La patrie est en danger
28 mai 2013
M. Le Hir,
Assurer l’avenir du PQ comme du Québec, ça passe au moins par 2 mesures qui tardent à se FAIRE :
1- Ouvrir « notre » fenêtre médiatique, la seule possible, Télé-Québec, en mandatant politiquement ce réseau national d’informer en émissions d’affaires publiques et bulletins de nouvelles les Québécois sur l’actualité et leur avenir.
Déjà, cela garantirait d’une couverture médiatique objective par rapport aux médias en guerre contre l’indépendance et la gouvernance péquiste elle-même. Cela permettrait fortement de conscientiser la population sur les enjeux socio-économiques de l’indépendance du Québec (les vidéos de Jean-Jacques Nantel constituent un bon repère de faits concrets à exposer au peuple).
2- La seconde mesure, pour assurer une force du vote de l’ethnie québécoise et de ses alliés par adoption : fermer le robinet de l’immigration. Cette urgence, ce qui m’étonne en terme comptable de cette gouvernance toute en concept déficit-zéro de mesures, ne semble pas évidente pour le PQMarois. Pourquoi, donc ?!
Sans ces mesures, voter pour le PQMarois, c’est attaquer mon intelligence de citoyen et d’honnête stratège des communications.
M. Le Hir, vous faites ressortir notre triste réalité de voteur-perdant : voter par défaut d’avoir mieux et contre les oppositions fédéralistes à tout prix, non pour un parti qui défend haut et fort la cause.
Même pour voter, nous ne sommes pas libres : le PQMarois est désormais néolibéraliste mondialisant, anti-social-démocrate, et désidentitaire, tout ce qu’il y a de plus libéral. Voter pour ce parti, s’il ne change pas la donne, c’est aussi être masochiste. Nier frénétiquement, comme certains ici, la gauche et la droite, fait sans doute partie d’un déni qu’il n’y a plus que de la droite, désocialisante et prédatoriale pour nous conduire à toutes les dépendances sauf une démocratie véritable.
Voter n’est plus démocratique, c’est éviter le pire de la déstructuration monétaire et multinationale d’une nation par l’ultralibéralisme invasif. Nous entrons dans la phase réductrice, régressive, non plus progressive de l’humanité à travers notre nation. Sauter dans ce vide, M. Le Hir, cela ne se fait pas en criant PKP !
À remettre toujours notre intelligence et celle du peuple à plus tard et entre les mains d’un parti négateur, nous allons tous et toutes virer fous.
L’horloge du PQMarois tourne à l’envers de toute victoire, à lui de l’ajuster pour marquer la marche d’un peuple vers son avenir, vers l'avant et nettement à gauche de ses mesures anti-sociales, marchandes et politiquement désorientées.
Cristal de Paix