQ a consulter nos économistes indépendantistes ? Non, il a demandé l'expertise chez Meryl Lynch à New York, chez l'Anglais ! Vous connaissez ? Meryl Lynch qui a été vendue récemment à super rabais à Bank of America parce-que devenue insolvable ! C'est l'opinion de l'économiste analyste Charles A. Trabandt que le PQ a retenu chez Meryl. Ce même Trabandt qui en 2000 témoignait des horreurs de la dérégulation du secteur de l'énergie dans l'affaire Enron.
    Lisez-bien ce qu'il propose au PQ et que le PQ a suivi :
    "[...]De plus, la réduction du taux de rendement de l’avoir propre en production, le plafonnement de la base de tarification et le risque de non-reconnaissance de certains actifs dans un cadre de réglementation sur la base des coûts réduiraient la rentabilité et les revenus futurs d’Hydro-Québec.
    « Merrill Lynch est d’avis que l’analyse démontre que le gouvernement voudra sans doute prendre en considération le pacte social avec la population québécoise et la santé financière d’Hydro-Québec dont il est l’unique actionnaire dans l’évolution du cadre réglementaire. Cette affirmation se fonde sur la conclusion que les décisions éventuellement prises en matière de réglementation pourraient avoir des conséquences négatives sur le maintien du pacte social et la situation financière d’Hydro-Québec.
    « Merrill Lynch a également proposé cinq options pour introduire la concurrence dans la production d’électricité au Québec, conformément au mandat énoncé par le Ministère. L’instauration d’une concurrence dans la production offre une alternative à la méthode de tarification basée sur le coût du service et elle a été adoptée dans plusieurs autres pays et certaines autres provinces canadiennes. Ces options sont dans l’ensemble conformes aux tendances et aux événements récents observés en Amérique du Nord et dans d’autres pays et régions. Toutefois, plusieurs d’entre elles pourraient ne pas être compatibles avec le pacte social dans le domaine de l’électricité au Québec. Parmi les options proposées par Merrill Lynch, on retrouve à une extrémité la scission du système actuel de production électrique d’Hydro-Québec en trois ou quatre entités avec la création d’un pool d’électricité concurrentiel et fonctionnel. À l’autre extrémité, Merrill Lynch suggère l’introduction de la concurrence uniquement dans le cadre d’appels d’offres pour de nouveaux besoins liés au marché interne du Québec.[...]
    Je fais du sophisme, n'est-ce pas ?
    Non, je ne divise pas le mouvement indépendantiste nationaliste des Québécois.
    Je distingue les lanternes des vessies.
    Vous faites dans le rêve, moi dans la réalité.
    La situation politique dans l'Amérique du Nord est la même partout. Les partis Républicain et Démocrate, Conservateur et Libéral, PQ et PLQ, sont tous des tandems sous la même gouverne.
    Le PLQ poursuit le travail du PQ et vice versa. Les changements sont cosmétiques.
    C'est pourquoi des organisations comme le RRQ ne doit jamais accepter de financement des partis car il en devient alors soumis.
    Le combat et son financement doit se faire dans et par la société civile. Par les Québécois.
    C'est pourquoi le mouvement stagne, car il s'accroche aux partis. Les Québécois ne sont pas dupes.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2009

    Monsieur Luc ânonne: "Le PQ rentre-dedans au contraire fait très bien leur affaire, et semble-t-il la vôtre aussi. Tant pis pour vous, vous serez du côté des perdants. "
    Nous pouvons plutôt craindre que l'actuel PQ poursuive sa politique de façade nationaliste en demandant timidement au mercenaire de l'Assemblée nationale de protéger les lois linguistiques. Ce ne sera jamais suffisant ni convainquant. Il ne doit pas faire comme si n'existait pas son passé de laisser faire, dans l'opposition comme au pouvoir. Nous serons toujours là pour lui reprocher son non engagement, son inactivité et son apparente complicité avec les canadianiateurs pour anglisciser Montréal puis tout le Québec pour justement nous maintenir du côté des perdants. Nous serons avec le PQ quand il s'engagera dans une lutte active sur le terrain, un geste souverain pour appeler le peuple à résister à l'application au Québec d'un éventuel jugement de la Supreme Court of Canada pour éventrer davantage la loi 101 du Dr Camille Laurin. Se dresser de front devant l'occupant, c'est la seule avenue que peut adopter Pauline pour effacer tous les soupçons de collabo qu'elle laisse flotter autour d'elle par des gestes de réprobation envers ses membres les plus dynamiques.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2009

    Merci monsieur "o" pour cette précision. En effet, il faut se préparer à discréditer ce jugement par tous les moyens dans l'opinion publique et en bloquer toute applcation en sol québécois.
    Vous avec raison; si nous n'avons jamais accepté les constitutions de 1867 et de 1982.Ce jugement doit être considéré comme nul et la Supreme Court of Canada comme une cour étrangère.
    La nation québécoise doit créer sa propre Cour Suprême. D'ailleurs comme un premier pays le Canada, a reconnu la nation québécoise, nous devons dès maintenant et avec un gouvernement du PQ qui s'enlève les doigts dans le nez, créer tous ces attributs qui relève de la nation même si nous ne sommes pas encore souverain.
    Cela s'appelle poser des gestes de rupture, d'autres appelleront cela gouverner en gouvernement national de la nation québécoise.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2009

    @ M. Gébé Tremblay - PRISE 2
    Vous écrivez :
    « pour contrer les gouvernements à la Charest qui détruisent pierre par pierre l’édifice qui nous a permis de faire valoir et développer notre souveraineté économique et politique. » (Luc Archambault)
    De quel édifice parlez-vous donc ?
    Nous avons développé une souveraineté économique et politique sous le PQ ?
    Où ça ? Quand ça ?
    Je parle de l'édifice qu'a construit la Révolution tranquille qui nous a fait passé d'économie pratiquement entièrement contrôlée par des patrons anglais à une économie québécois réappropriée, à la faveur de la nationalisation de l'électricité et de la création par exemple de la CDPQ.
    Vous vous en profitez pour faire votre éternel PQ Rentre-dedans, sous tous prétextes sophistiques. Bien sûr que tout cela ne fait pas du capitalisme québécois un système communiste ou un socialiste, voire un capitalisme à visage humain pour autant, je vous l'accorde. Aussi, bien du chemin reste à faire. Vous vous dites qu'il n'y a pas eu de chemin, qu'il n'y a même pas de route et que rien n'est possible si nous n'obtenons pas tout tout de suite.
    Nous ne méritons pas de pays parce que le PQ n'a pas déjà inventé un monde parfait. Foutaises.
    Et, j'ai écrit « faire valoir et développer notre souveraineté économique et politique », je n'ai pas écrit « achevé le développement de notre souveraineté économique et politique ». Cela se fera quand les gens comme vous auront choisi de faire l'Union souverainiste capable de faire l'union du peuple souverain du Québec. Cela se fera le jour où des gens comme moi seront plus nombreux à contrer le discours diviseurs des gens comme vous. En attendant, les gens comme vous continueront de faire la joie des canadianisateurs qui ne font qu'encourager la division de nos forces pour régner en maître ici. C'est à eux que vous devez vous en prendre. Le PQ rentre-dedans au contraire fait très bien leur affaire, et semble-t-il la vôtre aussi. Tant pis pour vous, vous serez du côté des perdants. Puisqu'un jour, ce peuple souverain du Québec saura faire l'unité autour d'une chose essentielle, se poser en seul et unique fondateur de l'État légitime habilité le gouverner à bon droits et vaincra les gens comme vous qui ont encouragé la division de ses forces au grand plaisir des perdants de demain qui cesseront de rire, et ce ne sera certes pas grâce à vous. Dommage, votre rage canalisée du bon côté de la force et du bon droit qui sont les nôtres serait un atout non négligeable... Mais nous ferons sans elle...

