L’air de Paris a ceci de grisant que tous s’y sentent emportés par un vivifiant élan vert : sus aux hydrocarbures, lance Philippe Couillard ; resserrons la cible en matière de réchauffement climatique, clame la ministre fédérale de l’Environnement. Puisqu’elle est fraîchement arrivée, laissons-lui son droit à l’enthousiasme du débutant. La conversion du premier ministre du Québec, elle, est plus surprenante.
Depuis quelques jours, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, répète sur toutes les tribunes, à l’Assemblée nationale comme à Paris, qu’il n’est pas entiché de l’exploitation éventuelle des hydrocarbures sur l’île d’Anticosti, projet du gouvernement Marois que son gouvernement est contractuellement tenu de poursuivre. Pas emballé non plus, mais alors « absolument pas », par l’exploitation en général du pétrole et du gaz naturel tant, explique-t-il, l’avenir appartient aux énergies renouvelables.
Cette profession de foi écologique n’a pas manqué de soulever la perplexité du lobby Manufacturiers et exportateurs du Québec. Son président, Éric Tétrault, a à juste titre soulevé un enjeu important : fort bien, mais où est le plan de transition ?
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PHILIPPE COUILLARD À PARIS
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