Défense de la langue française.

What is your problem Mr. Macpherson?

Le sophisme malicieux de certains journalistes...

Tribune libre

Comment réagiraient les londoniens si plus de 50% des commerçants leur adressaient la parole en français et que la langue française deviendrait peu à peu la langue d'usage des immigrants en Angleterre? Ils n'accepteraient jamais une telle situation et ils auraient raison de se battre pour défendre la langue anglaise dans leur pays. Comment réagiraient les anglais si on nommait un nouveau ministre des finances qui soit unilingue francophone? Ils se révolteraient pour dénoncer une telle chose. Et tous les autres gouvernements des pays amis de l'Angleterre diraient que les anglais ont raison.
Quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi la même logique serait inacceptable au Québec? Quelqu'un pourrait-il me dire pourquoi cette même logique est traitée sous l'angle de l'extrémisme par certains journalistes anglophones de Montréal, comme Don Macpherson passe son temps à le faire sur Twitter par exemple?
Comment pourrait-on désigner ce genre de sophisme : malicieux à peine subtil?
J’ai lui ai déjà demandé à ce journaliste comment il se fait qu’un descendant d’anglais comme moi comprenne que l’on doit se conformer à la langue de la majorité au sein d’une nation quelconque? En Allemagne on parle en allemand avec les allemands. En Russie on parle le russe avec les russes. En Italie on parle italien avec les italiens. Comment il se fait que Don Macpherson soit incapable de comprendre une chose aussi élémentaire que celle-là? Comment il se fait que les gens qui vivent au Québec sont incapables de comprendre que le fait français est le fait de la majorité au sein de cette nation francophone?
En d’autres termes : c’est quoi votre problème M. Macpherson?!!!
De Soulanges,
Normand Perry.
Texte également disponible sur mon blogue.

Squared

Normand Perry126 articles

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On pourrait le décrire comme un grand passionné de communication, de philosophie, de politique, d'histoire, d'astronomie, de sciences, de marketing, de musique classique et d'opéra. Normand Perry mène une vie publique bien remplie, toujours avec des projets plein la tête et des rêves à réaliser.

Après avoir obtenu un premier diplôme universitaire en philosophie au milieu des années ’90, Normand Perry débute sa vie publique comme pamphlétaire, exprimant ses opinions librement, ces dernières étant publiées régulièrement dans les journaux régionaux, les quotidiens et divers sites Web.

Depuis avril 2004, il travaille chez [Soleil communication de marque->http://www.soleilcom.com/], agence de publicité montréalaise, où il est au développement des affaires, en veille stratégique et aux relations publiques.

Depuis juillet 2010, il s’est vu confié un projet radiophonique à [l’antenne de Radio Ville-Marie->http://www.radiovm.com/index.aspx] où il conçoit, réalise, anime et supervise le montage d’une émission portant sur l’orthodoxie chrétienne au Québec : [Voix Orthodoxes->http://www.voixorthodoxes.org/].

Sa plume va le conduire en politique active.

Après s’être fait connaître comme pamphlétaire à partir du début des années 2000 dans sa région du Suroît, il se fait remarquer, et on lui propose la présidence de circonscription au Parti Québecois dans Soulanges au début 2005. Suite à la démission inattendue de Bernard Landry en juin 2005 comme chef de cette formation politique, Normand Perry appuie d’emblée la candidature de Louis Bernard tout en s’opposant farouchement à l’élection d’André Boisclair. Lorsque ce dernier remporte la chefferie du PQ en novembre 2005, Normand Perry démissionne de sa présidence et quitte le PQ sur-le-champ.

A l’automne de la même année il se fait élire au conseil municipal à Les Coteaux dans la circonscription de Soulanges au Québec. Il se voit confier notamment les responsabilités du comité des loisirs, où conçoit et implante un programme de subvention à l’activité sportive pour les jeunes; il occupe la vice-présidence du HLM, il aussi responsable de la sécurité publique et participe activement à la fondation de la Régie inter municipale des Pompiers du Lac-St-François (fusion des services des incendies de Les Coteaux et St-Zotique).

Lors de la création du nouveau parti politique Québec solidaire en février 2006, il en devient membre et participe au congrès de fondation à Montréal. Il se porte candidat aux élections provinciales de mars 2007 pour cette formation politique dans la circonscription de Beauharnois.

Après ces quelques années en politique active, il poursuit son œuvre de réflexion pamphlétaire, notamment sur le [Blogue de Normand Perry->http://normandperry.blogspot.com/] tout comme sur Vigile et bien d’autres médias québécois





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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    29 novembre 2011

    C'est pourtant simple. Quels qu'ils soient, les Canadians estiment que nous sommes une culture, pas un peuple. Une culture qui s'inscrit dans le multiculturalisme trudeauiste et qui donc ne peut surtout pas prétendre à édicter des lois autres qu'administratives. Cette culture peut parler le français à la maison ou dans ses communautés locales, comme les gens d'origine italienne parlent l'italien dans la Petite Italie, comme les Arabes parlent l'arabe à la mosquée, comme les Afghans le farsi, comme les Acadiens parlent leur langue entre eux, etc. Les lois linguistiques, qui par essence sont porteuses d'identité, ça appartient à la seule nation canadian, au seul peuple canadian, point à la ligne. Le bilinguisme, c'est le français langue seconde «là où le nombre le justifie». Et quand on leur demande de parler français au Québec, les Canadians ne disent-ils pas souvent: «I am Canadian».

  • Archives de Vigile Répondre

    28 novembre 2011

    Au Canada on parle anglais et français, voilà pourquoi. Le Québec sans le statut de pays n'est pas comparable aux pays nommés. Une province, même appelée nation, est loin d'imposer le même respect.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    27 novembre 2011

    Pour avoir eu l'occasion plus d'une fois de me «pogner», pour ainsi dire, avec des Canadiens-Anglais et des «Canadians» de chez nous, je dois vous dire que deux constantes se dégagent, des interactions que j,ai pu avoir avec eux.
    D'abord, ils ont pour la plupart une réelle incapacité à voir les choses de notre point de vue; de plus, ils ont spontanément recours à des tactiques telles que fermer les yeux sur des faits compromettants, s'attarder à des détails, à l'accessoire, plutôt qu'à l'essentiel; en outre, avec eux, tout est «deux poids, deux mesures».
    Je crains qu'il soit impossible d'avoir quelque discussion honnête avec eux.
    Souvenons-nous toujours de la Nuit des longs couteaux, du Lac Meech, et du référendum volé de 1995. On reconnaît l'arbre à ses fruits!

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    27 novembre 2011

    Voici le lien pour le chanteur Katerine à Mac:
    http://myrebirth.fr/artistes/katerine/discographie/philippe-katerine/lyrics-la-reine-dangleterre/

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    27 novembre 2011

    Merlebleu et moi nous demandions justement, ce matin, comment lui faire parvenir, à ce Mac, la chanson satirique du Français Philippe Catherine: "I am the Queen, and I shit in your face". Voir son entrevue aux Francs-tireurs de TéléQuébec de la semaine dernière.