L'immigration massive au Québec: une garantie en béton pour l'unité canadian
20 août 2011
Bravo, vraiment bravo. J'aurais pu écrire votre texte de la première à la dernière ligne tellement je partage tous vos points (j'ai souvent écrit sur tout ça)
Sur ce que les immigrants pensent vraiment de nous, je vous invite à aller lire les commentaires de La Tribune de jeudi dernier. Ca portait sur les cotas d'immigration
http://www.radio-canada.ca/emissions/la_tribune/2011/chronique.asp?idChronique=168855&autoPlay=##commenter
Envoyé par Mathieu Fregeau de Seattle
19 août 2011 à 03 h 38 HAE
Il y a beaucoup de xénophobes au Québec. Trop. La majorité des québécois ont peur des immigrants. C'est exactement le problème. Les québécois francophones de race blanches croient qu'ils ont un droit supérieur sur les autres races, parce qu'ils étaient "les premiers", en oubliant volontairement les autochtones (évidemment une autre race "inférieure") et en oubliant bien sûr qu'ils se sont fait planté par les anglais sur les plaines d'Abraham.
Je ne crois pas qu'il existe ailleurs en Amérique du Nord un Comité sur des règles d'assimilations aussi conservateur et inutile qu'au Québec.
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Envoyé par Cédric Bardoux de Montréal
18 août 2011 à 21 h 04 HAE
Le québec souffre d'un très gros malaise envers les immigrants parce que les québécois sont déjà divisés entre eux-même: le québécois veut nous intégrer mais le souverainiste veut nous assimiler. En tant qu'immigré maintenant canadien, je trouve lamentable cette attitude de la minorité de vouloir arracher le coeur des hommes pour y planter un drapeau à la place. Le nationalisme tue les hommes, il créé des frontières; tant que les gens ne le comprendrons pas, inutile de rêver à une meilleure compréhension entre les hommes.
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Envoyé par Katia Alves de Montréal
18 août 2011 à 20 h 10 HAE
Quelques questions et possibles solutions :
1. Question de langue… Les Maghrébins, les Africains, sont des francophones par excellence. Souvent ils parlent mieux que certains Québécois, qui sont soumis – tant à l’oral qu’à l’écrit – à l’anglicisation continue de leur langue.
2. Les Québécois doivent davantage s’impliquer dans le quotidien pour aider les nouveaux arrivants à s’intégrer, leur montrer leur culture, leur identité pour éviter la sortie vers le multiculturalisme, qui mène à la constitution de ghettos. Les Québécois doivent être des marchands de leur propre langue, savoir « vendre », dans le meilleur sens du terme, leurs idées et leur identité.
3. Côté travail... Pour quoi pas engager quelqu’un avec un anglais faible mais l’encourager ? On apprend une langue dans la vie quotidienne. Je dis ça, parce que j’étais récemment à Vancouver et j’ai vu à l’Art Gallery of Vancouver des employés ont été embauchés… même si leur anglais était de niveau débutant.
4. On ne peut pas oublier que les vrais Québécois sont les amérindiens qui sont complètement oubliés, tant au Canada qu’au Québec. À mon avis, il y a quatre solitudes : les Canadiens anglais, les Canadiens français, les autochtones et les immigrants. La question que se pose : si on vit séparés, en ghettos avec notre peur de l’autre, où va-t-on arriver? On connaît la réponse…