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2009

    @ M. Raymond Poulin
    Qui parle du fait « qu’il ne faille pas se défendre si on nous attaque vraiment », certainement pas moi. Et je ne prétends pas davantage que « nous ne pourrions nous défendre parce que nous sommes moins nombreux que le ROC. »
    Bien sûr « ce ne serait pas la population du ROC que nous aurions alors à affronter, mais bien une armée d’occupation », sauf que ce que peut financer, mobiliser, produire une population 4 fois ou 46 fois plus nombreuse selon qu'il s'agit du Canada et du Canada et des États-Unis a des conséquences qui pèsent lourd dans la balance.
    D'autant que nous sommes seuls au monde comme je vous ai dit, il n'y aura ni Russie, ni islamistes pour venir à notre secours, et aucun océan ni aucune distance ne nous sépare des envahisseurs. Le Tibet semble un bon exemple de ce qui est notre lot. Aussi, notre seule arme est le pouvoir de résistance comme vous dites et ce ne sera pas la résistance armée qui pourra faire la différence, mais bien celle qui a été la nôtre depuis 250 ans, une résistance pacifiste obstinée et des circonstances malgré tout favorables. Ce pourquoi il nous faut poursuivre dans cette voix qui est celle de nos ancêtres qui ont pu faire en sorte que nous sommes aujourd'hui toujours là pour en parler à l'aise et en français.
    Il nous faut mettre le Canada face à ses contradictions qui le font un exemple supposé de démocratie aux yeux du monde entier, et nous avons plusieurs recours à cet égard. Dont au premier chef celui d'exiger que tout État quel qu'il soit, et pas seulement l'État souverain que le peuple souverain du Québec espère, soumette nommément à son approbation les Actes qui le fondent, le constituent, et gouvernent celles et ceux qui le gouvernent.
    Par ailleurs à vous entendre décrire le péril que représente le fait d'occuper militairement le Québec on se demande en vertu de quel agenda vous pouvez dans le même souffle supposer que les stratèges canadians auraient la stupidité de s'y engager au point de représenter une menace pressante à laquelle il n'y aurait rien de plus pressant que de s'y préparer en armant le peuple ou formant des unités d'élite capables de militairement résister à telle invasion. Comme si les résistants français sans armée avaient pu à eux seuls bouter les Allemands hors de la France.
    OUI, l'occupation à long terme d'un territoire national est une entreprise extrêmement périlleuse, coûteuse et risquée, même si on n'a pas à affronter une résistance armée. Ce pourquoi le Canada ne s'y est jamais engagé et a toujours plutôt engagé d'autres moyens plus redoutables et pernicieux. Le sophisme, la propagande, l'achat de collaboration et la menace. Ce dont nous pouvons nous débarrasser en confrontant le Canada à ses propres démons, ceux qui le font être un État illégitime qui se prend pour le fin du fin de la démocratie mondiale alors qu'il ne s'est jamais nommément soumis aux voix du peuple souverain.
    « Ne vouloir se défendre en aucun cas contre une agression caractérisée, c’est accepter d’avance de ne jamais être libres. », dites-vous.
    Nous sommes bien d'accord et je ne refuse pas de m'engager dans la défense de nos droits, de nos libertés et de notre territoire. Ce qui nous sépare c'est le choix des armes, si j'ose dire. Les miennes sont nos mains nues, les vôtres sont armées de manière bien dérisoire, pour l'heure et dans un avenir prévisible.
    Quant au Mahatma Gandhi, il « n'autorisait » pas la lutte armée, elle existait par ailleurs et il l'a toujours condamnée, d'où qu'elle vienne, et c'est pour cela du reste qu'il avait l'autorité nécessaire pour dénoncer celle des colonisateurs britanniques. Ses jeunes qui émouvaient le monde entier ont forcé les boutefeux à plusieurs reprises à rentrer dans leurs casernes, des deux côtés des camps qui s'opposaient. C'est bel et bien ses actions pacifistes activistes et radicales qui ont mis à terre les filatures anglaises et l'intérêt des Britanniques d'y faire affaire. Quand les Indiens se sont mis à fabriquer leur tissus et leurs vêtements eux-mêmes, c'est toute la société indienne qui rapatriait son pouvoir sur soi de manière intime, personnelle, qui construisait une solidarité nouvelle du peuple fondé sur une prise en charge individuelle et familiale qui rayonnait dans le collectif sociétal de la nation entière, ce qui a refondé la société indienne et qui a cristallisé sa détermination à se sortir de la tutelle colonisatrice.
    « Il n’existait aucune justification militaire à la présence de l’armée alors que le FLQ ne comptait qu’une trentaine de membres, incluant les policiers infiltrés. (...) Seul le Canada, dans de telles circonstances, s’est prévalu de la loi martiale depuis 1945. »
    Nous sommes toujours d'accord, l'insurrection appréhendée n'était qu'un prétexte fallacieux et sophistique. Comme l'ont été les attentats du 11 septembre pour justifier l'invasion de l'Afghanistan et de l'Irak décidée bien avant. Ici il était question sans périls de montrer la puissance de la tutelle face à un peuple engagé malgré lui dans une bataille militaire qu'il n'a jamais voulue tenir. Ce pourquoi il nous faut nous garder de telles aventures sans issue et ne surtout plus donner de tels fallacieux prétextes à l'envahisseur. Ce qu'il nous fait nous engager à faire, c'est une lutte radicalement démocratique et pacifiste.
    Nous nous entendons ici, je pense, tous là-dessus. La question est, pourquoi le RRQ ne réitère-t-il pas ce choix en rectifiant les faits qui l'ont fait par ailleurs franchir la ligne qui est tout le contraire de ce choix ? Cela pour bien indiquer qu'il dénoncera à l'avenir tout dépassement à cet égard et pour confirmer à toutes les instances du mouvement souverainiste, qu’il prend radicalement fait et cause pour la cause du peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec. Clarification faite dans une lettre ouverte transmise au PQ et au Bloc, plus rien ne s'oppose à ce que les député(e)s du PQ et du Bloc appuient le journal Le Québécois et appuient les actions futures du RRQ qui seront toujours menées sous sa gouverne sous le sceau de la véhémente impétuosité pacifiste, désobéissance civile et mobilisations citoyennes pacifistes comprises. Cela fait, si le PQ et le Bloc québécois ne se sentent pas satisfaits, je serai le premier à le dénoncer.
    Comme dit M. Denis Julien, nous avons perdu assez de temps, assez perdu de temps en fafinage. Il est temps de clore le dossier. Le RRQ doit maintenant faire le choix qui s'impose. S'il ne le fait pas, je serai encore là pour le dénoncer, ce que je n'espère pas, vous me comprenez, j'espère. Je n'ai aucun plaisir à le faire et il me tarde de passer à l'action l'esprit libre, en toute solidarité avec toutes les composantes de nos forces souverainistes, partis politiques de masse et collectifs citoyens véhéments se complétant allègrement en toutes connivences, intelligence et communications. Rappelons-nous que le nerf de la guerre est la communication. Que nos lignes de communications soient rompues grève notre champ d'action et partant handicape les mouvements du peuple souverain du Québec. En espérant que ce message sera entendu.
    Nous, nous avons fait, je pense comme d'autres, ici le tour de la question, le reste appartient au RRQ. J'ai cependant la malheureuse intuition qu'il se contentera de promouvoir prochainement des actions pacifistes, comme si son « passé » « violent » et menaçant n'avait jamais existé. Cela n'est pas suffisant. Il ne peut faire comme si de rien n’était en comptant sur une actualité qui en chasserait une autre comme le font pour se faire oublier nos manoeuvriers canadianisateurs.
    C'est mon opinion.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mars 2009

