Nous avons combien de joues?
5 février 2009
« Et tout ce qui traîne se salit.»
Aux armes citoyens rejetés, méprisés par le chef de la mère-patrie! Tous au parc des champs de bataille en septembre prochain.
Marie Mance V
Une de ces imbéciles...
Réaction du Comité jeunes de la FTQ aux résolutions de l’aile jeunesse du PLQ
Bref essai sur la signification du « Vivre le Québec... libre ! » du général de Gaulle.
Après le non irlandais, comment poursuivre le rêve européen en respectant les vœux des citoyens ?
Quatre saisons dans la vie de Québec
«La question du port du voile a été l'élément déclencheur»
"Régler des zones grises" ce n'est pas dire non à la censure...
5 février 2009
« Et tout ce qui traîne se salit.»
Aux armes citoyens rejetés, méprisés par le chef de la mère-patrie! Tous au parc des champs de bataille en septembre prochain.
Marie Mance V
Une de ces imbéciles...
5 février 2009
'M.Rodrigue
Vous dites: "’l'affaire Henri Bourassa se passe en 1910, à l’église Notre-Dame de Montréal. Le fondateur du Devoir monte spontanément en chaire pour rabrouer, dans un discours cinglant et mémorable, l’Évêque Bourne qui vient d’affirmer qu’en Amérique, le catholicisme ne s’épanouira qu’en anglais." C'est très intéressant. Depuis le temps que j'affirme que le clergé a presque toujours léché le c...les bottes des conquérants pour pouvoir garder leurs privilèges. Est-il possible de trouver ce texte quelque part, ce discours d'Henri Bourassa? Vous seriez aimable de me l'envoyer ou du moins de me faire parvenir l'adresse internet où je pourrais le trouver. C'est là qu'on voit la mièvrerie, l'insignifiance de notre charrette nationale.
Merci de votre texte.
Ivan Parent
parivan07@videotron.ca
4 février 2009
@ M. Patrick Salin
Merci pour votre contribution à notre commune Connaissance. Celle-là qui croît tous les jours à même la concrète bataille qui sévit ici. ( concret - con-crescerer, ce qui croît dans un même ensemble, le vivant d'un arbre, d'un corps. Ce qui ne peut croître séparé de l'ensemble - Thomas De Koninck - La double ignorance et le problème de la culture - PUF, 2001 ).
« Il existe en réalité deux formes d'ignorance qu'on pourrait qualifier de « nouvelles », mais qui sont diamétralement opposées. La première ouvre et libère, la seconde emprisonne et tue. La première, qu'il faut célébrer, se traduit par de nouvelles interrogations suscitées par de nouvelles découvertes. Elle est le moteur de toutes les avancées du savoir. La seconde fait au contraire vivre dans l'illusion qu'on sait alors qu'on ne sait pas et s'apparente à ce que Platon appelait « la double ignorance ». »
Le projet canadianisé de la re-constitution d'une bataille et la bataille qu'on lui fait, en fait nous permet de re-constituer et faire croître notre collectif intérêt pour cette Histoire qui est la nôtre. Ce qui détruit même l'espoir canadianisateur qui tantôt nous disait qu'elle était de l'Histoire ancienne, qui aujourd'hui nous dit qu'elle se conclue par une concorde de poignée de main aussi fallacieuse que souriante.
Ce que l'on apprend à tous les jours à son sujet est tout ce qu'il nous faut pour nous faire renouer enfin avec ce que nous sommes.
Ce que vous nous dites nous fera remettre en question l'abandon de la France en terme de logistique militaire. Mais n'est-il que cela cet abandon ? Je ne crois pas. Il survient bien plus tôt. D'abord comme vous dites à la faveur de la déliquescence de l'État et de la lignée des Bourbons. Ce qui l'a fait négliger de peupler la Nouvelle-France. Cela étant sans doute lié à la négligence navale de la France.
Elle est aussi dans ce dénigrement qu'a illustré Voltaire et qui nous faisait par lui n'être que « quelques arpents de neige » Wikipédia documente bien la chose.
