25 avril 1849

La pyromanie politique des Anglos

Le parlement brûle - 1849

Avec tout ce qui arrive ces temps-ci, nous avons failli louper un anniversaire. Un triste anniversaire, oui, mais qu'il importe de ne jamais oublier.
25 avril 1849 : les Anglos mettent le feu au parlement du Canada-Uni, à Montréal, parce qu'ils ne digèrent pas les très modestes indemnités promises aux Canadiens-Français victimes de la violente répression qui a suivi l'insurrection de 1837-1838.
«Vous ressassez toujours !....» Bien oui, nous ressassons ! Et nous ressasserons tant qu'il le faudra ! L'oubli des offenses, dites-vous ? Oui, c'est beau, ça, l'oubli des offenses. Oui, c'est bien, l'oubli des coups reçus. À condition que l'agresseur renonce non seulement à toute nouvelle agression mais aussi aux avantages que lui ont valus ses agressions passées. Sur cette base raisonnable, et seulement sur cette base raisonnable, le pardon peut commencer à être envisagé. Pas avant.
S'imagine-t-on aujourd'hui la réaction des Anglos si des hordes de Canadiens-Français allaient saccager et brûler le parlement à Ottawa, puis le 24, Sussex Drive ? Que de hurlements stridents entendrait-on de toutes parts ! Mais quand c'est la «race supérieure» qui s'adonne à de tels actes, ce n'est pas grave, c'est même honorable !
Il faut que nous tous, indépendantistes, en prenions conscience et le répétions au monde entier : nous affrontons des colonialistes pour qui la force prime le droit et dont la domination politique, depuis 1760, est une négation même du droit.
Luc Potvin
Verdun


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 avril 2012

    Monsieur Potvin
    Merci de nous rappeler ce triste évènement. Pas nécessaire de leur rendre la pareille, en se rendant à Ottawa brûler leur parlement; nous n'avons qu'à "bulldozer" la minorité raciste rhodésienne du West Island dans le canal de Lachine. Qu'attendons-nous, Québécois, pour nous comporter comme une vraie majorité au Québec et faire sentir à cette minorité opulente, à nos dépens, que le temps de l'exploitation, c'est terminus?
    André Gignac 28/4/12

  • Archives de Vigile Répondre

    27 avril 2012


    Oui et dire qu'on a accepté que le parlement du Québec s'installe dans la ville de Québec, ville colonisée par excellence qui s'est toujours opposée à Montréal. Ce vieux fond de conservatisme hypocrite qui brise la cohésion sociale au Québec. Voyez le mouvement étudiants à Québec. Ils se cachent, ils ont peur et même certains groupes d'étudiants sont pour la hausse.
    Québec et Montréal ne sont pas sur la même longueur d'onde et je crois que cette région pro fédéraliste ne mérite pas le titre de capitale du Québec. Une capitale qui ne veut pas devenir une réelle capitale nationale, ne le mérite pas. Ils peuvent garder l'immeuble pour les touristes.
    Ces gens sont très peu fiers d'être québécois et pourtant ils en retirent d'innombrables avantages financiers contrairment à Montréal.

    Le parlement devrait déménager à Montréal là
    où l'on retrouve les vrais patriotes.