PARTI QUÉBÉCOIS

Véronique Hivon se lancerait lundi dans la course à la chefferie

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Et d'une !

La députée de Joliette Véronique Hivon se lancera lundi dans la course à la chefferie du Parti québécois (PQ), selon les informations obtenues par La Presse canadienne.

L’attachée de presse de Mme Hivon, Pacale Sévigny, s’est toutefois limitée à dire qu’une annonce sera faite à 13 h au parc Lajoie à Joliette, la ville natale de Mme Hivon, sans vouloir en préciser la teneur.
D’autres sources ont toutefois confirmé que la députée fera le saut pour briguer la succession de Pierre Karl Péladeau.
Vendredi, à l’entrée du caucus du Parti québécois à Québec, la politicienne de 46 ans avait laissé entendre qu’elle bénéficiait de plusieurs appuis au sein du caucus péquiste.
Mme Hivon aurait également reçu une grande vague d’amour de la part des militants péquistes depuis l’annonce, lundi dernier, de la démission de M. Péladeau.

Lors de la dernière course à la direction, en 2014, Véronique Hivon avait appuyé la candidature de son collègue Alexandre Cloutier, qui avait terminé deuxième derrière M. Péladeau.
Vendredi, Véronique Hivon avait expliqué que sa situation personnelle avait évolué depuis l’été dernier, ce qui lui permet aujourd’hui de s’investir pleinement dans une course à la chefferie.
« Je pense que je suis capable de voler de mes propres ailes », avait-elle dit tout en assurant que sa relation d’amitié avec Alexandre Cloutier demeurait « intacte ».
« Je suis dans ma propre trajectoire, dans ma propre autonomie », avait-elle ajouté.
Celle qui est avocate de formation est surtout connue pour avoir piloté le projet de loi sur l’aide médicale à mourir à titre, notamment, de ministre déléguée aux Services sociaux sous le dernier gouvernement péquiste.
Plus récemment, M. Péladeau lui avait confié le dossier de la convergence des forces souverainistes.
Le député de Québec solidaire Amir Khadir ne croit pas pour autant qu’une éventuelle accession de Mme Hivon à la direction du PQ serait un gage de rapprochement avec sa formation politique.
Bien qu’il souligne l’ouverture et les positions progressistes de Mme Hivon, il ajoute que « juste le fait de piloter la convergence ne suffit pas, il faut que le contenu l’accompagne ».​
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