1753 – Essai sur les mœurs et l'esprit des nations
« Chapitre 151 - Des possessions des Français en Amérique
« Déjà les Anglais se mettaient en possession des meilleures terres et des plus avantageusement situées qu'on puisse posséder dans l'Amérique septentrionale au delà de la Floride, quand deux ou trois marchands de Normandie, sur la légère espérance d'un petit commerce de pelleterie, équipèrent quelques vaisseaux, et établirent une colonie dans le Canada, pays couvert de neiges et de glaces huit mois de l'année, habité par des barbares, des ours et des castors. Cette terre, découverte auparavant, dès l'an 1535, avait été abandonnée ; mais enfin, après plusieurs tentatives, mal appuyées par un gouvernement qui n'avait point de marine, une petite compagnie de marchands de Dieppe et Saint-Malo fonda Québec, en 1608, c’est-à-dire bâtit quelques cabanes; et ces cabanes ne sont devenues une ville que sous Louis XIV.
« Cet établissement, celui de Louisbourg, et tous les autres dans cette nouvelle France, ont été toujours très pauvres, tandis qu'il y a quinze mille carrosses dans la ville de Mexico, et davantage dans celle de Lima. Ces mauvais pays n'en ont pas moins été un sujet de guerre presque continuel, soit avec les naturels, soit avec les Anglais, qui, possesseurs des meilleurs territoires, ont voulu ravir celui des Français, pour être les seuls maîtres du commerce de cette partie boréale du monde.
« (…) On envoya des colonies au Mississippi (1717 et 1718) ; on grava le plan d'une ville magnifique et régulière, nommée la Nouvelle-Orléans. Les colons périrent la plupart de misère, et la ville se réduisit à quelques méchantes maisons. Peut-être un jour, s'il y a des millions d'habitants de trop en France, sera-t-il avantageux de peupler la Louisiane, mais il est plus vraisemblable qu'il faudra l'abandonner. »
« ... après plusieurs tentatives, mal appuyées par un gouvernement qui n'avait point de marine, une petite compagnie de marchands de Dieppe et Saint-Malo fonda Québec, en 1608, c’est-à-dire bâtit quelques cabanes; et ces cabanes ne sont devenues une ville que sous Louis XIV. »
On voit bien que la question de la marine est cruciale... C'est donc depuis avant et après le Roi Soleil que tout se noue, dans l'abandon... Cet abandon devient donc d'autant plus crucial quand, malgré les combats navals terribles dont vous nous faites le récit, il est trop tard pour vouloir ne plus abandonner ce peuple de neige...
Aujourd'hui est-il trop tard pour faire reculer un Président sarcophage qui nous voudrait cadavre aux mains des canadiens ? Un sarcome cancer de la France !
- Affaire Sarkozy - Appel au peuple démocratique et souverain de France
C’est vrai… la France ne peut pas être neutre !
La Ve République émane du peuple souverain de France. Pas l’État du Canada !
Luc Archambault 4 février 2009 27 visites
4 février 2009
Bonjour M. Bousquet, vous dites « Faut commencer à mieux apprécier son peuple "même avec ses défauts" si on veut le « libérer » sinon, pourquoi libérer un peuple considéré médiocre ? ». Il y a un malentendu : je ne cherche pas à mépriser la population que je considère médiocre sur le plan citoyen, je cherche à détromper les militants, ceux à qui je m’adresse sur Vigile, ceux qui pensent que beaucoup de québécois pensent comme nous et qu’il suffit de forcer fort pour arriver à l’indépendance. Vous comprenez, j’espère, que jamais je ne cherche à insulter qui que ce soit, malgré les apparences. Je m’inclus dans la population, j’essaie de décrire son comportement afin de mieux agir en conséquence.
***
Bonjour Mme Vallée, comme je le disais, je ne cherche pas à culpabiliser les gens de chez nous, j’en suis et je ne suis pas meilleur que les autres, je veux dessiller les yeux de ceux qui sont en position d’agir. Et il me semble que nous les militants, nous appréhendons mal la réalité. Mme Vallée, vous vous trompez, il n’y a pas 45% d’irréductibles indépendantistes, il y en a beaucoup moins. Je ne vois nulle part, sauf dans certains milieux politisés, des volontés d’émancipation, de liberté. Les gens sont des producteurs/consommateurs/bénéficiaires. Nous sommes des enfants citoyens. On ne parle pas de la bonne façon aux gens, voilà ce que je dis. On s’y prend mal, jamais on y arrivera de cette façon. Avant d’essayer de convaincre, il faudrait faire grandir les citoyens, les politiser minimalement.
