La partisanerie des médias de masse du Québec
6 septembre 2008
M. Archambeault, votre exposé sur l'affaire ne peut être plus complet . Nous avions compris, mais là nous en voyons un portrait détaillé comme seul l'artiste qui l'a conçu peut produire.
Votre innitiative n'avait rien d'une oeuvre personnelle, mais se voulait dans l'intérêt d'une collectivité ; la nation québécoise. Elle se voulait une oeuvre collective.
Vous l'avez présenté à la collectivité et aussi au parti qui se prétend non seulement le défenseur, mais le guerrier au service de cette collectivité et qui l'a nonchalament endossé dans l'espoir que vous en faîtes autant sur une carte de membre et aux élections.
Parcontre, votre oeuvre, loin d'être "moyenne", se révèlle être un véritable boulet pour l'adversaire à cette collectivité et qui décide d'en détourner la trajectoire en la maquillant.
La bataille est alors engagée.
La surprise a déstabilisé l'ennemi qui a réagi en trompant cette même collectivité qu'il prétend lui aussi défendre. Une occasion idéal pour nous de le confondre devant cette collectivité.
C'est alors que... le parti met subittement fin au combat, se désengageant de l'innitiative.
M. Archambeault, ce n'est pas la première fois. Ce fut la même histoire lorsqu'un groupe avons prévu la crise des accommodements, dès 2006, pour en concevoir une stratégie pour les élections de 2007. Nous avons tout fait pour obtenir le concours du PQ. Finalement, ce fut l'ADQ qui le récupéra à son compte, n'y comprenant pas grand chose, mais y voyant bien l'essentiel côté électoral.
Croyez-moi, ce que le PQ souhaite de vous, actuellement, c'est que vous-vous faîtes oublier. Que vous disparraissiez. Que votre innitiative n'aie jamais existée.
C'est du déjà-vue.
Trop vue.