Habiter au Québec ne suffit pas pour être Québécois
10 février 2012
M. Labrie,
Nul n'ignore, sur cette tribune, les efforts que vous déployez pour encadrer de façon spécifique la notion de "citoyenneté québécoise".
Et je dois admettre qu'en agissant ainsi, vous risquez de prêter flanc à certaines critiques pouvant aller jusqu'à la xénophobie.
Toutefois, je dois reconnaître une certaine objectivité dans votre argumentaire qui suscite en moi parfois des réflexions à l'effet que votre position a du bon pour autant qu'elle ne tombe pas dans l'exagération.
À titre d'exemple réaliste, je vous citerai cet extrait de votre article avec lequel je suis entièrement d'accord:
"La définition de Québécois est un privilège qui se mérite et qui doit répondre à des exigences bien spécifiques. Tous les Québécois savent en reconnaître un autre lorsqu’ils en voient un sans hésitation aucune. Nous savons qui nous sommes mieux que quiconque. C’est cela l’identité culturelle historique spécifique à chaque nation."
En ce sens, votre idée d'exiger que les immigrants se soumettent à nos coutumes, notre langue et notre culture m'apparaît tout à fait défendable et elle mérité d'être creusée plus à fond!
En fin de compte, il ne faudrait pas que notre propension naturelle à ouvrir nos portes aux immigrants se retourne contre nos propres ambitions de former un pays à notre image...Mais, où tracer la limite alors? La question est toute là!
Continuez d'apporter vos pistes de réponses, M. Labrie...le débat ne s'en portera que mieux!