En pleine période estivale, au mépris de la vie parlementaire et des traditions constitutionnelles, le gouvernement libéral de Philippe Couillard s’est engagé sur un chemin extrêmement préoccupant, en donnant son accord vendredi dernier à la Stratégie canadienne de l’énergie, à l'issue du Conseil de la Fédération.
Doit-on nous souvenir que cette "stratégie" avait été préparée par Alison Redford, l'ancienne première ministre de l'Alberta ? Ce n'était certainement pas pour promouvoir l'hydroélectricité, les énergies vertes et renouvelables, mais bien pour défendre les intérêts pétroliers de sa province.
En toute vraisemblance, cette stratégie envoie un signal sans équivoque au gouvernement fédéral ainsi qu'à ceux des provinces canadiennes, quant à la volonté de l'État québécois d’aller de l’avant concernant le projet Énergie Est.
Tout ceci intervient alors que le gouvernement libéral de Philippe Couillard prétend être engagé dans une démarche de consultation sans précédent sur notre avenir énergétique.
Je signale aujourd’hui nos plus vives inquiétudes sur plusieurs aspects de ce développement récent. Les enjeux énergétiques sont trop importants et stratégiques pour nos citoyens pour qu’on décide, en leur absence, d’orientations aussi fondamentales sur notre avenir collectif.
Je compte saisir les Québécois par tous les moyens nécessaires de cette situation au cours des prochaines semaines.
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