« Une cause aussi noble ne peut pas être abandonnée » Bernard Landry

Je demeure persuadé que le train de la souveraineté ne pourra se mettre en marche sans une locomotive pour le tirer vers l’avant… Qui portera le flambeau?

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Tribune libre

S’il est un homme d’État québécois qui s’est voué inlassablement corps et âme à la quête de l’indépendance du Québec, c’est bien l’ancien premier ministre Bernard Landry qui n’a jamais jeter la serviette même dans les situations les plus noires du mouvement souverainiste québécois.


À titre d’illustration de cette ténacité sans borne, j’ai cru bon de vous référer à cette citation de Bernard Landry qui reflète un de ses fers de lance percutants dans sa lutte pour la cause : « L’indépendance du Québec est non seulement un objectif, mais aussi un devoir. Les nations qui peuvent être libres doivent l’être [...]. Une cause aussi noble ne peut pas être abandonnée ».


Je suis déjà parvenu au septième étage de ma vie, et, depuis plus de quarante ans, mon cœur ballotte constamment d’illusions en désillusions sur le chemin tortueux de l’accession du Québec à son statut de pays, à tel point que j’en arrive fréquemment à me demander si je vivrai le grand Jour de mon vivant.


D’autant plus que le résultat du vote populaire du dernier scrutin a vu le Parti québécois essuyer une défaite humiliante, voire désastreuse, qui le place dans une situation non seulement minoritaire mais confinée à un rôle d’arrière-scène peu influent.


D'autre part, quoique certains « bien-pensants » éprouvent des réticences à la venue d’un « sauveur », je demeure persuadé que le train de la souveraineté ne pourra se mettre en marche sans une locomotive pour le tirer vers l’avant. C’est une simple question de gros bon sens. Quelqu’un qui saura convaincre les Québécois, peu importe leur âge, que « les nations qui peuvent être libres doivent l’être ».


Reste à prouver aux Québécois que la nation québécoise peut aspirer à la liberté… Qui portera le flambeau? 



Henri Marineau, Québec    


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Henri Marineau2016 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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2 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    20 décembre 2018

    Le Premier Ministre Legault a pu paraître téméraire de dire aux Albertains leurs vérités. Il s'est mis à dos le ROC, Justin en tête, qui l'a trouvé pas poli.  Legault pliera-t-il devant les suppliques pour L'Unité Nationale? Publiera-t-il la liste des occasions où le Canada a fait fi du QC dans ses besoins pour se joindre à un Canada uni?  Il pourrait demeurer DEBOUT. La CAQ pourrait devenir cette locomotive vers le Quexit.


    C'est bien connu, quand on nous crache dessus, on serre les coudes.



  • Normand Paiement Répondre

    20 décembre 2018

    Bonne question, monsieur Marineau!


    « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? » serais-je tenté d'ajouter.


    Car vous devez bien avoir une idée, non?...


    Cordialement,


    Normand Paiement