Contre « l'incurable inquiétude », Gesca nous trompe et nous mystifie
20 septembre 2010
M. Laporte
Le Canada se perpétue sur la base de plusieurs mensonges : le bilinguisme en est un avec des francophones assimilés partout au Canada et une langue française en recul par rapport à l’anglais à Montréal. Un pays ne peut pas durer quand il est fondé sur le mensonge et l’imposture. C’est une question de temps : voilà pourquoi nous devons être des marathoniens de l’indépendance et rester calmes devant les manipulations de l’information.
André Pratte est un beau cas d’aveuglement volontaire. Avez-vous envoyé votre texte à La Presse ? Il ne sera pas publié. C’est ça qu’on appelle le contrôle de l’information.
Vous avez parlé "d’éditorial tendancieux et insidieusement malhonnête". C’est bien dit. Le problème grave de la langue à Montréal est une des motivations en faveur de l’indépendance. Alors, il faut le minimiser et dire que nous exagérons. Et aller jusqu’à le nier.
La présidente de l’office de la langue française France Boucher s’est donnée la même mission. Elle a comparé les experts dans le domaine à une soue à cochons. André Dicaire (ex-sec.gén. du gouvernement) a dit devant la Commission Bastarache que le conseil des ministres libéral faisait 800 nominations par décret par année. (Faites le calcul : 800 X 8 : 6400 "libéraux" de la belle famille libérale compétents bien sûr qui sont passés par le bureau du premier ministre par l’intermédiaire de Chantal Landry sous les pressions des Franco Fava, collecteurs de fond pour la parti libéral)
France Bouchée (erreur volontaire : France Boucher) est une de ces nominations. Elle a été nommée pour sa compétence, évidemment. Elle va bien avec la nounoune ministre de la culture Christine St-Pierre qui s’est assis sur des études avant la tenue de la commission parlementaire sur le nombre d’immigrants que le Québec peut intégrer par année. On a dit 55,000 mais ce devrait être autour de 40,000 et encore.
Samedi, on a refusé du monde au Centre Pierre Charbonneau. Les médias ont mal rendu compte de cet événement.
Salutations.
Robert Barberis-Gervais, 20 septembre 2010
p.s. A Québec, quand on défendait la langue française pendant le 400è, Daniel Gélinas parlait "d’obsessions péquistes" Ça se rapproche de "l’incurable inquiétude". A se mettre la tête dans le sable comme ça comme l’autruche, on s’expose à recevoir de bons coups de pied dans le cul. Ils peuvent compter sur nous, implacablement.