Le NPD défend en principe le droit à l’autodétermination du Québec mais à condition qu’elle n’aboutisse pas à la scission du Canada. Pour ce parti le problème de la question nationale se règle à l’échelle canadienne. Ce qui exclut l’utilisation réelle de ce droit pour accéder à l’indépendance de la part du Québec. Ce n’est pas une mince contradiction.
Pour se hisser jusqu’au rôle de défenseur des intérêts du Québec le NPD devrait, en solidarité avec nous, éduquer le ROC sur le droit fondamental de faire sécession. Il aurait ainsi une audience plus large auprès des canadiens qui souhaitent l’indépendance du Canada par rapport aux USA. Indépendance que les Conservateurs bradent pour un plat de lentilles en soutenant les pétrolières. C’est la volonté de gens comme Henri Bourassa, par exemple, qui ont fini par faire comprendre aux canadiens ce que signifiait l’indépendance nationale dans un contexte nord-américain d’où il fallait se démarquer de l’empire britannique.
Ce serait pour ce parti un raffinement de sa position qui lui éviterait de reprendre mécaniquement les litanies du libéralisme politique à la Ignatieff pour s’attirer des votes de cette partie du spectre politique. C’est ainsi que pourraient suivre leur propre voie les différentes nationalités bridées à l’intérieur du Canada, y compris la québécoise. Et cela correspondrait à une évolution logique de ce pays fondé sur les « deux solitudes » que l’on connaît.
Deux poids, deux mesures
Un NPD écartelé
Ceux qui prétendent défendre le Québec comme tous les autres
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