    M. Gébé Tremblay, vous écrivez à M. Archambault : «Si ce que vous prétendez était vrai, la majorité des Québécois n’aurait jamais foutu le PQ dehors comme elle l’a fait en 2003.»
    Le PQ s’est fait sortir pour 2 raisons : Les fusions forcées "à cause de Québécois apeurés de faire augmenter leurs comptes de taxes" et le déficit 0 "à cause des hôpitaux dégarnis d'employés expérimentés", appliqué trop drastiquement. Tout le reste a été comme l’a écrit M. Archambault : « Nous avons développé une souveraineté économique et politique sous le PQ »Pour éviter, comme le dit souvent M. Duceppe : La politique du pire qui serait la pire des politiques.
    Malgré que, améliorer sa souveraineté politique et économique n'est pas bon pour améliorer ses chances pour sa souveraineté, tout court.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mars 2009

    Monsieur Julien de Lotbinière, encore un mot, si vous permettez:
    Le Réseau de Résistance du Québécois (RRQ) se propose de résister à la canadianisation du Québec, en particulier à l'anglicisation de Montréal, par des actes de désobéissance civile non violente. Dans cette optique, nous serions sûrement nombreux à accompagner ses membres dans une opération d'occupation de locaux si la Cour Suprême venait ces jours-ci à confirmer la brèche dans la loi 101 du Dr Camille Laurin. Nous avons un devoir de solidarité pour refuser toute application chez-nous des jugements de la Cour Suprême du Canada, pays dont nous n'avons jamais signé la Constitution, ni en 1867, ni en 1982.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mars 2009

    "pour contrer les gouvernements à la Charest qui détruisent pierre par pierre l’édifice qui nous a permis de faire valoir et développer notre souveraineté économique et politique."(Luc Archambault)
    De quel édifice parlez-vous donc ?
    Nous avons développé une souveraineté économique et politique sous le PQ ?
    Où ça ? Quand ça ?
    Si ce que vous prétendez était vrai, la majorité des Québécois n'aurait jamais foutu le PQ dehors comme elle l'a fait en 2003.
    Le Québec se porte très bien, M. Archambault. Le Québec n'a pas de problème de PIB au niveau national. Il fait beaucoup d'argent comme l'Ontario.
    C'est le peuple Québécois (Canadiens français) qui ne fait pas d'argent avec son Québec. Voilà la réalité. L'argent et le développement de votre "édiffice" ne profite pas aux Canadiens français.
    S'il l'avait fait, les Québécois l'auraient défendu corps et âmes.
    Les Québécois ne sont pas les cruches que vous croyez. Ils ont bien compris que le PQ ne va que poursuivre le travail du PLQ, comme celui-ci a poursuivi le travail du PQ.
    Ce qui reste, c'est l'élite dans les sphères de la fonction publique et politique.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mars 2009

    Je pense messieurs, que ces échanges ont assez duré. Nous sommes tous d'accord pour une militance plus musclée et nous rejetons les moyens de violence physique pour atteindre notre objectif n'est-ce pas?
    Le canada de 2009 ne pourra nous reservir une nouvelle crise d'octobre avec les deux chartes des droits et libertés, les nouvelles technologies de l'information, les téléphones portables, internet et tout ce qui pourrait nous servir à nous mobiliser rapidement.
    Par contre, s'il s'avisait d'utiliser la violence contre nous; il nous trouverait sur son chemin et cela se nomme, la légitime défense. Nous ne pouvons exclure à l'avance ce principe.
    Toute ces discussions suscitées par l'article de Jean-François Vallée sur la radio-poubelle furent passionnantes.
    Je suggère maintenant que nous passions à l'action.En ce qui me concerne, je compte bien m'impliquer activement dans le RRQ. Nous devons nous appliquer à sortir le Canada du Québec. Nous devons faire en sorte que ce Canada qui nous aliène soit délégitimé et discrédité en sol québécois. Tous les moyens pacifiques et radicaux non-violents doivent être utilisés y compris d'utiliser leurs propres méthodes ainsi que leurs façons de faire habituelles.
    Nous devons être présents partout où ils seront et partout où leur drapeau flottera sur notre territoire national.Leur Chambre des Communes a reconnu la nation québécoise et bien une nation a un drapau national et il devra prendre toute la place qui lui revient...
    Aussi, nous devons faire la promotion d'un gouvernement du PQ qui engagera les fonds publics pour faire la promotion du pays Québec comme les féféralistes ont toujours utilisé les fonds publics pour faire la promotion de leur pays Canada.
    Vive le Québec libre!

  • Raymond Poulin Répondre

    29 mars 2009

    Monsieur Archambault,
    Qu’il faille promouvoir l’indépendance sans user de violence physique, nous sommes d’accord. Qu’il ne faille pas provoquer une occupation armée, cela va de soi.
    En revanche, qu’il ne faille pas se défendre si on nous attaque vraiment, c’est une autre paire de manches : ce serait avoir perdu à tout jamais. Par ailleurs, il n’est ni vrai ni réaliste de prétendre que nous ne pourrions nous défendre parce que nous sommes moins nombreux que le ROC. Ce ne serait pas la population du ROC que nous aurions alors à affronter, mais bien une armée d’occupation; je vous rappelle en passant qu’environ 40% de l’infanterie canadienne est composée de Québécois, loin d’être tous fédéralistes. Il est extrêmement rare qu’une armée d’occupation réussisse à vaincre définitivement une population sur son propre terrain si celle-ci résiste collectivement, si les résistants actifs peuvent compter sur la complicité de la population. Une armée d’invasion qui se retrouve en territoire hostile ne peut tenir très longtemps. Le seul cas contemporain où cela est arrivé, c’est la Tchétchénie : une population de 700 000 personnes vivant déjà dans des conditions alimentaires et sanitaires précaires, et dont environ 40% ont collaboré activement avec l’armée russe. Ne vouloir se défendre en aucun cas contre une agression caractérisée, c’est accepter d’avance de ne jamais être libres. Le pacifisme intégral, dans de telles circonstances, c’est exactement là qu’il mène. Et ne me ramenez pas le cas de l’Inde : a) Gandhi n’a jamais pratiqué le pacifisme intégral : il existait de nombreux groupes préparés à se défendre les armes à la main, et ils étaient autorisés par le Mahatma : en somme, une police d’assurance; b) l’Empire britannique était déjà décidé, avant même la Deuxième Guerre mondiale, à se délester de l’Inde à terme parce que sa position, économiquement, n’était plus tenable, et Gandhi était bien conscient de la situation.
    Quant aux événements d’octobre 1970, l’armée canadienne s’est retirée dès que le gouvernement Trudeau a atteint son but : foutre la frousse aux Québécois et décridibiliser le Parti québécois. Il n’existait aucune justification militaire à la présence de l’armée alors que le FLQ ne comptait qu’une trentaine de membres, incluant les policiers infiltrés. Dans n’importe quel État, une simple opération de police suffit pour un cas semblable. Seul le Canada, dans de telles circonstances, s’est prévalu de la loi martiale depuis 1945.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mars 2009

