Le Hamas: création israélienne?
14 juin 2010
Pour l'article avec les sources, hyperliens et vidéo, ici:
http://varldenipannan.blogspot.com/2010/06/le-hamas-creation-israelienne.html
Par Delisle, Norman
Jean-François Caron
Normand Rousseau
Bernard Amyot, Avocat, Montréal
Par Peter C. Newman
Par Aurore Lehmann
Jean-François Caron, Doctorant en science politique à l'Université Laval
Option Canada
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Congédiement de François Parenteau
14 juin 2010
Pour l'article avec les sources, hyperliens et vidéo, ici:
http://varldenipannan.blogspot.com/2010/06/le-hamas-creation-israelienne.html
14 juin 2010
Monsieur Charbonneau,
Analysons votre raisonnement : « Il est difficile de contrecarrer la propagande médiatique de masse en utilisant Twitter. Dans un journal, le titre fait la moitié (sinon plus) de l’impact de la nouvelle. »
N’y a-t-il pas là contradiction ? Si la propagande de masse se trouve en majorité dans le titre… On peut la confronter en utilisant 140 caractères !
Notre premier réflexe peut bien être que « c’est dommage » que les gens ne prennent plus le temps de lire… que… « On se préoccupe fort peu de connaître le fond des histoires et des dossiers. On nous habitue plutôt à juger rapidement et "radicalement". »
Mais ensuite, que faire ??????? De la prédication en faveur de la lecture studieuse d’antan ??????? Ou bien s’a d a p t e r ?…
Voulons-nous dire L’INDÉPENDANCE EN MARCHE à 2,000 lecteurs convertis ou en informer d’un clin d’œil 2 millions de personnes qui se font dire L’INDÉPENDANCE EST DÉPASSÉE par la Gescacratie ?
Les adeptes de Twitter sont vites : une idée semée, ils peuvent la faire germer, en se référant aux volumes de base. Et ils communiquent instantanément, lisent dans la paume de la main, et répondent aussi vite.
Attention à notre premier réflexe, qui peut facilement être jugé d’une autre époque !
14 juin 2010
Monsieur Bousquet les skandinaves parlent des langues très difficiles à apprendre. Ces mêmes langues, sont parlées par une nombre limité de personnes sur le globe ce qui les obligent à l'apprentissage d'une obligatoire langue seconde pour s'ouvrir au monde.
On ne peut comparer la situation d'une langue comme le français par rapport au suédois. Cela n'a pas de bons sens!Le français ne nous isole pas, bien au contraire.Les langues skandinaves n'ont pas la même influence que la langue française sur la planète voyons-donc!
La langue française est une langue forte et partagée par 200 millions d'individus.Je vous invite à lire mon intervention sur VIGILE suite à l'article de Jean-François Vallée. Aussi pour ceux et celles que le sujet intéresse, je leurs recommande fortement la lecture d'un essai écrit par Julie Barlow et Jean-Benoît Nadeau, LA GRANDE AVENTURE DE LA LANGUE FRANCAISE, chez Québec Amérique.
En terminant, avez-vous écouté l'anglo-québécois Thomas Mulcair la semaine denière lorsqu'il plaidait à Christiane Charette pour un renforcement de la Charte de la Langue Française et qu'il affirmait que c'étais le français qui était en danger sur l'ile de Montréal? C'est le monde à l'envers,lorsque j'entends le francophone Deltell, je me désole!
14 juin 2010
J'aimerais informer monsieur Deltell que la Chine a choisi récemment, d'adopter la langue française dans le cadre de ses échanges diplomatiques. Je l'invite donc à diversifier ses sources d'information en carburant un peu moins à Sylvain Bouchard de la radio-facho de Québec.
14 juin 2010
Fermer et déconstruire la centrale nucléaire civile de Gentilly 2
[« Le gouvernement du Québec a décider de rénover sa seule centrale nucléaire,Gentilly 2,au coût de plusieurs milliards,argent qu’il devra emprunter.
