Le statu quo: mauvais pour le Québec, mauvais pour le Canada

Une coalition québécoise

Réglons la question une fois pour toutes

Tribune libre

Le Québec n’a jamais pleinement accepté la constitution de 1867.
Le Québec, unanimement, a rejeté la constitution de 1982.
M’inspirant des travaux de Jean-François Lisée et de Jocelyn Caron, voici une démarche qui règlerait la question une fois pour toutes. Cette démarche pourrait être adoptée par tous les partis politiques: PQ, PLQ, CAQ, ON, QS, etc… Une véritable coalition.
Le parti au pouvoir, avec l’accord des autres partis, formerait une assemblée citoyenne qui serait composée des 125 élus dans chacun des comtés (ou de leur représentant) et de 250 citoyens pigés au hasard, deux dans chaque comté, parmi toutes les personnes qui auront exprimées le souhait d’en faire partie.
Cette assemblée citoyenne, s’inspirant des notions des deux peuples fondateurs et du Québec nation, identifieront les exigences que, comme peuple, nous avons vis-à-vis la nation canadienne. Cette assemblée devra soumettre un rapport final un an après sa formation.
Les demandes identifiées par l’assemblée citoyenne seront alors soumises à la population pour approbation par un référendum.
Si ces demandes sont entérinées par le peuple, elles seront alors transmises au gouvernement canadien qui aura deux ans pour y répondre.
Si le gouvernement canadien accepte de répondre aux attentes des Québécois, il aura trois ans pour apporter les changements constitutionnels nécessaires.
Si le gouvernement canadien refuse d’obtempérer aux demandes légitimes du Québec, la question sera soumise à nouveau à la population sous forme d’un référendum.
La question sera alors claire :
« Acceptez-vous la constitution de 1982 ou préférez-vous la souveraineté? »
La souveraineté d’un peuple, dans une confédération ou comme état indépendant, n’est pas et ne devrait jamais être la chose d’un seul parti car la question touche à son essence même. Tous les citoyens sont alors concernés au plus haut point. Tous les partis politiques doivent s’y appliquer et ce, de façon la plus démocratique possible et non de façon partisane.


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6 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    19 août 2013

    De toute évidence, la question de l’Unité québécoise retient l’attention des « chercheurs de solution ». Car il devient « achalant » de se faire dire : « À la prochaine fois… » Des défaites qu’on veut nous faire accepter comme victoire morale : toujours sur la limite! Check! L’arbitre! Y’a quec’un qui m’frappe! Qu’on pense à Maurice Richard ou à Louis Cyr, y’a toujours un tricheur qui nous empêche de triompher, et de si peu. Ne suffirait-il pas que nous soyons aussi unis que ceux qui « nous contrarient »?
    Ce qui frappe aussi, c’est que les « chercheurs de solution » savent écrire en français. Or, mon œil de « fatigant » me fait toujours déceler les pièges plus pointus. M. Haché nous en apprend tellement en politique et cherche tellement la perfection dans l’écriture que je le nourris encore de deux « contrariétés » : Pas de parlote que nous avons besoin (pas la parlote dont…)(les médias nous inondent de « de cela dont »); De quoi il retourne (ou « ce qu’il en est »). M’enfin, puisque nous SOMMES un peuple souverain, quoique seuls à le savoir.
    Nous frappons quand même tous des embûches :
    -Ricard : Vis-à-vis de (la nation canadienne)
    -Dion : « qu’aurait (ent) concrètement à gagner le PLQ et la CAQ
    « Le statu() quo les dérange(nt-ils) à ce point » ?

  • Archives de Vigile Répondre

    16 août 2013

    Une telle démarche forcerait possiblement le PLQ et la CAQ à porter une attention, bien malgré eux, à la question constitutionnelle. Nombre de leurs partisans, surtout la CAQ, ne sont pas heureux du statu quo actuel.

  • Marcel Haché Répondre

    16 août 2013

    « La souveraineté d’un peuple, dans une confédération ou comme état indépendant… »
    M. Ricard.
    Depuis les référendums de 1980 et 1995, la « souveraineté du peuple » s’est exercée d’une façon si claire que cela a créé un précédent sur lequel le « fédéral » n’est plus en mesure de revenir. Nous sommes un peuple souverain.
    Nous ne sommes pas un peuple « fatigué ».Cela n’existe nulle part des peuples « fatigués ». Mais Nous, Nous sommes assurément un peuple « contrarié », constamment et historiquement contrarié chez-nous par un vote hostile à ce que Nous sommes.
    S’il s’agit de souveraineté, c’est de la souveraineté totale du seul État que Nous avons, et qui Nous est contestée. Nous devrons avoir le courage d’affronter ceux qui Nous contrarient. L’heure n’est peut-être pas encore venue…mais ce n’est pas de parlotte dont Nous avons besoin- tous les « québécois » savent de quoi il en retourne- c’est simplement d’un parler net provenant d’indépendantistes ayant les deux mains sur le volant… Cela reste évidemment à venir !

  • Archives de Vigile Répondre

    15 août 2013

    L'idée, théoriquement est excellente. Mais qu'aurait concrètement à gagner le PLQ et la CAQ en prenant part à une telle démarche? Le PLQ risquerait de perdre beaucoup de son capital politique, et même la CAQ... Il faudrait que les partis fédéralistes aient un intérêt concret dans une telle démarche.. mais lequel? Le statu quo les dérangent-ils à ce point?

  • Archives de Vigile Répondre

    15 août 2013

    Il serait surprenant que le PLQ endosse pareille approche.
    Cependant, je verrais très bien la CAQ, le PQ, Qs et ON
    accepter de mettre cette approche à leur programme.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 août 2013

    Ce que vous proposez est une démarche souverainiste. Je crois que vous rêvez en couleur si vous pensez que le PLQ pourrait embarquer dans une telle démarche.