L'équité salariale des brigadiers(ières) scolaires de Montréal

Une injustice de ce gouvernement corrompu

Tribune libre

Présentement je conteste à la Commission de l'équité salariale un accord survenu entre la Ville de Montréal et le Syndicat des brigadiers(ières) scolaires de Montréal.
Notre syndicat (le SCFP) qui a évalué la fonction de brigadier à Montréal, Laval et Québec a sous-évalué les brigadiers(ières) de Montréal en leur accordant un pointage très bas qui ne leur permettait pas d'être comparé à des emplois de même calibre que ceux de Laval et de Québec. Résultat: environ $4. de l'heure de moins. Normalement, c'est nous qui devrions être payés plus cher que les 2 autres. Pourquoi? À cause du danger, des accidents et de la pollution.
À Montréal, des brigadiers(ières) sont tués, blessés gravement, notre syndicat minimise la dangerosité de notre travail en cachant et minimisant ces faits.
Pourquoi ce manège? Pour conserver le même nombre d'emplois bien sûr, mais évidemment les cotisations syndicales. Quelle honte!
Des enquêteurs de la Commission de l'équité avaient promis d'enquêter sur les pointages attribués à Laval et à Québec même si la loi dit qu'on doit se comparer à des emplois du même employeur. Pour revenir sur leur promesse d'enquêter, une seule explication possible: ILS ONT REÇU L'ORDRE DE NE PAS LE FAIRE.
Alors, je demande à tous ceux ou celles qui ont l'esprit de justice de faire parvenir
à moi ou à Vigile, les pointages attribués aux brigadiers de Laval et de Québec.
Adresse personnelle: Jean Lespérance 8476 Henri-Julien Montréal H2P 2J4
Avec ce gouvernement, c'est la magouille qui gouverne. Quand est-ce qu'on va s'en débarrasser? Est-ce qu'il n'y a que l'indépendance qui puisse réussir à nous en débarrasser? Parfois, je me le demande.


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1 commentaire

  • Henri Marineau Répondre

    25 mars 2012

    À en juger par les méthodes scandaleuses utilisées par les amis du parti libéral qui se sont payé la traite en puisant sans scrupule dans les fonds publics depuis l’arrivée du gouvernement Charest…
    À en juger par le laxisme outrancier du gouvernement dans le contrôle des dépassements de coûts faramineux dans l’octroi des contrats publics à des compagnies qui viennent par la suite grossir considérablement les coffrets du parti au pouvoir…
    À en juger par la lenteur excessive du gouvernement qui, acculé au pied du mur, a finalement consenti à créer la Commission Charbonneau devant les fraudes manifestes et généralisées, la collusion et la corruption dans l’industrie de la construction…
    À en juger par les primes de départ faramineuses versées aux ex-dirigeants de la Caisse de dépôt et aux ex-administrateurs des universités, sans compter les nombreuses « primes à la performance » versées à certains haut gradés des Sociétés d’État, primes dont la pertinence des critères est fort discutable…
    À en juger par l’octroi de contrats aux garderies qui transpire à plein nez un favoritisme à peine voilé…
    À en juger par le virage corporatiste que nos universités ont entrepris depuis plusieurs années, encouragées en cela par le gouvernement Charest qui pousse l’outrage jusqu’à demander aux étudiants de faire leur « juste part » dans cette voie suicidaire…
    À en juger par le culot de Jean Charest qui ose présenter aux Québécois son Plan Nord comme la panacée à leur richesse collective alors qu’il s’apprête à dilapider nos ressources naturelles dans les goussets des multinationales…
    Je crois que le parti libéral de Jean Charest a érigé le pouvoir au service de la cupidité et qu’il sera répudié sévèrement par l’électorat québécois lors de la prochaine campagne électorale!