Nous devons absolument arrêter ce projet.Il n’est pas trop tard pour agir. Les seules choses sur lesquelles Hydro-Québec travaille en ce moment sont l’agrandissement de l’aire de stockage de déchets, qui est nécessaire de toute façon, et la préparation ultérieure du projet de reconstruction.
À l’encontre de la croyance populaire, un réacteur nucléaire n’est pas essentiel pour la production d’isotopes radioactifs médicaux.
Des accélérateurs/cyclotrons situés à proximité des hôpitaux pourraient alternativement être construits à moins du dixième du coût requis par un réacteur nucléaire. Ils ne génèrent pas de déchets nucléaires et n’utilisent pas d’uranium hautement enrichi.
L’Université de Sherbrooke possède d’ailleurs son propre cyclotron et a démontré sa capacité de produire les isotopes médicaux.
Il n’y a au monde aucune solution satisfaisante pour le stockage à long terme des déchets nucléaires.
L’énergie nucléaire n’est pas une énergie verte . »]
Source ; Éric Notebaert Md et une trentaine de Co-signataires ,l’Aut’Journal,1 juin 2010
14 juin 2010
Vos propos me désolent, avec ent n'est-ce pas? Mille excuses pour cette faute.
13 juin 2010
M. Plourde,
Je comprends bien, et je partage en grande partie, votre point de vue, et c'est ce deuxième texte que vous auriez dû publier en premier.
Patrice
13 juin 2010
Monsieur Deltell mélange les carottes avec les oranges. Comment peut-on honnêtement comparé la situation linguistique des suédois et des québécois.
D'abord, les suédois parle une langue partagée par 6 millions de locuteurs sur la planète terre ce qui les obligent à apprendre une langue seconde afin de s'ouvrir aux autres. Aussi le suédois est une langue excessivement difficile à apprendre ce qui en fait une langue stationnaire, qui ne progresse pas. Les québécois partage une langue universelle et internationale avec 200 millions de personnes. Lorsque les québécois parlent le français; ils ne sont pas isolés comme les suédois, franchement!
Le français est la deuxième langue officielle de l'Organisation des Nations Unies. Elle est une langue reconnue dans l'UE. Elle est la langue des élites et des intellectuels. Tous les américains qui ont un peu d'allure envoient leurs enfants apprendre le français et je ne parle pas des Reagan et des Bush. Je parle des américains cultivés qui voyagent et qui aiment ouvrir leur esprit à autre chose que Disney. Il y a d'ailleurs aux États-Unis des centaines de classe d'immersion du Français. Etes-vous au courant de l'ouverture d'écoles françaises exclusives dans certains quartiers de New-York. Saviez-vous que la demande est tellement forte qu'il y a des listes d'attente. Vous devriez quelques fois écouter Christiane Charette à la radio de Radio-Canada afin de vous mettre à jour et laisser de côté pour un moment, la radio-poubelle 93,3 de Québec. Nous avons eu droit dernièrement, à un reportage très intéressant sur la forte demande des gens de New-York pour l'école française.
Donc, le français est la langue seconde la plus enseignée sur tous les continents actuellement et qui progresse le plus rapidement sauf au Québec mon cher monsieur Deltell et je vois bien que nous ne pouvons pas compter sur vous pour la défendre ou la faire progresser n'est-ce pas? Et ça siège à l'Assemblée Nationale du Québec, la seule législature francophone d'Amérique!
On perçoit aussi votre ignorance crasse en ce qui a trait au sort subit par les communautés de langue française sur le continent américain. Toutes les communautés francophones majoritaires de l'ouest canadien ont été complètement assimilées. Les franco-manitobains vivent aujourd'hui en anglais.