    @ Marcel Haché
    Bien sûr qu'en 1970 l'armée canadianisatrice était là pour intimider le peuple souverain du Québec à la faveur d'une « insurrection appréhendée » qui n'a jamais existé. Et ils recommenceront dès que de plus jeunes plus fous bougalous se mettront dans la tête que tirer du fusil pourra nous être de quelque secours que ce soit.
    @ Ouhgo
    « Choix manichéen », « le RRQ du bord des méchants », seraient des accusations congruentes si d’après vous le PQ et le Bloc n’étaient pas aussi du bord des méchants.
    Je ne dis pas que les gens du RRQ sont des méchants. Je dis qu'il faut clairement faire l'unité autour d'une lutte démocratique pacifiste. Et oui, il faut clairement choisir son camp. On est ou pas du côté de la lutte armée. Être à cheval sur la clôture ne nous fait pas avancer. D'autant quand il est question de se faire du capital politique sur la vache à lait du PQ rentre-dedans.
    Mettre la poussière sous le tapis dans la bonne humeur contagieuse est un choix. En profiter pour abonder dans la division de nos forces aussi est un choix qui fait l'affaire de nos « ennemis ». Certes, il n'y a de permission à demander à personne pour faire ces choix. Ce qui ne prouve rien quant à leur à propos et bien fondé cependant que « l'ennemi » se frotte les mains.
    @ Jacques Noël
    C'est bien ça. La division de nos forces souverainiste a permis l'élection de Jean Charest. Cette division qui nous fait démobilisés : plus de 40% des Québécois ne sont pas allé voter. Dont combien de souverainistes ? Tout ça parce que d'aucuns pensent qu'il faut battre le PQ, qu'il faut le remplacer. Le RRQ joue le jeu lui aussi en restant sur la clôture au lieu d'abonder dans l'UNION souverainiste et de faire de sa bonne humeur contagieuse un levier pour contrer les gouvernements à la Charest qui détruisent pierre par pierre l'édifice qui nous a permis de faire valoir et développer notre souveraineté économique et politique.
    La bonne humeur de la contagion de la division me lève le coeur quand on sait à quel point son contraire, la contagion de l'union dans la bonne humeur, pourrait être l'arme vraiment efficace contre ce à quoi prétend s'en prendre si vaillamment le RRQ. Mais bon, il faudra aussi composer avec ça.

  • Michel Guay Répondre

    29 mars 2009

    Si nous ne sommes pas capables de nous libérer démocratiquement nous ne méritons pas de vivre comme nation francophone et comme pays francophone

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mars 2009

    Bravo au RRQ pour la soirée d'hier. Bravo la jeunesse indépendantiste en mouvement. Bravo la relève!
    Vous avez aussi raison monsieur Archambault lorsque vous dites:''UNE LUTTE PACIFISTE RADICALE!''
    J'en suis!

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mars 2009

    « La question est : où se situe le RRQ ? Du côté de la majorité souverainiste démocratique et pacifiste ou du côté de la lutte armée et ses errances violentes qui ont été parties de son discours passé ? » (L.A.) Choix manichéen. T’es d’un bord ou de l’autre. Et l’on fait son nid ici en plaçant RRQ du bord des méchants…
    Hier soir, ils étaient là, les jeunes, au rendez-vous RRQ. Résistants en herbe aux côtés des vétérans. Une salle comble, chauffée à bloc. La victoire des plaines, qui a décuplé la hargne de l’occupant les a aiguillonnés. Des indépendantistes timorés, ils n’ont cure. Ils ont compris qu’à la onzième heure, on n’a plus de temps pour les « après vous je vous prie ». L’ennemi est en face. Il anglicise Montréal, il appauvrit la minorité d’expression française par la manigance économique, il avance sur le territoire par les ondes en vomissant sur notre différence. Le RRQ ne demande pas de permission. Il prend la relève tout en invitant les bonnes volontés à l’accompagner. Il va se dresser devant le véritable terroriste, celui qui nous ravit sans vergogne notre pays et il va lui retirer ce confort que lui permet notre laisser faire, même quand on est au pouvoir. Voir éditorial LeQuébécois, résumé ci-haut : « À qui profiterait… ». Le RRQ va enlever au petit homme téléguidé d’Ottawa et de Sagard son petit sourire vicieux.
    Non, il ne faut pas croire les esprits chagrins. Patrick Bourgeois n’est pas le mouton noir de l’indépendance. Sa bonne humeur est contagieuse : elle a suscité l’émergence de beaux orateurs dans la jeunesse enthousiaste. L’un entre autres, doué du précieux don de la concision (Ce que l’on conçoit bien…)

  • Jacques Bergeron Répondre

    29 mars 2009

    Tant et aussi longtemps que les indépendantistes refuseront de considérer les fédéralistes comme leurs ennemis, comme ces derniers les considèrent, il leur sera impossible de déployer leurs armes de guerre. Qu'ils et qu'elles continuent à parler de leurs adversaires politiques et ces gens sontinueront de se battre entre elles et eux, comme on peut le voir ici, par messages interposés sur Vigile et ailleurs, pour ou contre le RRQ et contre leurs ombres.Pendant ce temps,John Charest, Michael, «le niaiseux instruit», Ignatieff,Stephen Harper et tous les autres agissent en fonction de leurs intérêts, en attendant que le temps fasse son oeuvre, et que les Canadiens-français québécois,toutes ethnies confondues,soient disparus, du Québec, du Canada et de la terre des Amériques sans ;aisser de traces. Écrivons, écrivons, pendant ce temps les ennemis du Québec et de l'idéal de son peuple agissent!

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mars 2009

    La crise d'Octobre,en 1970,ce n'était pas l'armée canadienne et "canadianisatrice" dans les rues pour maintenir l'ordre.
    C'était l'armée dans les rues pour intimider le peuple souverain du Québec.
    La politique fédérale canadienne était devenue bien basse,en effet,et ne s'en est jamais relevée depuis.
    Aussi bien prévoir :lancer pacifiquement ses souliers se serait d'aucun secours...

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2009

    @ M. Raymond Poulin
    Vous m'avez mal lu, je ne me situe pas à la surface des événements et n'exclus pas une occupation militaire. C'est par elle que nous avons été Conquis puis occupés, c'est par elle que les Patriotes ont subi la défaite, et par elle encore que la Crise d'octobre a pu en être le prétexte. J'en conclus qu'à chaque fois nous avons utilisé les armes pour nous défendre et à chaque fois nous avons été vaincus. Pourquoi ? Parce que nous sommes inférieurs en nombre et en puissance à cet égard. Ce qui n'a pas changé. Par contre, nous avons la puissance de la démocratie, de la vraie démocratie, pour nous libérer de la contrainte qui nous est faite.
    Ce qui peut nous garder de l'occupation militaire c'est le strict refus du recours à la violence et à la menace de violence. C'est justement parce que j'envisage le pire que je prône la stricte observance du pacifisme démocratique, et non parce que je serais angélique. En effet, c'est bel et bien parce que la supposée insurrection appréhendée n'était que du vent que l'armée du Canada est rentrée dans ses casernes en 1970. Cela en partie grâce à René Lévesque qui a dénoncé le recours à la violence et la séduction de la lutte armée, ce qui a permis de ne pas abonder dans la dérive du FLQ. Si nous avions abondé, nous serions toujours occupés par l'armée. Ce n'est pas le cas.
    Que veut au juste dire promouvoir la « préparation d'une défense armée » ? Instaurer des milices civiles, nous entraîner à la guérilla urbaine et de campagne, prendre le maquis ? Et quand bien même... Et vous parlez d'angélisme ! Soyons sérieux !
    Ce qui peut vaincre toutes les armées du monde, c'est la détermination solidaire du peuple souverain. Voilà notre combat. Faire l'unité souverainiste autour d'une lutte démocratique pacifiste radicale, capable ensuite de faire l'unité du peuple souverain du Québec.

