Une candidate de haut calibre

Véronique Hivon, la rassembleuse

Tribune libre

Parmi les synonymes à « rassembleur » évoqués par divers dictionnaires, on retrouve le mot « unificateur », celui ou celle qui unit les forces en présence, qui rassemble autour d’un projet commun. Or, dans le dossier sur l’aide médicale à mourir, nul ne peut contester le tact et la diplomatie déployés par la députée de Joliette, Véronique Hivon, pour en arriver à obtenir l’unanimité sur un sujet aussi délicat.
Dans cette ligne de pensée, je suis d’avis que le prochain chef du Parti québécois devra plus que jamais rallier non seulement la confiance des militants indépendantistes mais aussi des souverainistes tièdes qui n’attendent que la détermination et la conviction du futur chef pour faire le saut au sein du PQ.
Aujourd’hui, Mme Hivon se dit prête à « voler de ses propres ailes », une déclaration à laquelle je prête foi sans réserve concernant son intention de briguer la succession de Pierre Karl Péladeau qui lui a d’ailleurs confié, avant son départ, le dossier de la convergence des forces souverainistes, un leitmotiv que M. Péladeau avait placé dans ses
priorités.
Bien que les idées de Véronique Hivon sur la démarche souverainistes ne soient pas encore très explicites, je suis prêt à lui donner mon appui au fil de départ, dans la foulée du député de Labelle et président du caucus, Sylvain Pagé, qui affirme reconnaître en Véronique Hivon quelqu’un qui « recherche cette politique qui n’est pas celle de la confrontation, mais celle de la collaboration ».
Dans l’épineux dossier sur la convergence des forces souverainistes sans lequel le démarche vers l’indépendance du Québec est vouée à l’échec, je suis convaincu que la qualité reconnue de rassembleuse de Véronique Hivon constitue un atout incontournable…Une propension naturelle qui fait de Mme Hivon une candidate de haut calibre.

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Henri Marineau2032 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2016

    Monsieur Marineau
    Ce que les indépendantistes veulent, ce n'est pas un "poodle" de service comme chef pour continuer à maintenir le statu quo actuel mais un vrai chef "pitbull" déterminé à se battre pour le pays du Québec en attaquant et en démasquant sans arrêt nos colonisateurs.
    Quand les gens vont-ils comprendre que nous sommes en guerre? Si nous perdons la bataille ou l'élection de 2018, s'en est fait du Québec et la louisianisation sera irréversible. INDÉPENDANCE!
    André Gignac 11/3/16

  • Normand Paiement Répondre

    11 mai 2016

    Monsieur Marineau,
    Permettez-moi de vous renvoyer, vous et les personnes qui vous liront, à mon dernier texte concernant la course à la chefferie du PQ: http://vigile.quebec/Qui-est-digne-de-succeder-a-PKP.
    Ne pensez-vous pas qu'il est temps de «penser en dehors de la boîte», c'est-à-dire de se demander s'il n'y aurait pas, ailleurs qu'au sein de la députation péquiste actuelle, un candidat à la succession de PKP qui aurait le courage, la force et la détermination nécessaires pour nous mener à la victoire (faire enfin du Québec un pays!) sans prendre trente-six détours?
    Bonne réflexion!
    Cordialement,
    Normand Paiement

  • Henri Marineau Répondre

    10 mai 2016

    C’est le Renard qui répondait à la question du Petit Prince sur la signification du verbe « apprivoiser » en ces termes : « Ça signifie « créer des liens »…C’est le temps que tu prends pour ta rose qui fait que ta rose est si importante ». Dans cette foulée, c’est le temps que mettra Véronique Hivon à « créer des liens » que l’indépendance du Québec prendra de l’importance.

  • Henri Marineau Répondre

    10 mai 2016

    Référence: cyberpresse.ca le 10 mai
    "Par contre, Mme Hivon voit mal comment elle pourrait entreprendre un exercice de convergence des forces souverainistes et tendre la main aux autres partis indépendantistes en arrivant avec son idée toute faite sur le processus référendaire. «Si moi, je vous dis aujourd'hui que je crois que c'est A, B, C ou D le bon plan, c'est comme si je dis que cette démarche de convergence ne sert à rien, a-t-elle plaidé. [...] Ce serait quand même incroyable que du haut de ma journée de campagne de venir dire : "Voici la seule et unique bonne voie à suivre et arrêtez les efforts de convergence parce que moi, j'ai trouvé la bonne formule" ".

