Voyage enrichissant pour Francine Lalonde

La députée a assisté à des réunions du Conseil de l'Europe et de l'OSCE

Canada-Québec : "un dialogue de sourds"

Par Vincent Lanctôt
Avenir de l'Est (Pointe-aux-Trembles) - Lors d'un voyage réalisé au cours de l'été, la députée de La Pointe-de-l'Île, Francine Lalonde, a pris part à une délégation canadienne qui a assisté à des assemblées du Conseil de l'Europe et le l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Cette délégation faisait partie d'un groupe formé par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui a participé, en tant qu'observateur, à des réunions des deux organisations.
Au cours de son voyage, la députée de La Pointe-de-l'Île s'est, entre autres, intéressée aux discussions du Conseil de l'Europe sur le Monténégro. Lors du référendum sur la séparation de ce nouveau pays à la Yougoslavie, l'Union européenne avait exigé un seuil de 55 %, une décision qui n'a visiblement pas plu aux membres du Conseil de l'Europe.
"Le Conseil de l'Europe considère avec raison que ce seuil exigé au Monténégro ne doit pas constituer un précédent. Les membres ont réitéré l'importance du principe du 50 % plus 1. D'ailleurs, que serait-il arrivé si 54 % des Monténégrins avaient voté en faveur de l'indépendance?"
Au cours de la semaine suivante, la délégation canadienne a assisté aux délibérations de l'OSCE. Francine Lalonde a alors eu l'occasion d'assister au premier discours de la délégation du Monténégro. "Le représentant du Monténégro a fait le premier discours en tant que membre à part entière. C'était un moment très émouvant", se souvient-elle.
La députée n'a d'ailleurs pas manqué l'occasion pour rappeler que le projet souverainiste n'a pas perdu de sa pertinence avec les années: "À l'heure actuelle, 22 des 56 pays membres de l'OSCE n'existaient pas avant 1990. Le projet de souveraineté du Québec n'est donc pas bizarre du tout dans le contexte actuel de mondialisation."
En Belgique pour son projet de loi
En plus de prendre part à la délégation de l'OCDE, Francine Lalonde s'est aussi rendue en Belgique afin de rencontrer des gens au sujet de son projet de loi sur le droit de mourir dignement. "C'est intéressant de voir comment ils ont réglé les problèmes dans ce pays", mentionne-t-elle, rappelant du même souffle que le pays a déjà adopté une loi dans ce domaine.
Maintenant de retour au Québec, elle entend faire quelques modifications à son projet de loi avant de le déposer une nouvelle fois à la Chambre des communes. "Je crois beaucoup à ce projet de loi."
Le dernier projet de loi déposé par la députée de La Pointe-de-l'Île déposé sur ce sujet est mort au feuilleton en décembre dernier avec les élections générales qui ont placé les conservateurs de Stephen Harper au pouvoir.
vincent.lanctot@transcontinental.ca


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