M. Michaud,

J'ai toujours été impressionné par votre grande érudition. Et encore une fois, vous m'en apprenez.

Les 18-35 ans devraient vous prendre comme modèle plutôt que de prendre comme modèle le Elvis Gratton de service au micro des radios à Québec.

Quand bien même que ce serait le Pape ou le Bon Dieu qui aurait nommé PKP à la tête d'Hydro-Québec, qu'est-ce que vous voulez que cela nous fasse? On s'en fout.

Tout ce que je dis est simple :

1 - Pauline Marois n'a pas le charisme qu'il faut pour amener le peuple québécois à son indépendance et elle n'en n'a pas non plus la volonté. Actuellement, elle nuit et à la cause et à son parti. Il y a juste les aveugles, les sourds et les fafans qui ne s'aperçoivent pas.

2 - PKP serait une personne intéressante car pour les québécois il représente quelqu'un qui a réussi en affaires et en plus il possède un empire médiatique qui ferait contre-poids aux médias fédéralistes de Power Corp. Cela aussi il y a juste les idiots et les fafans qui ne s'en aperçoivent pas.

3 - Mettez PKP à la tête du PQ et vous venez de changer toute la dynamique politique au Québec. Le PLQ Couillard et la CAQLegault se feraient planter pas à peu près.

4 - L'indépendance de la patrie n'est ni à gauche ni à droite. Elle est en avant, dit mon ami Bernard Landry et il a raison.

5 - Le Québec a besoin d'un personnage qui va conduire le peuple québécois à son indépendance. Il n'a même pas besoin d'occuper une fonction officielle une fois l'indépendance faite. On lui demande juste d'amener le peuple québécois à son indépendance, de convoquer une constituante et de retourner à la vie civile.

6 - Me semble que cela ne prend pas un dictionnaire pour comprendre cela.

7 - Chose certaine ce n'est pas Pauline Marois qui est capable de faire cela. Elle n'est même pas sûre de remporter les prochaines élections provinciales et elle n'a aucun projet de pays à mettre sur la table. C'est le vide absolu,

Message à S. Sauvé.

Je suis tout à fait sérieux. Je ne connais pas PKP et je sais que c'est un homme de droite. Mais je m'en fous complètement s'il est capable d'amener le peuple québécois à l'indépendance et convoquer une constituante.

Le reste se fera selon de nouvelles règles du jeu.

Comment les gens peuvent être aussi idiots pour ne pas comprendre des choses aussi évidentes que cela?

Pierre Cloutier

Nous sommes dans le décor, et pour longtemps.

Je m'imagine député du PQ. Ou plus modestement, président d'un exécutif de comté. Militant d'une cause qui t'oblige à ravaler parce que le gouvernement est minoritaire. Gestion provinciale oblige. Mais tu assistes à des décisions qui font poule-sans-tête qui vire à gauche, à droite, piétine et s'écrase. Et la bête de se relever et de se mettre à tourner en rond. En prime, les gaffes en série qui te compliquent la vie. Mauvais karma.

Un ami, avec qui je partage, un ex de QS, orphelin comme moi politiquement, m'a dit: le PQ se devait de foncer pour affirmer sa posture. Au diable la CAQ, m'a-t-il dit. On ne parlait pas du PLQ: oublions-le pendant qu'il n'a pas de chef. Donc, le PQ fonce, y va par décrets tant qu'il peut, propose des lois avec du tonus. La CAQ n'en peu plus: elle obtient un minimum, ou bedon elle renverse le gouvernement. Mon ami, qui fut un cofondateur de QS, mais qui n'est plus à QS, a raison: dans une situation de crise politique larvée comme nous vivons présentement, le PQ se devait de brasser la cage.

La CAQ aurait renversé le gouvernement? Peut-être. Peut-être pas. Une autre élection? Celle-là aurait eu le mérite d'être claire. Le PQ revient, ou il mange ses bas. Et s'il revient encore minoritaire, alors là, il aurait pu gouverner comme s'il avait été majoritaire pendant un bon bout de temps. Peut-être même aurait-il pu atteindre la majorité. Mais ceux qui pourraient oser dans ce parti sont menottés.

Je sais, c'est «irresponsable» de penser comme ça. Je crois sicèrement qu'il fallait «forcer» la démocratie, obliger les citoyens à se prononcer. Réveillez-vous et choisissez!

La posture, la stature, un programme réaliste tout en étant audacieux, voilà ce que le PQ doit afficher comme image. Et surtout affirmer sa volonté de faire.

Pour l'heur, il tergivesse, patine croche et la cheffe insécurise ce qui a de valable dans le parti, et donc tout le reste.

La nation est mal barrée.

