L'immigration massive est basée sur une politique mondialiste et anti-nationale
21 décembre 2010
Merci à tous de vos commentaires qui nourrissent le débat.
Car il peut et il doit y avoir débat sur l'immigration et ce débat doit se faire à partir de nos intérêts nationaux. Les gouvernements successifs du Québec auront jusqu'à présent eu le tort de traiter l'immigration à partir de deux erreurs :
a) L'obligation faussement morale d'accueillir des immigrants, ce qui nie la souveraineté nationale
b) Le refus plus ou moins camouflé des partis politiques de débattre posément de ce que pourrait être l'immigration optimale dans un Québec maintenu sous la dépendance du Canada.
L'immigration est une politique nationale qui se discute. Qu'il s'agisse de 20 000, de 30 000, de 50 000 immigrants ou de «pas du tout», toute décision est éventuellement légitime, souveraine et ultimement non négociable avec les puissances étrangères. C'est une prérogative qui découle de la souveraineté nationale.
On pourrait discuter longuement sur les positions prises par les divers partis politiques, l'absence de véritable liberté d'expression sur cette question les oblige tous à se retrouver plus ou moins dans le champ. Les deux principaux partis sont immigrationnistes et particulièrement fautifs, leur différence est affaire de nuance. Le PI propose des choses intéressantes mais comme il n'a pas su regrouper plus de 1% des indépendantistes, il est devenu une nuisance, même jeune.
Québec solidaire est un parti combatif qui a le crédit d'avoir tenu tête au parti au pouvoir plus que tout autre au cours de la dernière année. Défendra-t-il oui ou non les intérêts du Québec ? Comme ce parti accueille aussi une vieille gauche plus «internationaliste» que nationaliste, on ne sait pas trop de quel coté ira son allégeance.
Par conséquent, les indépendantistes ont intérêt à conserver leur indépendance et à débattre sur des sites comme celui-ci, qui les accueille. Faudrait-t-il former en 2011 des clubs «réels» de lecteurs de Vigile qui se rencontreraient périodiquement ?
En ce qui concerne les délocalisations. Il importe de ne plus laisser le combat entre les mains des groupes bénévoles de militants. Il faut exiger de l'État qu'il joue son rôle. Sans faire profession de foi socialiste ni capitaliste, que l'État assure, «a minima», la répartition du capital matériel au profit du capital humain.
Le plus cocasse, c'est que tout cela peut être entrepris sans référendum, sans jurer de sa foi indépendantiste, juste en prenant le pouvoir et en l'exerçant dans le sens des intérêts des Québécois. Vivement une nouvelle classe politique aussi simple dans ses projets que déterminée. On l'a fait ailleurs. Je pense à Chavez, Lulla, Aristide, Ahmadinejad, Morales, de Gaulle, George Washington, etc. Ils l'ont fait chez eux à leur manière, se tenir debout dans l'adversité. Faisons de même chez-nous, à notre manière. Et réussissons.
GV