Le cynisme envers les politiciens a entrainé le cynisme envers toute chose politique. Nous sommes conditionnés à penser que ce n’est pas important. La plupart des gens sont assez fiers de déclarer se tenir loin de la politique, ils croient vraiment que c’est là l’attitude la plus sage étant donné les circonstances. Tout va bien, pourquoi se casser la tête ?
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Bonjour M. Le-Québécois, le vent de droite a soufflé un peu partout en Occident mais il semble s’atténuer depuis quelques temps. Je crois bien que la solidarité a dû s’amenuiser un peu partout, l’individualisme s’est ancré solidement. Les gens sont confortables, ici, mais ailleurs aussi. Tout cela concourre à stabiliser les structures politiques existantes. Les nations les plus solidement installées deviennent plus conservatrices. Ça donne des actes comme celui de Sarkosi envers les Québécois, et notre inertie habituelle.
Vous demandez pourquoi les québécois cherchent la stabilité à tout prix. D’abord à cause de ce que je disais précédemment, c’est une tendance lourde. Mais aussi parce qu’en fait, il n’y a jamais eu de projet sérieux présenté à la population. On laisse entendre qu’après l’avènement de l’indépendance, quand nous serons un pays, tout sera comme avant. On fera les choses comme nous le voulons, oui, mais on ne changera pas grand-chose en fait. Ce n’est pas très intéressant. Le risque est beaucoup trop grand par rapport aux bénéfices.
Comment les toucher alors ? On pourrait commencer par s’exprimer publiquement, mondialement je veux dire. Pas publiquement dans notre petite province, mais en une déclaration formelle d’un peuple souverain. Comportons-nous comme une nation, bon sens, en tout temps. Nos représentants devraient se prononcer sur la barbarie d’Israël, et l’odieuse complicité de l’anglosphère. Nous aurions dû dénoncer haut et fort tous les coups fourrés d’Ottawa, et réagir. Jamais jamais un gouvernement québécois ne s’est levé contre le fédéral. Le jour où, fort d’un appel à la population, le Québec dit non au fédéral (comme ce changement unilatéral de la péréquation), on commencera à grandir, à se politiser. Donc forcément à comprendre à quel point nous nous faisons avoir constamment dans ce Canada. Un autre appel à la population pour que seul le Québec perçoive tous les impôts et remette dans un deuxième temps ce qui revient au fédéral. Les sommes que ce dernier retient depuis des années (depuis l’ajustement de la TVQ et de la TPS par exemple), nous pourrions les retenir unilatéralement. C’est cela agir en nation souveraine. Je parlais de la péréquation : nous garderons la différence tant qu’il n’y aura pas de discussion, voilà. On dira que ce n’est pas possible, constitutionellement, etc. : quand la population dit OUI à 60-70%, tout est possible.
Nous parlons tout croche aux gens, nous ne captons pas leur attention.
***
Bonjour M. Tremblay, l’action du PQ ne serait pas inconsciente selon vous ? Très bien, j’en serais étonné mais je ne veux pas m’obstiner là-dessus.
Vous vous trompez à moitié, je dirais, sans vouloir vous bousculer. Il n’y a pas 40% d’indépendantistes, je ne crois pas cela. Mais leur nombre plus restreint est quand même une grande force, vous avez raison.
Mais vous ajoutez « À 20$ par an chacun pour des fonds de mobilisation, c’est 40 million$ par an. Après dix ans, c’est un fond accumulé qui fait de ce groupe un incontournable électoral. » Vraiment, vraiment, vous appréhendez mal la réalité, c’est mon avis. Je ne dis pas que mon discours vaut mieux que le vôtre, cependant. Le PQ est un éteignoir, je suis bien d’accord.
***
Bonjour M. Haché, suis-je démissionnaire ? Il m’apparaît que sur aucun des actes politiques agressifs que nous subissons, il n’y a d’indignation minimale. Nous sommes des spectateurs. Quand je dis 60%, je ne parle pas d’un résultat référendaire, la logique démocratique est formelle, c’est 50% +1. Je dis qu’on y arrivera jamais en se comportant comme on le fait.
Une volonté politique nationale, exactement, c’est ce qui nous manque. L’indépendance politique est possible, oui.
Vous dites « Qu’ont donc à craindre les leaders souverainistes et indépendantistes ? L’apathie du peuple québécois ? Cela me semblerait, M.Bouchard, une mauvaise lecture de la situation. » C’est bien ce que je dis.