Savez-vous comment les franco-américains ont perdu leur langue? Ils possédaient à l'origine leurs propres écoles. Puis pour accommoder la communauté irlandaise qui était elle aussi catholique, ils acceptèrent l'ouverture des classes anglophones dans leurs écoles francophones. Puis ce fut deux classes, puis trois jusqu'au jour où leurs écoles françaises ont changé de statut et sont devenues des écoles bilingues monsieur Deltell. La prochaine étape fut qu'elles devinrent des écoles anglaises. Le bilinguisme institutionnalisé est toujours l'étape qui précède l'unilinguisme. Le même phénomène s'est produit lorsque les églises catholiques francophones de la Nouvelle-Angleterre ont offert des messes bilingues. On connait la suite!
Je pense monsieur Deltell que vous n'êtes ni un imbécile, ni un traître aux vôtres. Je pense que vous êtes tout simplement un inconscient comme malheureusement beaucoup de mes compatriotes. Vos propos venant d'un député du Québec me désole!
Denis Julien Lotbinière
13 juin 2010
Bonjour M. Patrice:
Le but de ma projection est de susciter la réflexion sur l'importance de la dignité humaine.
L'attitude collective des Québécois est irresponsable. Elle correspond à un suicide collectif. Un désastre, on lègue une mer d'humiliations à nos enfants.
Par le traité dit de l’Approche commune, nous assistons passivement à la deuxième déportation massive de citoyens de ce pays par expropriation au lieu de bateaux, voir, http://www.vigile.net/Vivre-libre-ou-disparaître, et, http://www.ameriquebec.net/actualites/2008/09/24-montreal-le-traite-de-lapproche-commune-va-te-faire-mal-2.qc.
Nous rejetons notre droit à l'égalité, la fraternité et à l'indépendance pour nous soumettre à la volonté de multinationales sans condition.
Notre pays détruit notre culture sans merci et sans remord sachant très bien ce qu'il fait et qu'il s'en excusera lorsque le mal sera fait sans vraiment changer d'attitude, ni véritable regret.
Comme Félix Leclerc à dit:
La meilleur façon de tuer un homme, c'est de l'empêcher de travailler.
Nous qui avons un emploi, refusons de comprendre l'écrasement planifié des plus faibles de notre société dont nous ferons les frais. Les contraintes appliquées contre nous vont faire éclater notre système social.
Le loyer des logements va suivre à moyen terme l’augmentation du coût des propriétés. La privatisation de nos actifs va entraîner la hausse générale des tarifs d’électricité et de bien d’autres. C’est la loi du rendement et du profit sur le capital qui va s’appliqué.
Les citoyens trop endettés et à trop faible(s) salaire(s) auront beaucoup de difficultés à s’en sortir.
Un fort pourcentage de citoyens ayant encore la dignité de travailler pour vivre au lieu d’être au crochet de la société vont devoir s’y soumettre et l’état devra augmenter sa charge sociale et nos impôts.
Un goulot d’étranglement est mis en place tout doucement sur notre économique sans qu’on en prenne conscience.
La perte de nos leviers économiques et notre manque d'ambitions dans la création de nouveaux projets dans des domaines d'avenir comme:
Le pétrole du St-Laurent laissé à d'autres,
La récupération selon une structure intelligente de nos terres agricoles abandonnées, voir l’exemple suivant : http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/energie-et-ressources/201006/11/01-4289200-terres-a-louer.php?utm_source=bulletinLPA&utm_medium=email&utm_campaign=retention
Les éoliennes qu'on laisse exploiter par d'autres,
La production d'hydrogène, le pétrole de demain 100% recyclables que l'Amérique attend et qui pourrait permettre au Québec de jouer un rôle important en Amérique et dans le monde.
Etc. etc..
Ce sont tous là des bras de levier potentiels, tout comme l'a été l'Hydro en son temps, capables d'attirer des millions d'autres individus à nous suivre dans un Québec dynamique et qui nous ressemblera culturellement.
