Sol et la protection des minorités
18 février 2016
La vérité sur John A Macdonald n'est pas celle de Patrimoine Canadien. Non, ce premier ministre admiré par Harper et Trudeau était un minable raciste. Lisez ce qui suit pour mieux le connaître:
L’homme du génocide culturel des amérindiens
Maxime LAPORTE
Tribune libre de Vigile
Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal Maxime Laporte dénonce les contradictions idéologiques du gouvernement fédéral, à la suite des célébrations du Jour de la Confédération.
Il y a un mois, la Commission Vérité et réconciliation et la juge en chef de la Cour suprême Beverly McLachlin qualifiaient de « génocide culturel » les traitements odieux subis pendant plus d’un siècle par 150 000 enfants autochtones arrachés de force à leur famille pour séjourner dans de sordides pensionnats d’assimilation.
« En ce 1er juillet, il fallait un certain culot à la ministre du Patrimoine canadien Shelly Glover et au premier ministre Stephen Harper pour souligner avec emphase et fierté le bicentenaire de John A. Macdonald », souligne Maxime Laporte, président général de la SSJB. C’est en effet ce premier Premier ministre du Canada qui est l’instigateur de cette politique d’éradication systématique et brutale des identités autochtones.
Celui qui a été qualifié de « grand homme » lors du spectacle de la Colline parlementaire est le même qui a maintes fois exprimé ses idées racistes sur les Asiatiques, à qui il a retiré le droit de vote et imposé la tristement célèbre « head tax » destinée à barrer la route aux immigrants chinois qu’il considérait comme une menace au « caractère aryen de l’avenir de l’Amérique britannique ».
Macdonald fut également complice des gouvernements provinciaux ayant l’un après l’autre interdit les écoles françaises, lui qui refusa d’utiliser son pouvoir de désaveu de ces lois orangistes alors que le gouvernement fédéral le fit pourtant 65 fois entre 1867 et 1896, pour des questions autrement moins fondamentales que les droits scolaires des Canadiens français.
Il a également été à la tête de la répression sanglante des Métis du Nord-Ouest. « Comment Stephen Harper peut-il célébrer la diversité du Canada et nous inviter à chérir un John A. Macdonald ayant réprimé aussi brutalement de larges pans de la population canadienne, lesquels avaient le malheur de ne pas être d’origine anglo-protestante ? », demande Maxime Laporte.
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NDLR :pour plus de détails, consultez le site sinistrejohna2015.ca