Le projet de la Maison de la littérature de Québec, dont l’ouverture officielle est prévue pour l’automne 2013, a franchi une étape importante par le dévoilement du récipiendaire du concours d’architecture remis à la jeune firme montréalaise Chevalier Morales pour la présentation de sa maquette de ce futur lieu de création et de diffusion littéraire québécoises.
La Maison de la littérature de Québec sera aménagée dans l’ancien temple Wesley, mieux connu sous le nom de Salle de l’Institut , située sur la place de l’Institut Canadien et de la Chaussée-des-écossais, à l’angle des rues Sainte-Angèle et Dauphine. Fermée depuis 1999, la salle de l’Institut a marqué l’histoire culturelle de Québec, notamment par la série « Les lundis de l’Institut » qui a accueilli de nombreux artistes de renom pendant près de soixante ans.
En plus des subventions des divers paliers de gouvernement totalisant 11,8M$, la Maison de la littérature a fait l’objet d’un engagement pris lors du sommet de Québec horizon culture, né d’une volonté commune des gens d’affaires, du milieu culturel et de la classe politique de faire de la culture un des moteurs du développement économique de la capitale nationale.
L’actuelle bibliothèque publique située au rez-de-chaussée sera déménagée à l’étage et intégrée au concept qui comprendra, entre autres, en plus d’une collection spécialisée en littérature québécoise, un bistro littéraire, des cabinets d’écriture, un studio de création, une résidence d’écrivains, un salon de lecture, un espace web et des bureaux pour les organismes littéraires.
La Maison de la littérature de Québec deviendra un lieu de rencontres privilégié entre les écrivains et le public où l’on pourra tenir des lancements, des spectacles littéraires, des rencontres d’auteurs, des colloques et des événements littéraires. Les jeunes de la relève littéraire soutenus par Première Ovation pourront y rencontrer leur mentor, obtenir du soutien et présenter au public le résultat de leur travail. De plus, elle sera le lieu tout désigné pour accueillir la programmation du festival « Québec en toutes lettres » présenté avec succès l’an dernier par l’Institut Canadien de Québec.
Comme le disait l’écrivain Gilles Pellerin en 2006 :
« Chacun aime Québec pour son incomparable beauté, mais sa beauté n’est pas fortuite : au-delà de son site exceptionnel, de sa façon de braver le nordet, comme une poupe dressée au-dessus du Saint-Laurent, Québec doit son charme à ce que, de ses origines à maintenant, ses habitants ont su lui ajouter : ses maisons, ses édifices publics, ses rues, ses escaliers, ses quais… C’est que la beauté de Québec a toujours sollicité les écrivains. Ils en ont fait l’âme de ce pays, le creuset de l’expression française du nord de l’Amérique. »
Henri Marineau
Québec
Un projet unique et novateur
La Maison de la littérature de Québec
"C'est que la beauté de Québec a toujours sollicité les écrivains"
Tribune libre
Henri Marineau2101 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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1 commentaire
Jean-François-le-Québécois Répondre
21 octobre 2011Ah? Un projet d'envergure, dans le domaine culturel, ici, à Québec?
Notre maire et les animateurs de nos deux radio-poubelles n'apprécieront point. Ça n'a rien à voir avec le hockey, ni avec aucun autre sport professionel; ils vont dire que c'est une «patente» pour les gauchistes et les intellectuels, les t******s... Et un gaspillage de l'argent de nos impôts, en plus!
Stéphane Dupont, de CHOI FM, insinuera Dieu sait quoi... Laissons travailler son imagination, et nous verrons bien.
Si Paris est la Ville Lumière, notre capitale, dont l'évolution a été détournée par de tels personnages, est en voie de devenir la Ville Grande Noirceur! Duplessis adorerait.