Ce gouvernement s'acharne à détruire tout ce que l'on a bâtis et à transférer le pouvoir de nos actifs vers des multinationales amis des fédéraux sous le couvert d’ottawa, une véritable invasion:
1. Transfert unilatéral de la propriété de nos territoires vers un petit groupe d'individus sélectionné.
2. Coupures des subventions à la recherche.
3. Coupures des subventions aux artistes et organisations culturelles afin d'angliciser nos citoyens au point ou on ne se reconnaît plus à la St-Jean;
4. Écrasement de notre fierté dans des "Accommodement raisonnables". Etc…
D'autres structures sont mises en place contre nous. Tous le Québec devient peu à peu, une grosse municipalité Canadienne sans droit de regard sur la gestion des actifs qu'on a acquis et développés.
1. Le droit du Québec de percevoir des impôts sera un jour contesté au profit d'un sous groupe et de la fédération.
Le principe: Pas de taxation sans représentation, en viendra à ne plus s'appliquer pour nous, c'est le but recherché par l'immigration à Montréal et les Accommodements "irraisonnables". La perte de notre majorité en sera la cause.
2. Québec deviendra de plus en plus un territoire Amérindien sous la tutelle Canadienne et non plus une province, le droit de représentation constitutionnel des citoyens habitants nos territoires sera contester et finira par être remplacer par un droit de consultation sans droit de participation réel.
2. Le rapatriement à Ottawa du droit de gestion sur les valeurs mobilières de toutes les provinces aura un impact pan canadien,
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/services-financiers/valeurs-mobilieres--flaherty-peaufine-son-projet-de-commission-unique-/513981
En conclusion:
Le gouvernement Charest s'est fait élire sous de fausses représentations.
Il a infiltré l'état du Québec de partisans fédéraux dans tous les postes clés. Ces gens utilisent ce pouvoir délégué comme un marteau piqueur pour démolir nos structures, politiques, économiques et sociales.
L'impact sera majeur non seulement au Québec mais se fera sentir dans tout le pays. Une centralisation de plus en plus poussée et contre nature est en cours.
Nous assistons, impassible, à la mondialisation de notre économie par la prise en charge de l'état par les multinationales, aux dépends des intérêts de la démocratie et des citoyens.
Les actifs de l'état sont doucement transférés vers des intérêts privés ou la règle du profit passe avant le bien-être des citoyens.
La seule porte de sortie pour les Québécois, tout comme pour les Canadiens est de revenir à l'essence même de la démocratie.
Il faut se conscientiser et se révolter de la manipulation des droits de votes trafiqués des citoyens. Nos élus promettent une chose et font l'inverse impunément et systématiquement.
Ces gestes vont directement à l'encontre des intérêts généraux du peuple, il ne reste qu'une solution, se lever debout tous ensemble et mettre le poing sur la table.
Le gouvernement Suédois ou Norvégiens a dû imposer le droit de vote à ses citoyens sous peine d'amendes afin de forcer le peuple à conserver un esprit critique envers ses élus.
Notre avenir à tous dépend de nos actions actuelles.
Selon la procédure de résolution d'un problème décrite dans mon texte, plus nous attendrons, plus le risque de violences sera élevé.
Merci d'avoir pris le temps de me faire votre commentaire.
Je l’apprécie sincèrement.
Jean-Pierre Plourde.
13 juin 2010
Monsieur Poulin
Merci pour ce texte clair, d’une grande rigueur et qui m’incite à faire connaître ma position face à l’Appel citoyen du 20 mai.
Mon implication dans le collectif du 5 mai me fut inspirée par les interventions de plusieurs participants à la tribune libre de Vigile qui, depuis quelques mois, nous répétaient que les citoyens devaient se réapproprier l’idée d’indépendance en réalisant qu’elle ne se ferait que s’ils s’en occupaient.
Ma première intervention à ce sujet fut une « Lettre à Monsieur Le Hir » le 25 avril. Par la suite, je suis intervenu à quelques reprises pour répondre à d’autres intervenants dont monsieur Barberis-Gervais, qui aujourd’hui affirme que ma situation, par rapport à l’Appel citoyen du 20 mai, est fausse ou ambiguë.