  • Raymond Poulin Répondre

    28 mars 2009

    Monsieur Archambault, vous avez mal lu: M. Sauvé ne prône pas une prise d'armes pour faire l'indépendance, il engage à voir les choses telles qu'elles sont et promeut la préparation d'une défense armée dans l'éventualité d'une attaque armée, éventualité très loin d'être impossible aux yeux de ceux qui voient un peu plus loin que la surface des événements. Le ciel des idées est une chose, le sous-sol de la politique en est une autre. Un peuple annexé et colonisé qui refuse d'envisager le pire et de s'y préparer afin de le prévenir se condamne à le subir. Rien n'est plus dangereux que l'angélisme.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2009

    Le commentaire de M. J. René Marcel Sauvé accrédite tout à fait l'idée qu'il nous faudrait prendre les armes, du moins qu'il faut nous préparer à prendre les armes puisque d'après lui « Mieux vaut mourir honorablement les armes à la main que vivre dans l’ignominie de l’inféodation et la soumission servile et déshonorante. »
    Il est donc question ici de l'exact contraire de ce que veut dire la lutte démocratique pacifiste qu'aurait choisie le RRQ. Or, M. Sauvé veut ici prendre la défense du RRQ et l'invite à faire le choix de la lutte armée, car sinon, il sera trop tard quand le Canada s'en remettra aux armes pour nous écraser.
    M. Ougho, est-ce bien cela que vous défendez ?
    Si ce n'est pas le cas, il faut le dire et il faut que le RRQ le dise clairement. Et, si c'est le cas, il faut être tout aussi clair.
    M. Sauvé parle de guerre, de son extrémité de guerre armée. M. Sauvé parle encore ici de prévoir ce qui pourrait advenir selon lui si nous faisons le choix de la lutte démocratique pacifiste. Comme il en a parlé déjà dans le titre de Vigile, mais il refuse de répondre à la question de ce que veut dire et doit engendrer cette « prévoyance ».
    Vigile-2009 01 15-René Marcel Sauvé- Mourir à Gaza, oui, mais...
    La question est : Le RRQ est-il ou pas du côté de la lutte armée ou du côté de la lutte démocratique pacifiste ? Une lutte qui soit dit en passant n'a rien à voir avec la passivité. Le pacifisme est plutôt même une action, une série d'actions pour n'avoir justement pas à avoir recours aux armes et à la violence. Une action qui se reflète dans l'étymologie de mot Pax facere, faire, fabriquer la paix, et ce n'est pas qu’une mince tâche. Il faut s'attaquer à ce qui menace la paix, à ce qui peut engendrer la guerre, la nourrir, la provoquer. Je parle de la vraie guerre, la guerre violente et armée.
    Pour ce faire, il faut s'attaquer à ce qui est source de conflit. En l'occurrence à la volonté ferme des canadianisateurs d'imposer de force et d'autorité une Pax canadiana qui n'est qu'une fausse concorde fondée sur l'abus de pouvoir et l'abus d'autorité qui s'impose sans se nommément soumettre aux voix du peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec. Voilà ce à quoi il nous faut nous attaquer. Cela peut se faire pacifiquement et démocratiquement, désobéissance civile pacifiste, mais impétueuse et véhémente comprise s'il y a lieu. Et le RRQ pourrait y jouer un rôle important, voire déterminant, justement en faisant la différence entre impétuosité et violence, en assumant un leadership essentiel à cet égard qui nous préserverait grâce à son ascendant sur ses troupes de l'improvisation guerrière et le manque de contrôle des ses juvéniles énergies combatives. En traçant la ligne à ne pas franchir. Autant pour dénoncer les outrances et dépassement des autres, que les siens propres.
    « En fait, la guerre éclate et passe aux armes lorsque tous les moyens de la conciliation ont expiré. Les Québécois ne comprennent toujours pas qu’une telle conciliation est inexistante chez les volontés déterminées à tout prendre et tout dominer. »
    Conclusion : la guerre passe aux armes de manière obligé ici. Or, la guerre n'est pas passée aux armes, nous ne sommes pas occupés militairement, nous ne sommes pas bombardés ni mitraillés. M. Sauvé nous dit que ce n'est qu'une question de temps. Il nous faut nous préparer à prendre les armes pour réagir à une agression de guerre qui ne pourra qu'être armée. C'est la seule avenue possible, puisque nous faisons face à une « volonté déterminée à tout prendre et à tout dominer » et que la conciliation n'est pas admise par nos adversaires.
    Je récuse cette analyse. OUI, les canadianisateurs sont déterminés, ils savent mobiliser des ressources immenses contre nous. Ils sont en guerre. Mais face à cette agression d'autres recours que les armes sont possibles. Non seulement possibles mais nécessaires en se gardant bien du recours à la violence et aux armes, ne fussent-elles que des pierres.
    Au contraire, le recours aux armes est tout ce qu'attendent les canadianisateurs pour sortir les leurs et discréditer et enfoncer l'ensemble du mouvement souverainiste, comme cela s'est produit à la faveur de la Crise d'octobre en inventant une supposée insurrection appréhendée, qui n'a jamais eu de réalité. Pour dénoncer cette invention qui artificiellement a créé une menace qui n'a jamais existé, il nous faut nous garder de la menace et nous garder d'inventer nous-même une menace qui n'existe pas en nous disant qu'il sera trop tard pour y réagir le jour où elle se matérialisera. L'épisode de la retraite de la CCBN est éloquent à cet égard. Voilà pourquoi il faut clarifier les choses. Voilà pourquoi le RRQ doit choisir et nous faire part clairement de son choix et en faire part directement le PQ et le Bloc.
    Nous sommes infiniment inférieurs en nombre, l'armée et les forces des canadianisateurs seront toujours infiniment plus nombreuses et puissantes que les nôtres, cela nous l'avons compris lors de la Rébellion des Patriotes et lors de la Crise d'octobre. N'existent pas ici les conditions propices à une victoire armée du peuple souverain du Québec. Parce que nous sommes seuls au monde et que personne ne viendra à notre secours. Nous ne sommes pas l'Afghanistan, ni Cuba qui pouvait et qui peut compter sur les Russes ou les islamistes. Nous ne sommes pas une île.
    Cependant, nous pouvons prendre possession de notre territoire par les moyens pacifistes de la démocratie et du principe démocratique qui fait du peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec, un peuple libre de choisir son destin. Nous pouvons gagner des batailles et la guerre sur la base de la démocratie en invalidant l'autorité abusive de l'État du Canada qui adhère aux principes démocratiques de la souveraineté du peuple face à la communauté internationale. Cette communauté n'accepterait pas que la volonté libre du peuple souverain du Québec soit impunément contrée et brisée lorsqu'elle se manifestera. Par contre, si l'ordre démocratique est perverti par une lutte armée, cette même communauté ne pourra rien contre le prétexte qu'y trouvera le Canada pour nous occuper militairement. Ce qui effectivement peut survenir si la violence politique s'en mêle. Est-ce cela que souhaitent M. Sauvé et le RRQ, pour provoquer un conflit armé ?
    Voilà le danger. Ce pourquoi il nous faut choisir de faire la guerre à la guerre armée tout aussi sûrement qu'il nous faut faire la guerre d'usure contre la volonté canadianisatrice d'imposer d'autorité son ordre politique de l'enfermement dans un statu quo de blocage qui se refuse à s'en remettre aux voix du peuple souverain du Québec en s'abstenant de le nommément consulter à l'égard de la validité et la légitimité de la Constitution que le Canada nous impose unilatéralement.
    Le sophisme qui fait du pacifisme un supposé « passifisme » doit être dénoncé et je le dénonce ici. Le recours aux armes est tout aussi contrindiqué pour nous que pour les armées du Canada. Si nous voulons dénoncer un éventuel recours du Canada aux armes, il nous faut ne pas avoir de près ou de loin d’abord cédé à la tentation d'y recourir. Le peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec le comprend très majoritairement et ce n'est pas parce qu'il ne comprend rien à la guerre ou au caractère vindicatif et abusif des activistes minoritaires canadianisateurs.
    Au contraire, ce peuple est un maître de la lutte de résistance résiliente et victorieuse. Il a su survivre à la guerre, à l'assimilation prévue par un Empire infiniment supérieur en puissance et en nombre. Il est de plus en plus maître chez lui et a cessé de se croire possesseur du Canada comme un certain avatar décatie d'une notre ancien impérialisme du French Power nous l'a fait un temps croire. Avec le renvoi récent de Stéphane Dion, dernier héritier de cette lignée du French Power illusoire, est aujourd'hui chose du passé, et c'est tant mieux. Nous avons cessé de renouer avec nos gênes impérialistes hérités du peuple impérialiste de France dont nous étions parties en Nouvelle-France. Ce qui nous fait différent de tout autre peuple, nous qui avons été Impérialistes et Conquérants et qui vivons depuis 250 ans ce que représente le fait de vivre sous la botte de semblable Conquérants que nous avons déjà été. Ce qui fait de nous maintenant un peuple qui comprend bien ce que c’est que d’être Conquérant et comprend bien ce que c’est que d’être Conquis. Un peuple qui comprend bien ce qu’il faut abandonner pour cesser d’être Conquérant, car même Conquis, nous avons un temps voulu conquérir à nouveau le Canada. Maintenant nous savons qu’il nous faut refuser la Conquête et ne nous approprier que ce qui nous appartient et non pas ce qui appartient aux autres. Le Québec nous appartient et le Canada appartient au Canadians. Les Canadians doivent comprendre qu’ils ne perdront que leurs illusions en admettant que le Québec nous appartient à nous, le peuple souverain du Québec. Cela les fera grandis par telle admission et non rapetissés. Car abandonner le fait d'être Conquérant nous fait grandir et non pas mourir. C’est à cette grandeur que nous les convions. Celle qui est la nôtre depuis que nous voulons nous réapproprier en tout bien tout honneur ce qui nous appartient et que ce qui nous appartient.
