Réagissant au fait qu’il ait été relégué « sous le radar des médias » à l’occasion des débats des chefs, le chef d’Option nationale à réagi en faisant parvenir cette injonction contre les représentants des médias concernés :
Québec, le 14 août 2012 – Une demande d’injonction visant à permettre au chef d’Option nationale, Jean-Martin Aussant, de prendre part aux débats télévisés présentés par Radio-Canada, Télé-Québec et TVA a été déposée mardi matin [14 août] au palais de justice de Québec.
« Le fait de ne pas être invité aux débats télévisés traditionnels, ni d’avoir un temps d’antenne équivalent aux autres chefs de partis représentés à l’Assemblée nationale me fait douter de la santé de notre démocratie », a déclaré Jean-Martin Aussant. Ce dernier considère son exclusion comme une injustice envers son parti, mais également envers les électeurs du Québec, qui n’auront pas la possibilité de prendre connaissance des positions d’Option nationale lors de ces soirées importantes.
Il est désolant de constater que malgré l’esprit de la Loi électorale et de son article 423, les grands diffuseurs ne donnent pas à Option nationale une visibilité équivalente aux autres partis politiques représentés à l’Assemblée nationale et semblent faire trop souvent la sourde oreille à l’enthousiasme que suscite notre jeune formation politique, dans les médias sociaux notamment », conclut Jean-Martin Aussant.
L’audition de la requête en injonction devrait avoir lieu ce mercredi [15 août], à Québec.
Option nationale est un parti politique qui a été fondé en octobre 2011. Son chef, Jean-Martin Aussant, siège à l’Assemblée nationale depuis l’élection générale de 2008. Le parti compte 123 candidats dans le cadre de la campagne électorale 2012.
Un dossier à suivre…
La flèche empoisonnée
Loin d’être un fervent admirateur du candidat caquiste dans Terrebonne, Gaétan Barrette, j’ai toujours réagi fortement aux attaques vicieuses envers les apparences physiques d’une personne et, pour cette raison, je me dois de désapprouver la manœuvre déloyale de Pauline Marois qui a perdu une belle occasion de se taire en lançant un commentaire pour le moins pernicieux à l’endroit de l’obésité [car c’est bien de cela dont elle parlait] de l’ex-président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec, à savoir que le ministre de la Santé [poste auquel il est destiné dans les plans de François Legault] devait se montrer « exemplaire » sur le plan des « saines habitudes vie ».
Mme Marois aura beau essayer d’esquiver par toutes sortes d’arguments qu’elle « ne voulait d’aucune façon attaquer M. Barrette », il n’en demeure pas moins que personne n’est dupe et qu’elle aurait dû conserver dans son carquois cette flèche empoisonnée, elle qui pourtant, depuis le début de sa carrière politique, a été victime de plusieurs attaques personnelles contre lesquelles elle a eu à se défendre.
En fait, Pauline Marois devrait continuer de faire ce dans quoi elle excelle le plus, à savoir de lancer ses petits cailloux dans l’étang de la gouvernance souverainiste au lieu de se lancer dans des incursions périlleuses à travers la forêt de Sherwood alors qu’elle n’a visiblement aucun talent pour le tir à l’arc!
Un vote…deux envois postaux
Comme des millions de citoyens québécois, j’ai reçu récemment, via le courrier de Sa Majesté royale du Canada, ma carte d’électeur provenant du bureau du directeur général des élections du Québec. Au recto, on y indique le nom de ma circonscription et le numéro de ma section de vote tout en spécifiant que je suis inscrit sur la liste électorale.
En ce qui a trait au verso, les informations qui y apparaissent réfèrent aux coordonnées relatives à une révision de la liste électorale au cas où mon nom n’apparaîtrait pas au recto. Puis, au-dessous, sont inscrits les jours, les heures et l’endroit où je dois me présenter si je désire voter par anticipation.
Toutefois, là où le bât blesse, c’est que l’information suivante m’avise qu’en ce qui a trait au vote le jour de l’élection, je recevrai bientôt la « carte de rappel » m’indiquant l’adresse de mon bureau de vote.
Est-ce à dire que le DGE ne connaît pas déjà l’adresse de mon bureau de vote? Et s’il la connaît, pourquoi ne pas l’avoir indiqué tout de suite sur cette carte? De cette façon, il se serait évité un deuxième envoi postal et surtout, il aurait sauvé des frais substantiels aux contribuables en puisant ces seconds frais de poste dans les goussets de nos impôts!
