Infiniment Québec

Quatre saisons dans la vie de Québec

01. Actualité - articles et dossiers


par François Gélinas
Un documentaire de Jean-Claude Labreque, narré par Gilbert Sicotte accompagné de la musique de Jorane, Québec, 2008, 52 min.
Jean-Claude Labrecque concocte avec Infiniment Québec un court documentaire rendant hommage à cette belle ville qui est notre capitale québécoise. Bien que son projet concorde à merveille avec le 400e anniversaire de la fondation de la ville, il l’a pourtant en tête depuis de nombreuses années. Probablement bien subventionné par les différents paliers gouvernementaux, on assiste à un film historique tel que vu par un passionné de la Québec, éternel observateur d’une ville unique en son genre.

Vosu aurez reconnu le Chateau Frontenac Le résultat reste, malheureusement selon moi, mélancolique et contemplatif. Il règne une lenteur qui maximise pourtant la beauté des quatre saisons de Québec. On y découvre son histoire et surtout l’histoire personnelle et vécue par Jean-Claude Labrecque. Les scènes sont impressionnantes, majestueuses, mais elles restent trop courtes et les photos, les dessins historiques et les peintures prennent une place prépondérante dans l’univers visuel du film.

Jean-Claude Labrecque, devant sa ville natale La base narrative du documentaire, mis en voix par un Gilbert Sicotte peu énergétique, mais sûr de lui, raconte l’histoire du jeune réalisateur/directeur photo et de son nouvel ami fraîchement arrivé à Québec, le prince Sixte-Henri de Bourbon Parme. Ensemble, ils découvrent la ville de la fin des années 40. Agrémenté d’Histoire et d’histoires, on découvre les débuts de la fondation de la ville ainsi que l’adolescence de cette ville grandissante, bien avant la naissance de Jean-Claude Labrecque.

Filmées par un expert en direction photo, les images sont d’une beauté vertigineuse Le film demeure toutefois très peu contemporain en offrant un bel aperçu de 400 ans d’histoire en moins d’une heure. On comprendra qu’il ne s’agit pas d’un film publicitaire destiné à vendre la ville aux touristes, mais bien à vendre l’évolution de la Ville de Québec aux Québécois et on se rendra compte, finalement, que nous connaissons peu notre histoire.


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