    Nous reste à exiger nommément et dans la lettre de notre référendaire expression, que le peuple souverain du Québec soit appelé à nommément valider les États qui prétendent à bon droit le gouverner. En l'occurrence, il faut exiger que le peuple souverain du Québec soit appelé à invalider l'État du Canada actuel qui est répudié par la très grande majorité des Québécois, souverainistes, fédéralistes rénovateurs, autonomistes et confédéralistes compris.
    Nous sommes loin d'avoir épuisé tous les recours politiques démocratiques et pacifistes qui sont à notre portée. La séduction romantique de la mort honorable « les armes à la main » de quelques exaltés ne pourra en rien nous préserver ou nous sauver de « l’ignominie de l’inféodation et la soumission servile et déshonorante. » Nous serions 100 000 à mourir, cela n'y changera rien, car après la guerre et la destruction qu'elle engendre, il nous faudra continuer à vivre avec nos voisins qui ne désirent pas la guerre armée. Ils sont désarmés par notre dur désir de durer et ne peuvent rien contre lui. Sauf quand nous prenons les armes.
    L'Amérique du Sud est en train de le prouver. La lutte armée n'a jamais, là comme ici, obtenu de résultats tangibles et durables. Au contraire, depuis que des mouvements guerriers se sont pris fait et cause pour la lutte démocratique pacifiste, la mainmise étasunienne ne parvient pas à faire reculer la volonté forte et solidaire des peuples démocratiques et pacifistes qui s'emparent peu à peu des États qui sont les leurs, cela, pacifiquement et démocratiquement. Et, ce n'est pas parce que les impérialistes manquaient de moyens ou de détermination, cela est survenu alors que Bush était au pouvoir et avait toute licence pour engager là comme ailleurs ses armées.
    La question est : où se situe le RRQ ? Du côté de la majorité souverainiste démocratique et pacifiste ou du côté de la lutte armée et ses errances violentes qui ont été parties de son discours passé ? Le discours de M. Sauvé exposé à la défense du RRQ me semble l'imposer d'autant cette clarification à faire. M. Ougho,
    Il n’est pas question quant à moi de détruire le RRQ. Au contraire. La meilleure façon de le faire est de faire en sorte que le RRQ admette qu’il a erré avant et pendant la bataille qu’il a menée de concert avec les forces souverainistes qui sont parvenues à susciter un tollé général contre l’activisme falsificateur de la CCBN. Il a erré, mais cela ne disqualifie pas son action démocratique et pacifiste. Il a erré en succombant à la séduction de la violence incendiaire et les lancés de pierres. POINT. L’admettre officiellement n’est pas la fin du monde, personne n’est à l’abri des erreurs, des dépassements. Et, surtout de tels errements n’invalident pas l’action démocratique et pacifiste du RRQ. Tout le monde souverainiste peut s’entendre là-dessus. Cependant, passer sous silence ou minimiser l’erreur n’est pas acceptable, car justement, et votre démonstration le prouve, les canadianisateurs ne demandent que ça, des dépassements, des erreurs, pour sortir leur artillerie lourde. De fait, ils l’ont sortie, ils ont mis en évidence contre toute évidence les menaces de violences pour justifier leur retraite alors qu’ils ont retraité non pas en raison de ces menaces mais bien parce qu’un tollé général rendait inopérante leur propagande falsificatrice de fausse concorde.
    Le RRQ ne sera pas détruit s’il parvient à faire la nette distinction entre lutte démocratique et lutte armée. Pour l’heure son refus de dire clairement que les dépassements et errances passées n’avait pas lieu d’être puisque le RRQ a choisi la lutte démocratique et pacifiste, désobéissance civile comprise, véhémence et impétuosité pacifiste admise.
    Le peuple souverain du Québec doit faire l’unité de ses forces de toutes ses forces, dans la diversité de ses déclinaisons, chacune en support et en complément de l’autre. Le PQ/Bloc rentre-dedans, est tout ce qu’il faut pour ajourner l’avènement de l’unité des forces souverainistes. Une unité préalable à l’unité du peuple souverain du Québec. Le RRQ a choisi d’abonder dans ce que les canadianisateurs ont voulu en mettant en évidence les errances du RRQ. Ils comptent bien tabler sur le refus du RRQ de s’amender. Le mieux serait de contredire leurs attentes, et cela ne peut se faire en exigeant du PQ et du Bloc qu’ils admettent qu’on puisse franchir impunément la ligne qui sépare la lutte démocratique et pacifiste de la lutte armée, de l’émeute. On ne peut admettre de dépassements. Le RRQ doit participer à ce refus du dépassement dangereux. Cela montrerait sa vraie force. Cela démontrerait la force et la congruence de la mouvance souverainiste. Mais le RRQ louvoie, fafine, et tente de tirer parti de la division de nos forces. Dommage.
    Quant au fait qu’il faille rendre inconfortable l’impérialisme canadian, la question est, faut-il ou non recourir à la violence ou aux menaces de violences ? Si la réponse est non. Qu’on le dise clairement. Pour l’heure, la réponse est ambiguë. Elle ne doit pas l’être. Elle est ambiguë parce que le RRQ affirme qu’il ne veut pas se plier à ce qu’ont demandé le PQ et le Bloc. Or, le PQ et le Bloc n’ont pas demandé au RRQ de s’assagir, ou de devenir un parti politique de masse, ou de cesser d’être impétueux ou véhément. Non, le PQ et le Bloc ont cessé d’acheter de la publicité au journal le Québécois du RRQ parce que le RRQ a refusé de réitérer son choix de la lutte démocratique pacifiste de manière claire et nette et de dénoncer ses propres malheureux et regrettés recours à l’ambiguïté qui succombent à la séduction de la violence, incendie et jet de pierre compris.
    Arguer qu’il est question de détruire le RRQ n’est pas crédible. Le PQ et le Bloc ne souhaitent pas la disparition de la véhémence et de l’impétuosité. Le PQ et le Bloc désirent cependant ne pas succomber à la provocation canadianisatrice qui ne demande que ça, des dépassements, des erreurs de parcours pour enfoncer l’ensemble du mouvement souverainiste comme cela s’est déjà passé lors de la crise d’octobre. Infiltration de la GRC aidant. Nous avons déjà donné. Il nous faut comme René Lévesque refuser et dénoncer le recours à la séduction de la violence. Voilà ce qui est demandé au RRQ. Rien d’autre, et surtout pas sa disparition ou sa destruction.
    Le RRQ sauf quelques erreurs commises a su faire de la cause du peuple souverain du Québec une cause noble, une cause moderne, une cause appuyée par la jeunesse, du moins par une certaine jeunesse qui aurait pu sans l’activisme bienvenu et impétueux du RRQ, plutôt être du côté de l’indifférence ou pire du côté de la droite conservatrice et canadianisatrice qui nous enfonce. Cet ascendant sur la jeunesse fait du RRQ une force déterminante qui peut avoir une influence importante sur ce qu’il adviendra de la canalisation de l’impétuosité de la jeunesse. Si le RRQ prend fait et cause pour la canalisation de cette énergie dans la lutte démocratique pacifiste, désobéissance civile pacifiste admise, cela pourra nous préserver de ce que souhaitent les canadianisateurs, et qui d’autre mieux que le RRQ peut avoir une telle influence ? Ce pourquoi il est si important que le RRQ cesse de tergiverser et de fafiner. Ses prises de position sont déterminantes pour la suite des choses. Car il est question de pouvoir compter sur son impétuosité, son audace, sa véhémence en toute sécurité, car on saura qu’il est toujours question de lutte démocratique et pacifiste. Dans l’ambiguïté ambiante, nous ne pouvons compter clairement sur l’impétuosité et la véhémence parce qu’il nous faudra craindre les dépassements puisqu’ils ont été minimisés, excusés, un peu trop commodément et hors toute congruence et logique.
    « Nous sommes en guerre » soit, la question est, quelle sorte de guerre ? S’il est question de guerre froide, de guerre larvée, de querelle et de lutte, c’est une chose, mais s’il est question de lutte armée c’est autre chose. Se réjouir d’un incendie engage la lutte armée, qui serait justifiée par l’agression canadianisatrice. Est-ce de cela qu’il est question ? S’il est question de justifier la lutte armée par l’agression canadianisatrice, qu’on le dise et qu’on prenne le maquis. S’il n’est pas question de répliquer aux provocations canadianisatrice par la violence ou la menace de violence qu’on le dise. Et cela ne détruira le RRQ que s’il ne fait pas le bon choix. Le bon choix est la lutte démocratique pacifiste et la dénonciation de la séduction de la violence, la dénonciation des dépassements, la clarification du choix politique fait.
    Une telle clarification s’impose. Elle reste à faire, officiellement et publiquement. Ce qui permettrait au PQ et au Bloc de financer à nouveau le journal Le Québécois du RRQ et faire l’unité de nos forces souverainistes toutes impétuosités et véhémences admises dans le contexte d’une lutte résolument et uniquement démocratique et pacifiste.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2009

