Entre Harper et le Québec, rien ne va plus !
23 novembre 2011
Rabroués comme des enfants d'école!
Partis en croisade sur la colline parlementaire de notre cher pays pour revendiquer les demandes du gouvernement Charest, deux ministres libéraux provinciaux fédéralistes québécois, soit Mm Fournier et Dutil, ont été cavalièrement rabroués comme des enfants d’école par le parlement canadien concernant leurs doléances envers le projet de loi omnibus C-10, visant le durcissement des peines envers les criminels, et l’abolition du registre des armes d’épaule.
Une fin de non-recevoir brutale et méprisante, une attitude mesquine et inacceptable, une arrogance outrancière à l’image de Stephen Harper qui persiste et signe dans son odyssée vers la conquête de l’espace canadian au mépris des intérêts légitimes d’un Québec dont il semble avoir oublié l’existence.
Néanmoins, malgré ce constat de violations constantes de nos droits de la part du gouvernement Harper, malgré une sourde oreille arrogante de la part du cavalier bien en selle sur le ROC, Pauline Marois, la chef du parti qui est censé nous faire monter sur la selle de notre indépendance, se contente, à l’exemple de nos vaillants chevaliers fédéralistes Dutil et Fournier, de maintenir le cap sur un plan de gouvernance orienté sur une quête de récupération de nos leviers politiques auprès de ce même gouvernement qui, rappelons-le, se retrouve au début d’un mandat majoritaire.
Inutile d’être prophète pour prédire, sans risque de se tromper, que le PQ-Marois, en adoptant une stratégie aussi aplaventriste, se verra servir la même médecine, sinon plus acrimonieuse en raison de son allégeance souverainiste, que les ministres libéraux!
Les culs de sac frustrants auxquels se sont butés et se butent encore les intervenants devant l’inflexibilité des gouvernements fédéraux depuis des décennies, face à leurs récriminations, démontrent sans l’ombre d’un doute une profonde lacune au niveau de notre autonomie en matière de pouvoirs politiques.
En conséquence, il m’apparaît urgent qu’un coup de barre soit donné par le mouvement indépendantiste, citoyens et partis politiques, dans le but de se réapproprier les mécanismes nécessaires qui leur permettront de faire avancer la société québécoise vers sa pleine autonomie.
Dans le cas contraire, les Québécois sont condamnés à perpétuité à frapper le mur de la mesquinerie et de la roublardise et à se faire rabrouer implacablement comme des enfants d’école!