4 février 2009
Écrivez au Consul général de France
M le Consul François ALABRUNE
info@consulfrance-quebec.org
4 février 2009
"Sans s’en rendre compte, le PQ a favorisé ce conditionnement qui nous fait disparaître."
Prouvez-le. Moi je n'y crois pas un seul instant.
Le PQ est un éteignoir. C'est son rôle depuis 1996.
40% d'indépendantistes c'est une force énorme. C'est cette force dont le PQ est mandaté pour étouffer, matter, faire rêver dans l'innaction. Tout à fait consciemment.
Ce n'est pas compliqué. 40% c'est 2,000,000 d'indépendantistes. À 20$ par an chacun pour des fonds de mobilisation, c'est 40 million$ par an. Après dix ans, c'est un fond accumulé qui fait de ce groupe un incontournable électoral.
Voilà pourquoi le PQ est un éteignoir. Un tel groupe d'indépendantistes peut alors choisir son parti selon ses intérêts, pas nécessairement ceux des apparatchiks du PQ.
C'est pourquoi le PQ, même au pouvoir, ne fait jamais de campagne pour inviter les indépendantistes à donner à la SSJB. C'est en fait cette institutions qui devrait être notre institution civile de défense de nos intérêts.
Aujourd'hui, face à cette basse oeuvre sur les Plaines, nous aurions les moyens pour des autobus afin de rassembler tout le monde et les conduire à Québec. Nous aurions des tentes géantes pour loger tout le monde et nous ferions des fêtes le soir après nos manifestations, nous contant notre histoire, chantant nos chansons, acclamant nos victoires, toute la grande famille, puis dormant côte à côte nous ferions des enfants.
4 février 2009
Il est faux de prétendre que nous sommes foutus.
Nous sommes tout simplement mal organisés.
Lors de la deuxième guerre mondiale la moyenne des gens qui ont résisté est de 1% de la population.
(Jean Moulin, Daniel Cordier, Gallimard)
>http://www.parutions.com/pages/1-4-7-1043.html]l
On a pas besoin d'être plus pour brasser la cabane.
À bon entendeur!
Sylvain Parayre
4 février 2009
Josée Legault dans le Voir du 2009 02 04 appuie ma proposition de rapatrier la portion québécoise de la CCBN. Elle demande à Jean Charest de manifester un vrai sens de l'État.
Le sens de l’État - Josée Legault - Voir - www.voir.ca - 2009 02 04
4 février 2009
L'on doit arrêter de se mettre la tête dans le sable. Les Québécois sont vraiment des perdants, et la nouvelle devise est "Je me soumets", royalement.
J'en suis bien triste, mais votre travail ainsi que celui du Devoir ne rejoint pas la population. Pratte et cie ont le champ libre et le Québec est maintenant pour moi qu'un mauvais rêve. Je n'ai jamais eu aussi honte d'être Québécois, et je vais passer le reste de ma vie à me faire croire que je suis un "citoyen du monde" et que j'en ai rien à cirer du passé. Et l'avenir? Pratte va s'en occuper. Quel triste fin!
J'admire toutefois votre courage et votre détermination. Je souhaite par-contre que cette commémoration tourne au vinaigre (alerte à la bombe, manifestation violente, etc). Malheureusement, je sais déjà que Pratte et cie ont probablement déjà écrit un papier du genre "Trop c'est top. Les séparatistes sont des terroristes, il faut faire venir l'armée à Québec".
Et la radio-poubelle de Québec va continuer à faire du séparatissse bashing, puis le reste de la population va une fois pour toute se mettre à genou et radicalement insulter les souverainistes.
Aucun espoir! Nous sommes foutus.
4 février 2009
Y-a-t-il quelque chose à dire du trio rigolos Sarkosy-Desmarais-Charest qui se donnent mutuellement des médailles de la légion d'honneur ou autre macaron pour avoir nié la nation québécoise à tour de rôle? Laissons en conciliabule et marchons fièrement vers le pays québécois, nous seul pouvons le réaliser ensemble dans l'unité que Lord Durham suggère de briser.
4 février 2009
Bonjour monsieur Poulin,
Voici quelques commentaires à l'égard des deux raisons que vous évoquez dans votre décision de ne pas joindre le PI.
