Réaction aux articles sur-titrés "Voter PQ ne mène pas à la souveraineté"

43 ans que ça dure...

Le PQ a-t-il atteint son seuil d'incompétence?

Tribune libre


En date du 12 octobre, les 8 chroniques écrites par Jacques Noël sous le sur-titre « Voter PQ ne mène pas à la souveraineté », en l’espace de 8 jours, soit du 3 au 11 octobre, ont attiré plus de 2600 visiteurs…un niveau de fréquentation pour le moins remarquable!
Pour tenter de connaître les raisons pour lesquelles ces articles attiraient autant de visiteurs, je les ai relus et un chiffre, le 43, soit toutes ces années où le PQ a tergiversé avec son option principale, soit l’indépendance du Québec, y apparaît six fois sur huit :
(1) « Quarante-trois ans que ça dure. En 43 ans d’histoire, le PQ aura parlé de souveraineté à deux reprises : de décembre 79 à mai 80 et de janvier 95 à octobre 95. Seize gros mois d’effort, quarante et un an de niaisage. Niaisage qui se perpétue plus que jamais avec le Plan Marois. »
(2) « À moins d’un miracle, 43 ans de péquisme tireront bientôt à leur fin. Bon débarras. Bourgault avait tellement raison : René Lévesque ne nous a menés nulle part ».
(3) « Le mal péquiste c’est le cancer qui ronge le mouvement souverainiste depuis 43 ans. Dans sa chute mortelle, le péquisme est en train d’emporter tout le mouvement souverainiste avec lui. »
(5) « Ça, c’est le PQ depuis 43 ans. Quarante-trois ans de trollage, à jouer les agaces, sans jamais rien livrer. Quarante-trois ans qui ne nous ont menés nulle part. »
(6) « C’est là où nous ont menés 43 ans de péquisme. À une petite gang de carriéristes qui ne libèreront jamais le Québec parce que ce n’est pas du tout, du tout leur priorité. »
(8) « Pourtant, ça fait 43 ans que ça taponne avec le PQ-à-marde. Quarante-trois ans à parler d’association, de trait d’union, de pas de trait d’union, de référendum, de pas de référendum, de la fleur qui pousse toute seule et de la chaise du dentiste. Quarante-trois ans qui n’ont mené nulle part. »
À la lumière de ces extraits, il ne fait aucun doute dans mon esprit que la lassitude de Jacques Noël a atteint son paroxysme et que, compte tenu du nombre impressionnant de visiteurs et de commentaires d’appui à ses propos, nous sommes en droit de nous demander si le PQ, dans la perception actuelle de nombreux observateurs de la scène politique québécoise, n'a pas atteint son seuil d’incompétence.
Henri Marineau
Québec

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Henri Marineau2091 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    12 octobre 2011

    Monsieur Marineau
    On ne se fera jamais assez rappeler ces 43 années perdues avec le PQ, ce parti de carriéristes qui fait de la fausse représentation avec le nationalisme québécois. Moi, je suis convaincu que ce parti est infiltré par la CIA et le SCRS dans le but de le saboter point à la ligne pour amener les Québécois dans un autre cul-de-sac politique (les prochaines élections approchent à grands pas, n'oubliez pas.) Le parti de Legault-Sirois n'est qu'un autre trompe-oeil, un autre mirage dans lesquels j'espère que les Québécois n'embarqueront pas. Seule la venue d'un nouveau parti réellement indépendantiste peut nous sortir de ce merdier politique actuel au Québec et ça presse!
    André Gignac 12/10/11

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    12 octobre 2011

    À coté de cette récrimination sur l'incapacité historique du PQ a nous "livrer un pays",( comme un pizza le samedi soir en écoutant le hockey), le pillage systématique de notre État par les libéraux est une question tout à fait secondaire pour les idéalistes du Grand soir.(Leur cible n'est pas le PLQ mais le PQ)
    Le feu est pris dans la cabane mais il ne bougeront pas; ils attendent leur pizza. C'est dire la connerie idéale en politique.
    JCPomerleau