  • Henri Marineau Répondre

    10 mai 2016

    @ Jean-Jacques Nantel
    Pas très réjouissant, votre commentaire!...Pourrais-je savoir ce que vous proposez comme démarche vers l'accession à notre statut de pays ?
    Avec tout mon respect,
    Henri Marineau

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mai 2016

    « ... recherche cette politique qui n’est pas celle de la confrontation, mais celle de la collaboration ».
    En fait, c'est exactement le contraire qu'il nous faut. On est dans une guerre pour faire un pays. Alors, dans ce contexte, éviter ou fuir la confrontation n'est pas une attitude gagnante. Au contraire, il faut savoir affronter, et même lancer des attaques. Il faut s'attendre à recevoir des coups, tout en ne se gênant pas pour en donner. Quand l'ennemi est au tapis, il faut savoir l'achever. C'est ainsi que les forces fédéralistes se comportent depuis 1995. Allumons!
    Quant à l'appel à la collaboration, des collabos, on en a déjà assez eu. Câlinours et Câlinourse, prière de s'abstenir.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    10 mai 2016

    @ M. Jean-Jacques Nantel
    Véronique Hivon est ma députée. Je suis très loin de partager votre vision.
    S'Il y a quelqu'un d'indépendantiste, c'est bien elle. Laissez-lui le temps d'expliquer son programme et sa vision.

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    10 mai 2016

    Voici la stratégie étapiste que compte utiliser Véronique Hivon et ses compétiteurs pour réussir leurs vies.
    Première étape, essentielle: D'abord parler d'indépendance aux militants pour se faire élire à la tête du PQ tout en gardant ses coudées franches en évitant soigneusement de leur dire quand elle fera son référendum. (Ne le répétez surtout parce que cela pourrait s'ébruiter, mais l'idée est ici de tromper les idiots utiles qui travailleront gratuitement à la faire élire.)
    Deuxième étape: Une fois élue chef du PQ et que les militants ne pourront plus se défendre, se garder soigneusement de parler des meilleurs arguments en faveur de l'indépendance à la population normale quand les journalistes lui mettront un micro sous le nez et ce, pendant toutes les années passées à ne rien faire dans l'opposition. (Ici, ce qu'on dit aux couillons de militants pour les tromper, c'est que la priorité doit être de battre le gouvernement Couillard si on veut pouvoir faire un référendum.)
    Troisième étape: Toujours diluer son discours public pour plaire aux autres partis, qui sont fédéralistes, et aux immigrants qui ne voteront jamais pour le PQ; tout cela dans un but de convergence.
    Quatrième étape: Gagner l'élection générale et déclarer aussitôt, dès son premier discours, qu'on vient, non de gagner, mais de subir une nouvelle raclée d'envergure historique puisqu¨on n'a pas le pourcentage pour gagner un référendum¨.
    Cinquième étape: Gérer la province sans jamais parler d'indépendance parce qu'on n'a pas le temps de le faire (ils n'ont même pas le temps de voir leurs enfants) et répéter qu'on doit attendre au deuxième mandat pour faire le référendum parce qu¨on n'a toujours pas le pourcentage¨.
    Sixième étape: Se faire réélire et attendre l'intervention du Saint-Esprit pour voir monter l'indépendance dans les sondages; tout ça alors que, à cause de l'immigration massive, la proportion des Québécois de souche dans la population reculent de 2% tous les trois ans environ. (Jamais nos chefs n'oseront modérer cette immigration massive qui va détruire notre peuple de peur de passer pour de gros méchants Nazis. C'est important leurs petites personnes; ça passe bien avant la patrie en danger!)
    Septième étape: Se retirer avec sa grosse pension de premier ministre quand on perd finalement le pouvoir aux mains du PLQ et commencer à faire du lobbying pour se remplir les poches.
    Huitième étape: Passer le flambeau à une ¨nouvelle génération de jeunes leaders¨ qui referont la même chose.
    Voici la recette étapiste pour des vies réussies!
    Et le rêve de tout un peuple là-dedans? Ben voyons, c'est pour les couillons, ça!