    Par contre ceux qui me taxeraient d'angélisme, je tiens à leurs répondre ceci:'' Je n'ai aucun problème à utiliser les mêmes méthodes qu'eux (les fédéralistes),en autant qu'elles ne mettent pas en cause l'intégrité physique des gens ainsi que la propriété!'' Nous sommes en guerre!
    S'ils s'avisaient de vouloir utiliser la violence contre nous; je leurs opposeraient un principe reconnu mondialement qui est celui de la légitime défense!
    On a tous intérêt à bien se tenir! Il en va des peuples comme des individus.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2009

    Je suis d'accord avec les propos de Luc Archambault. Le RRQ doit être clair. Il doit dénoncer toutes formes de violence physique.
    C'est un combat d'idées que nous menons. Nous devons nous montrer à la hauteur de nos adversaires, c'est -à-dire plus dignes qu'eux!

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2009


    Nous sommes en guerre? Les Québécois vont-ils enfin comprendre
    cette défintion universelle de la guerre offerte par
    Klauzewitz: La guerre est un acte de violences destiné à
    forcer un adversaire à exécuter notre volonté.
    Qui ne réalise pas que la volonté, faculté inorganique,
    est au centre de toute guerre, n'aura jamais rien compris
    à la guerre et tirera toujours ses conclusions à partir
    de perceptions sentationnelles tirées des images des
    champs de bataille, alors que le champ de bataille n'est
    ¸
    qu'une manifestation extrême de la guerre, lorsque la
    volonté déterminée à briser l'autre use de tous
    les moyens à sa portée pour parvenir à ses fins.
    En fait, la guerre éclate et passe aux armes lorsque tous les
    moyens de la conciliaton ont expiré. Les Québécois ne
    comprennent toujours pas qu'une telle conciliation est
    inexistante chez les volontés déterminées à tout prendre
    et tout dominer. Malheur alors aux peuples sans défense, soit
    par incapacité, soit par inaptitude, soit par un pacifisme
    béat.

    Mieux vaut mourir honorablement
    les armes à la main que vivre dans l'ignominie de
    l'inféodation et la soumission servile et déshonorante.
    Et quelle volonté ont-ils exécutée, Jean Chrétien,
    Chuck Guité et Jean Pelletier? Leur volonté à eux?
    Ils sont trop veules et insignifiants pour celà.
    À qui ont-ils dit: "Que votre volonté soit faite", ces
    voyous sans âme que l'argent achète à peu de frais?
    Qui aurait pu leur dire:"Envoyez l'armée pour en finir"
    sachant qu'ils se eeraient pressés à exécuter les ordres
    reçus, peu importe les dommages et les conséquence à long
    terme? D'autres voyous avant eux l'ont déjà fait. Pourquoi
    ne le feraient-ils pas? Que vaut la vie humaine devant le

    pouvoir et l'argent?
    Cette volonté, c'est l'Oligarchie de Bay Street à Toronto
    et l'Autocratie d'Ottawa, qui lui sert de brandon politique,
    de caution morale et judiciaire et d'instrument de coercicion.
    Les Québécois ne voient pas cette volonté à l'oeuvre et
    pensent qu'elle n'existe parce que ce qu'on ne voit pas

    n'existe pas.
    Ainsi va la mentalité québécoise. Ce qu'on voit et touche
    existe. Ce qu'on ne voit pas et le touche pas n'existe
    pas.
    D'où l'impossibilité pour beaucoup de Québécois de
    comprendre Klauzewitz et encore moins Sun Tsu. Comme
    beaucoup d'autres peuples, ile ne verront la guerre ¸
    que lorsqu'elle les frappera de plein fouet, avec
    une violence physique extrême et ce sera trop tard. Il leur
    faudra alors boire le calice jusqu'à la lie.
    Jean Chrétien, Chuck Guité sont partis. Jean Pelletier est
    mort mais la guerre est toujours là. La volonté d'inféoder
    et de soumettre le peuple Québécois n'a pas lâché d'une
    semelle.
    Des Québécois furieux vont réagir et la
    furia quebecensis se mettra en branle mais il sera trop
    tard. C'est maintenant qu'il faut briser la volonté qui
    veut nous soumettre par tous les moyens.
    J.René Marcel Sauvé