Nous en sommes là. Et nous devrions presque remercier nos politiciens professionnels de nous avoir forcé à en être là. Une fois que notre réelle indépendance sera acquise, y comprit de notre dépendance aux politiciens professionnels, aucun retour en arrière ne sera possible. Plus jamais le Peuple ne voudra confier son pouvoir souverain à un petit groupe de représentants élus soumis à des intérêts supérieurs.

Votre texte est sobre, sensible. Vous êtes membre de QS, j'ai une carte du PQ qui traîne quelque part. Peut-être que c'est mon texte publié hier sur Vigile qui vous a amené à vous exprimer. Ou peut-être pas.

Quand j'ai appris la défaite d'Alexande Leduc, cela m'a mis un peu à l'envers. Je ne demandais pas mieux que QS entame un certain redressement concernant la question nationale. J'aurais voulu davantage d'ouverture concernant les alliances. Ce n'est pas parce que le PQ snobe QS qu'il faut répliquer en se montrant aussi snob que lui. Mais voyez-vous, on ne saurait faire de quartier à un parti aussi néolibéral que le PQ...

Qu'on dénonce le PQ quand il veut réaliser des économies de bout de chandelle en ciblant les assistés sociaux de 55-58 ans, c'est parfait. Mais quand on dénonce le moratoire sur le gaz de chiste parce que celui-ci n'inclut pas obligatoirement le pétrole de chiste, je dis attention: à tout vouloir, on isole ce gouvernement - imparfait selon nos valeurs réciproques - et on le livre bêtement aux bons vouloirs de la CAQ et du PLQ. Si QS ouvait mieux doser, ce serait déjà ça de gagné. Pas pour le PQ, mais pour le bien commun, tout simplement.

Continuez votre travail, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du parti. Peut-être que l'entêtement lucide dont vous faites preuve finira par porter fruit.

Je vous souhaite un jour de ressentir ce plaisir lorsque son pays est représenté dans un tel événement mondial, où il n'y a aucune gêne à être fier et nationaliste!

Mon propos sur ce sujet pourrait laisser sous-entendre que seul l'intérêt mercantile prime dans cet investissement dont on ignore malheureusement les plans et devis mais comme je l'ai souligné, on veut faciliter l'accès aux visiteurs et c'est tant mieux.
Je n'ai jamais été plus loin que Sault aux moutons sur la Côte Nord et espère me rendre un jours vers ce lieu magique à condition que les maringouins me laissent la vie sauve jusque là.

Y a-t-il vraiment possibilité de faire la souveraineté, c'est à dire d'avoir un pays, dans une époque où il n'y a que l'argent qui compte?

C'est la question que je me pose.

La dictature de l'argent touche tous les aspects de la vie des gens.

Et l'argent est un facteur, non pas de solidarité, mais de division alors que tous sont en lutte les uns contre les autres pour arriver à la richesse ou tout simplement pour survivre.

Je me souviens que dans l'une de ses chroniques à l'époque dans le journal de Montréal, Pierre Bourgault, pourtant un souverainiste convaincu, avait dit qu'il trouvait tellement épouvantable la situation économique des plus démunis au Québec qu'il renoncerait même à la souveraineté si on lui donnait l'assurance que le problème de la pauvreté serait définitivement résolu.

Dans une société où l'argent ne serait pas la seule valeur, il y aurait davantage possibilité pour les valeurs de nation, d'ethnicité et de culture de s'affirmer et ainsi permettre la création d'un pays québécois.

Mais la seule valeur de notre société étant l'argent, nous sommes désunis en tant que peuple à cause de la compétition pour l'argent, donc moins susceptible d'arriver à la réalité du pays.

Dans le livre La créature de l’île Jekyll, l’auteur, Edward Griffin, explique comment se servir du pouvoir et de l’argent pour contrôler les groupes et les institutions, en achetant l’autorité et l’emprise des gens qui les dominent. Ce procédé consiste à corrompre des politiciens, des partis politiques, des réseaux de télévision, des réseaux câblés, des journaux, des magazines, des agences de publicité, des agences de presse, des studios cinématographiques, des universités, des syndicats de travailleurs, des organismes religieux, des associations commerciales, des institutions à but non lucratif, des sociétés multinationales, des mouvements de scoutisme pour garçons et filles et ainsi de suite. En fait, n’importe quel groupe qui exerce une influence constitue une cible parfaite pour accroître ce contrôle. Les acquéreurs dont il est question dans cette leçon, ont beaucoup d’argent pour se procurer ce contrôle.

Peu importe le pays, ce sont ces groupes d'intérêt qu'il faut viser. Harper, tout comme la monarchie, n'est qu'un mannequin.