Henri Marineau
Québec
Campagne électorale 2012
Débats des chefs...Aussant attaque
La flèche empoisonnée / Un vote...deux envois postaux
Tribune libre
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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3 commentaires
Luc Bertrand Répondre
15 août 2012Jean-Martin Aussant a autant le droit, sinon plus, d'être présent au débat des chefs que François Legault. Si c'est l'excuse du fait que le chef d'Option nationale doit son entrée à l'Assemblée nationale à son élection sous la bannière péquiste, Legault ne devrait pas être invité non plus, puisque tou(te)s les élu(e)s de son parti l'ont été alors que le parti était l'Action démocratique du Québec. Qui plus est, le chef de la CAQ ne siégeait même pas à l'Assemblée nationale au moment du décret déclenchant cette élection.
Comme d'habitude dans cette fausse démocratie, les médias appliquent le principe de deux poids deux mesures. Lorsqu'on prétend que les réseaux de télévision peuvent inviter qui ils veulent, ça ne fait que confirmer que, pour eux, c'est le spectacle qui compte et non pas l'intérêt public. Si on veut être cohérent, le DGEQ devrait comptabiliser cette "exposure" gratuite offerte aux trois mêmes partis insignifiants (PLQ-PQ-CAQ) au même titre qu'une publicité payée par ces partis, donc comptabilisée dans leurs dépenses électorales. Autrement, c'est un avantage inéquitable pour les autres formations politiques qui ont pourtant rempli les mêmes exigences de la Loi électorale.
Ce cas n'est pas unique aux réseaux de télévision, il vaut également pour les médias locaux. En effet, le journal Le Flambeau de Transcontinental Média refuse d'accorder à la candidate du Parti indépendantiste (Sylvie R. Tremblay) dans Bourget l'espace dans la rubrique des questions posées aux candidats qu'il a déjà accordé aux cinq autres partis. Pourtant, la rédaction de son pendant de Montréal-Est et Pointe-aux-Trembles (L'Avenir de l'Est) fait tout en son pouvoir pour permettre au candidat du même parti dans Pointe-aux-Trembles (Gérald Briand) d'exposer ses vues sur le site internet du journal. Ce candidat n'a ni ordinateur, ni dactylo, sait à peine écrire et s'entête à présenter des engagements loufoques et strictement locaux au lieu de refléter les positions de son parti.
Y a-t-il des partis ou des candidat(e)s qui dérangent plus que les autres? Veut-on s'assurer que les invité(e)s ne constitussent pas une menace pour le (la) député(e) en place? Les rédactions sont-elles vraiment imperméables aux pressions politiques en dépit de leurs "bonnes intentions"?
La démocratie, c'est une imposture pour les républiques de bananes que sont le Québec et le Canada.
Merci, monsieur Marineau, de défendre les voix qui se distinguent du brouillard et du néant idéologique que les faiseurs d'opinion cherchent à nous imposer comme choix électoraux. PLQ-PQ-CAQ, bonnet blanc, blanc bonnet. Des partis et candidat(e)s interchangeables et tout aussi insipides (et inoffensifs pour "le système") les un(e)s que les autres!
Archives de Vigile Répondre
15 août 2012Comme ce n'est pas son argent, le DGE s'en foute! On ne change pas ce qui enrichit les tisa-mis: deux envois postaux. On ne change pas le débat des chefs à trois... et ainsi on exclut Jean-Martin Aussant et Amir Khadir. Pourquoi Legault, sans être député ni élu à l'Assemblée nationale est-il invité au débat de chefs? Quelle incongruence et quelle injustice!C'est ça la démocrasse au Québec, je n'en veux pas. Votons Option nationale.
Marius MORIN
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
15 août 2012"à savoir que le ministre de la Santé [poste auquel il est destiné dans les plans de François Legault] devait se montrer « exemplaire » sur le plan des « saines habitudes vie »...
Bon, bon: n'y a-t-il pas des critères à rencontrer pour se présenter comme député?... Pour remplir la tâche, capacités physiques... et intellectuelles...
Quand on présentera un trisomique particulièrement doué pour un sport... tout baigne?... Bien sûr, il y des précédents quant à nos premiers ministres.