Ceux qui me connaissent bien savent que je n’ai jamais été un partisan de l’étapisme et que les référendums, à moins qu’il s’agisse d’une élection référendaire, m’inspirent encore moins confiance. Cependant, malgré la position plus ou moins claire du collectif du 5 mai concernant cette question, et malgré les critiques de certains d’entre nous concernant sa forme, par solidarité avec le collectif, j’ai accepté de le signer et le présenter sur Vigile, me rendant ainsi à la volonté de la majorité des ses participants.
Chacun de nous, en tant qu’individu et citoyen, avons nos conceptions de ce qu’est la liberté d’expression et sommes en droit d’adhérer collectivement ou individuellement aux propositions qui nous sont faites à l’occasion du lancement d’un appel comme celui que nous avons lancé le 20 mai dernier.
Aujourd’hui, il m’apparaît nécessaire de revenir sur les éléments qui me semblaient (et me semblent toujours) essentiels quant au désir qu’est celui des indépendantistes dont je suis, de vouloir faire « le pays). Ainsi sera clarifiée, je l’espère, ma position par rapport au collectif du 5 mai.
“Pour nous citoyens, que signifie : « Les citoyens doivent se réapproprier l’idée d’indépendance en réalisant qu’elle ne se fera que s’ils s’en occupent »
Les citoyens, c’est nous tous.
Le « Ils » n’existe qu’en tant que la somme du je, tu, il. C’est tous ensemble que nous sommes les citoyens. Personne n’est au-dessus des citoyens parce que chacun de nous formons la nation. On nous a habitués à penser que les politiciens que nous élisons devraient bien faire les choses parce que le sachant mieux que nous. Or ce qui convient, c’est ce que nous, citoyens qui formons la nation et qui en sommes l’autorité démocratique suprême, voulons que soit cette nation. Nous ne devrions jamais oublier que même si nous laissons tout pouvoir au parlement, nous ne devons jamais renoncer au nôtre. En nous laissant endormir par la partisanerie et les idées de gauche / droite / centre /centre-ci /centre-ça / rouges / bleus / vert / etc., nous avons tendance à oublier qui nous sommes et à abandonner nos droits aux mains d’individus qui, comme nous, ne sont pas infaillibles et ont parfois tendance à s’arroger des privilèges que nous ne leur avons jamais consentis.
L’heure est venue de revenir à l’essentiel, c’est-à-dire à la raison même de notre existence en tant que peuple et nation, et de définir les bases de notre devenir en prenant conscience de ce que nous sommes et des droits que sont les nôtres.
Ainsi, nous devrions tous être d’accord pour reconnaître que nous sommes une nation et admettre:
1- La réalité du territoire national du Québec, actuellement appelé la « Province de Québec ».
2- L’autorité démocratique suprême du peuple québécois, que collectivement nous sommes, nous rendant ainsi souverains sur notre territoire national.
3- La primauté de cette autorité démocratique sur notre territoire national du Québec.
4- L’irréductibilité du territoire national du Québec : le Québec étant indivisible et devant géographiquement demeurer tel qu’il est.
Les gouvernements sont élus par le peuple, c’est-à-dire par nous, et si nous avons le sentiment qu’ils ne respectent pas notre volonté démocratique, nous sommes en droit d’exiger d’eux des changements d’orientation ou d’en mettre un autre en place lors d’une prochaine élection.
Ainsi, dans le contexte actuel, compter sur un éventuel gouvernement pourrait vouloir dire que nous, le peuple souverain, conscient que nous sommes l’autorité démocratique suprême, réalisons qu’il est urgent d’unir nos forces afin d’élire un gouvernement indépendantiste qui aurait pour mandat de réunir une constituante, formée de tous les députés québécois ici même au Québec et a Ottawa, tous partis confondus, afin de rédiger la constitution qui garantirait nos droits, devoirs et privilèges, et qui règlerait les aspects légaux découlant de notre séparation d’avec le Canada, tout en s’assurant de la reconnaissance internationale du « Pays du Québec ».