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2009

    M. Ougho,
    Il n’est pas question quant à moi de détruire le RRQ. Au contraire. La meilleure façon d'assurer sa survie, est de faire en sorte que le RRQ admette qu’il a erré avant et pendant la bataille qu’il a menée de concert avec les forces souverainistes qui sont parvenues à susciter un tollé général contre l’activisme falsificateur de la CCBN. Le RRQ a erré, mais cela ne disqualifie pas son action démocratique et pacifiste. Il a erré en succombant à la séduction de la violence incendiaire et les lancés de pierres. POINT. L’admettre officiellement n’est pas la fin du monde, personne n’est à l’abri des erreurs, des dépassements.
    Et, surtout de tels errements n’invalident pas l’action démocratique et pacifiste du RRQ pourvu qu'il se dise résolument en faveur de la seule lutte démocratique et pacifiste. Tout le monde souverainiste peut s’entendre là-dessus. Cependant, passer sous silence ou minimiser l’erreur n’est pas acceptable, car justement, et votre démonstration le prouve, les canadianisateurs ne demandent que ça, des dépassements, des erreurs, pour sortir leur artillerie lourde contre nous. Nons pas tant contre le RRQ mais bien contre nous, les souverainistes démocratiques et pacifistes. De fait, ils l’ont sortie, ils ont mis en évidence contre toute évidence les menaces de violences pour justifier leur retraite alors qu’ils ont retraité non pas en raison de ces menaces mais bien parce qu’un tollé général rendait inopérante leur propagande falsificatrice de fausse concorde.
    Le RRQ ne sera pas détruit s’il parvient à faire la nette distinction entre lutte démocratique et lutte armée. Pour l’heure son refus de dire clairement que les dépassements et errances passées n’avait pas lieu d’être puisque le RRQ a choisi la lutte démocratique et pacifiste, désobéissance civile comprise, véhémence et impétuosité pacifiste admise.
    Le peuple souverain du Québec doit faire l’unité de ses forces de toutes ses forces, dans la diversité de ses déclinaisons, chacune en support et en complément de l’autre. Le PQ/Bloc rentre-dedans, est tout ce qu’il faut pour ajourner l’avènement de l’unité des forces souverainistes. Une unité préalable à l’unité du peuple souverain du Québec. Le RRQ a choisi d’abonder dans ce que les canadianisateurs ont voulu en mettant en évidence les errances du RRQ. Ils comptent bien tabler sur le refus du RRQ de s’amender. Le mieux serait de contredire leurs attentes, et cela ne peut se faire en exigeant du PQ et du Bloc qu’ils admettent qu’on puisse franchir impunément la ligne qui sépare la lutte démocratique et pacifiste de la lutte armée, de l’émeute. On ne peut admettre de dépassements. Le RRQ doit participer à ce refus du dépassement dangereux. Cela montrerait sa vraie force. Cela démontrerait la force et la congruence de la mouvance souverainiste. Mais le RRQ louvoie, fafine, et tente de tirer parti de la division de nos forces. Dommage.
    Quant au fait qu’il faille rendre inconfortable l’impérialisme canadian, la question est, faut-il ou non recourir à la violence ou aux menaces de violences ? Si la réponse est non. Qu’on le dise clairement. Pour l’heure, la réponse est ambiguë. Elle ne doit pas l’être. Elle est ambiguë parce que le RRQ affirme qu’il ne veut pas se plier à ce qu’ont demandé le PQ et le Bloc. Or, le PQ et le Bloc n’ont pas demandé au RRQ de s’assagir, ou de devenir un parti politique de masse, ou de cesser d’être impétueux ou véhément. Non, le PQ et le Bloc ont cessé d’acheter de la publicité au journal le Québécois du RRQ parce que le RRQ a refusé de réitérer son choix de la lutte démocratique pacifiste de manière claire et nette et de dénoncer ses propres malheureux et regrettés recours à l’ambiguïté qui succombent à la séduction de la violence, incendie et jet de pierre compris.
    Arguer qu’il est question de détruire le RRQ n’est pas crédible. Le PQ et le Bloc ne souhaitent pas la disparition de la véhémence et de l’impétuosité. Le PQ et le Bloc désirent cependant ne pas succomber à la provocation canadianisatrice qui ne demande que ça, des dépassements, des erreurs de parcours pour enfoncer l’ensemble du mouvement souverainiste comme cela s’est déjà passé lors de la crise d’octobre. Infiltration de la GRC aidant. Nous avons déjà donné. Il nous faut comme René Lévesque refuser et dénoncer le recours à la séduction de la violence. Voilà ce qui est demandé au RRQ. Rien d’autre, et surtout pas sa disparition ou sa destruction.
    Le RRQ sauf quelques erreurs commises a su faire de la cause du peuple souverain du Québec une cause noble, une cause moderne, une cause appuyée par la jeunesse, du moins par une certaine jeunesse qui aurait pu sans l’activisme bienvenu et impétueux du RRQ, plutôt être du côté de l’indifférence ou pire du côté de la droite conservatrice et canadianisatrice qui nous enfonce. Cet ascendant sur la jeunesse fait du RRQ une force déterminante qui peut avoir une influence importante sur ce qu’il adviendra de la canalisation de l’impétuosité de la jeunesse. Si le RRQ prend fait et cause pour la canalisation de cette énergie dans la lutte démocratique pacifiste, désobéissance civile pacifiste admise, cela pourra nous préserver de ce que souhaitent les canadianisateurs, et qui d’autre mieux que le RRQ peut avoir une telle influence ? Ce pourquoi il est si important que le RRQ cesse de tergiverser et de fafiner. Ses prises de position sont déterminantes pour la suite des choses. Car il est question de pouvoir compter sur son impétuosité, son audace, sa véhémence en toute sécurité, car on saura qu’il est toujours question de lutte démocratique et pacifiste. Dans l’ambiguïté ambiante, nous ne pouvons compter clairement sur l’impétuosité et la véhémence parce qu’il nous faudra craindre les dépassements puisqu’ils ont été minimisés, excusés, un peu trop commodément et hors toute congruence et logique.
    « Nous sommes en guerre » soit, la question est, quelle sorte de guerre ? S’il est question de guerre froide, de guerre larvée, de querelle et de lutte, c’est une chose, mais s’il est question de lutte armée c’est autre chose. Se réjouir d’un incendie engage la lutte armée, qui serait justifiée par l’agression canadianisatrice. Est-ce de cela qu’il est question ? S’il est question de justifier la lutte armée par l’agression canadianisatrice, qu’on le dise et qu’on prenne le maquis. S’il n’est pas question de répliquer aux provocations canadianisatrice par la violence ou la menace de violence qu’on le dise. Et cela ne détruira le RRQ que s’il ne fait pas le bon choix. Le bon choix est la lutte démocratique pacifiste et la dénonciation de la séduction de la violence, la dénonciation des dépassements, la clarification du choix politique fait.
    Une telle clarification s’impose. Elle reste à faire, officiellement et publiquement. Ce qui permettrait au PQ et au Bloc de financer à nouveau le journal Le Québécois du RRQ et faire l’unité de nos forces souverainistes toutes impétuosités et véhémences admises dans le contexte d’une lutte résolument et uniquement démocratique et pacifiste.

  • Michel Guay Répondre

    28 mars 2009

    Si vous étiez réellement des indépendantistes vous placeriez vos troupes au service de la majorité des indépendantistes qui sont péquistes et bloquistes au lieu de diviser les Québecois et d'aider ainsi les fédéralistes en donnant une image inacceptable du mouvement indépendantiste