Cette autre inquiétude est celle de voir éventuellement le PLQ perdre le pouvoir - pour reprendre les termes classiques-, aux mains du «separatist PQ».
Très inquiet le gouvernement Charest. Tellement inquiet qu'il semble être saisi tout à coup d'une crise aiguë d'activisme politique.
« Je vais remettre sur pied le système de santé. Et si je n’y arrive pas, vous saurez quoi faire », [disait le chef libéral->http://www.ledevoir.com/politique/quebec/133155/sante-charest-nie-avoir-viole-son-pacte]
C'est indéniable, l'inquiétude gagne de plus en plus les députés, ministres et militants libéraux. Et avec raison.
Et que le premier ministre ne se méprenne pas. Ce dernier épisode constitue une crise politique. Une vraie.
Au Québec, c'est connu. Les élites saluent de moins en moins les vrais courageux de leur vivant... L'effet de contraste serait peut-être trop gênant.
Pour les Libéraux, la question est toutefois de savoir jusqu'à quel point ce budget de la «révolution culturelle» à la sauce conservatrice s'avérera être un cadeau empoisonné pour son éventuel successeur...
Vous avez dit «gestes fondateurs»? Eh bien, désolée. À la lecture du projet de loi 94, on y trouve zéro «gestes fondateurs». Aucun. Vraiment. Aucun.