Unilingue français, et après?

Luc Thériault dénonce la prétendue obligation pour un ou une candidat-e à la mairie de Montréal de parler anglais

Montréal - élection 2009



MONTRÉAL, le 5 juin – À 24 heures du Grand Rassemblement du MMF pour le français dans les services publics au Québec, Luc Thériault dénonce la prétendue obligation pour un ou une candidat-e à la mairie de Montréal de parler anglais. Monter en épingle un tel critère et y acquiescer, c'est oublier qu'il y a trente-deux ans, la loi 101 faisait du français la seule langue officielle de l'espace public québécois, la langue de travail, la langue commune et la langue d’intégration des nouveaux arrivants.
C'est oublier que les villes anglophones de l'Ouest-de-l'Île se sont défusionnées animées entre autres par une logique d'enclave linguistique. C'est oublier qu'elles ne voteront pas à Montréal. C'est oublier que Montréal est la seule métropole francophone des Amériques. Vivement une candidature compétente qui saura promouvoir la spécificité francophone de Montréal dans le monde.
Depuis quand, un représentant ou une représentante francophone devrait-il s'excuser d'exister et de travailler dans sa langue, la langue commune de l'espace public montréalais? Un espace public montréalais où tous les jours la Charte de la langue française est bafouée.
Luc Thériault invite la population à prendre part au Grand rassemblement pour le français dans les services publics le 6 juin à 13 h 30 au parc des Faubourgs (coin De Lorimier, Ontario).

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