Face aux divisions partisanes qui peuvent affaiblir le poids politique des forces indépendantistes, deux solutions s’offrent à nous quant à l’élection de ce gouvernement:
1- Soit l’appel à la mobilisation par l’union de nos forces citoyennes et politiques, pour la mise en place d’une coalition des tous les partis politiques souverainistes et la création d’un programme de gouvernement de coalition de souveraineté du peuple et de l’État Québécois.
2- Soit l’appel à la mobilisation citoyenne, afin d’assurer l’élection du parti indépendantiste le plus susceptible de répondre à notre désir de réaliser l’indépendance nationale du Québec.
Pour y arriver, nous devrons :
1- Diffuser un appel au peuple conduisant à la mobilisation générale afin de faire l’union de nos forces pour mettre en marche l’une au l’autre des deux approches suggérées.
2- Prendre individuellement conscience de nos responsabilités, dans l’esprit de la nation, à l’égard de notre droit à la souveraineté, en réalisant par quelles étapes nous devrons passer afin d’y parvenir.
Une démarche comme celle-ci fait appel à la maturité des personnes qui désirent s’y engager et à leur sens des responsabilités. Une nation ne peut devenir forte et autonome que si les individus qui la composent sont habités par un sentiment d’appartenance et se savent pris en considération. Autrement, le sentiment d’appartenance fait place au repli sur soi et au mépris de la chose politique. Il y a donc, de la part de ceux qui désirent participer à l’élaboration et à la mise en place d’un projet de pays comme celui que nous poursuivons depuis si longtemps, la nécessité de réfléchir en profondeur sur les différents points énumérés, en gardant toujours à l’esprit les principes fondamentaux qu’ils mettent en lumière et qui se retrouveraient exprimés, expliqués et revendiqués dans un appel à la nation. Après plus de trois semaines maintenant, je réalise que bien des aspects de l’appel du 20 mai sont l’objet de questionnements ou d’avis contraires. Tant mieux, ça nous démontre de façon probante que la démocratie est en marche et qu’un débat d’idées sur les questions qu’il soulève s’ensuit, ce qui ne peut que nous amener à mieux définir ou à mieux préciser notre pensée. Je ne suis ni juriste, ni sociologue, ni constitutionnaliste. Les points de droit ou les questions relatives à la légitimité de l’état canadien, tout autant que celle du gouvernement québécois, devront être mieux définis et à cet égard, les objections de monsieur Barberis-Gervais ne sont pas sans être d’un grand intérêt.
L’appel citoyen du 20 mai constitue une première tentative d’éveil pour y parvenir et, comme l’écrivait « Grand-papa » le 11 juin en réponse à monsieur Barberis-Gervais : [… il faut bien commencer quelque part…].
Je ne renie donc en aucune façon ni ma signature, ni ma participation à l'appel du 20 mai, mais en même temps, je ne rejetterai aucune option qui irait dans un sens différent tout en me donnant le droit d’en juger et d’en discuter avec ses instigateurs.
Claude G. Thompson
13 juin 2010
...tout simplement, MERCI !
Claudine MÜLLER, Bruxelles
( IMNRC-NewPOL Network Belgium, national leader )
13 juin 2010
M. Plourde,
J'ai lu votre texte jusqu'à la dix-huitième ligne. Ce parallèle entre l'avortement et la question de l'indépendance est absurde, alambiqué, et inutile.
Ces longs détours pour en venir à la description de notre situation sont laborieux et, ça nuit à l'expression des idées qui suivent peut-être la dix-huitème ligne.
Quand vous êtes arrivé à la partie de l'opinion du foetus exposant son point de vue sur notre situation, je ne me suis pas dit : "Wow! Quel rebondissement inattendu! Qu'est-ce qu'il écrit bien." J'ai simplement arrêté de lire.
Patrice
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!