« je n’aie jamais accepté ensuite d’en devenir membre pour les deux raisons que voici : 1) sa volonté de déclarer l’indépendance immédiatement après son élection éventuelle même s’il n’obtenait pas la majorité absolue des suffrages ; 2) sa propension à assurer sa visibilité surtout sur le dénigrement du Parti québécois plutôt que sur la publicité de son propre programme et sur la critique motivée des véritables ennemis du Québec.»
Réplique:
Il faut cesser de distordre le processus d'accès à l'indépendance que propose le PI. Il est clair que vous ne saisissez pas la force du programme du PI à cet égard. Trois étapes se succéderont dans le temps. Voici une description sommaire des processus prévus par le parti.
Phase 1: L'affranchissement à la monarchie britannique
Le PI fait élire des députés à l'Assemblé Nationale dans un contexte où le parti est minoritaire. Durant cette phase, aucun député élu du PI ne fera sermon de vraie allégeance à Reine. Il est clair qu'aucun député ne siégera dans l'Assemblé Nationale avant que ce sermon ne soit définitivement abrogé par le parti au pouvoir. Il est clair que le parti au pouvoir qui oserait défendre cet odieux geste de soumission se verrait discréditer aux yeux de tout le peuple québécois; d'autant plus, dans une situation de gouvernement minoritaire. Advenant que le parti au pouvoir décide de refuser aux députés du PI le droit de siéger libre de toute soumission à la Reine, des élections partielles seront déclenchées dans toutes ces circonscriptions. Évidemment, l'objectif vise à ce que ces députés soient réélus avec une plus forte majorité. Devant l'acharnement du gouvernement provincial à refuser aux députés le droit de siéger, de multiples élections partielles en cascade seraient à prévoir. Il est certain que le gouvernement reculerait assez rapidement devant une telle situation.
Cet affranchissement concret des députés du PI annoncerait formellement une transformation du paysage politique nécessaire à la déclaration d'indépendance.
Phase 2: Motion d'indépendance à l'Assemblé Nationale
Lorsque le PI accédera légitimement le pouvoir à l'Assemblé Nationale, le PI ne déclarera pas unilatéralement l'indépendance du Québec ipso facto (comme vous le prétendez). En fait, ce n'est pas une façon légitime de procéder dans notre Assemblé. Cependant, il proposera une motion d'indépendance du Québec aux élus du gouvernement (ce scénario est même envisageable dans un contexte d'un gouvernement du PI minoritaire). L'objectif principal de cette motion consiste à dévoiler aux électeurs quels partis et députés ne supportent pas l'accès à l'indépendance du Québec. Un processus législatif pour enfin savoir qui sont les véritables défenseurs de la nation québécoise. Tout parti qui votera contre cette motion d'indépendance sera automatiquement discrédité aux yeux du peuple québécois. Cette motion vise inévitablement à rassembler les partis qui défendent véritablement les intérêts de la nation québécoise pour ainsi établir un rapport de force de la nation à l'Assemblé. Toute opposition au projet d'indépendance sera durement jugée par l'électorat puisque ce groupe s'oppose à la liberté fondamentale d'un peuple de choisir son avenir.
Donc dans cette phase, le PI travaillera à rassembler les partis pour ainsi atteindre la majorité populaire lors d'un vote pour l'indépendance à l'Assemblé. Inévitablement, les forces en opposition seront toujours affaiblies suites aux consultations publiques car ces groupes se positionneront dans une perspective d'opposants à la nation. Des monarchistes au service de la Reine comme ils le sont en réalité.
Phase 3: Déclaration d'indépendance
Donc la motion d'indépendance à l'Assemblé réunira unanimement tous les députés du PI ainsi que tous les députés des autres partis qui ne pourront, en toute conscience, s'opposer à offrir un pays à ses électeurs québécois.
La suite n'est qu'un processus de gestion législative visant essentiellement à rapatrier les pouvoirs et l'argent et former une véritable Assemblé Nationale.
Voilà le véritable programme du PI.
Ralliez-vous à l'indépendance!
Luc Duranleau
Candidat du PI
Jean-Talon et Montmorency
4 février 2009
La raison derrière les manoeuvres de Paul Desmarais et Sarkosy: La prise de contrôle, par la France, de l'industrie nucléaire canadienne:
http://www.thestar.com/Business/article/581941
jcpomerleau
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!