Les débats au sein d’une organisation sont le signe d’une dialectique démocratique dans la recherche de la vérité. De plus, cette dialectique interne favorise les échanges de vue qui créer une dynamique d’approfondissement des argumentaires politiques. Ils s’élaborent donc ainsi dans un climat qui les rend convaincants au moment où on décide de se tourner vers la population pour la gagner aux différents projets qui en sont issus.
Les organisations les plus démocratiques font donc évoluer ces sociétés d’où émerge des courants d’opinions taraudés par la perpétuelle créativité des échanges entre différentes couches populaires représentées dans les partis politiques.
De plus, quand il s’agit de trancher et que tous ont plus ou moins été entendus, la situation a moins de chance d’évoluer comme dans les partis de droite où crispation et braquages risquent de faire éclater les organisations.
Il s’agit donc de miser sur une sagesse populaire s’exprimant dans le meilleur contexte possible, i.e. dans un parti animé d’une vivifiante démocratie qui aboutit à l’expression du vœu d’une majorité représentative de la population où évolue le débat.
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Les origines radicales du Québec moderne
M. Charest,
Naturellement, comme ex-conservateur, vous avez une mémoire élastique et très peu le sens de l’Histoire. Les Rouges, qui vous ont admis dans leurs rangs en croyant miser sur un virage à droite de la population, ont été à l’origine de la démocratie québécoise de 1837 en reprenant l’appel éloigné des révolutions européennes de 1830.
Ils ont usé d’une solution extrême, l’insurrection armée. Ils l’ont fait pour répondre à un besoin de solution approfondie à la domination britannique sur sa colonie. Nos pauvres Rouges se retrouvent maintenant bien timides qui offrent au plus offrant toutes les ressources du Québec moderne.
Comme d’autres réactionnaires, vous espérez gouverner dans le calme et la tranquillité. À l’abri d’un jugement populaire auquel les solutions radicales commencent à sourire. La crise n’a pas laissé le libéralisme économique et politique sans être fortement ébranlé. Et comme Bourassa, à qui on s’efforce de vous comparer pour stimuler les troupes libérales, vous devrez céder à une population que la satisfaction des besoins et des aspirations pousse vers des solutions maintenant offertes, dans le paysage politique, par une social-démocratie renouvelée … et radicalisée.
Notre Seigneur le peuple finit toujours par « vomir les tièdes » et votre arrogance zélée sera un jour ou l’autre sanctionnée par une population excédée.
Guy Roy, Québec solidaire Lévis (collectif PCQ)
Confiance dans la démocratie au Québec
Divisés, dites-vous ? / Les origines radicales du Québec moderne
Sur la maturité des appareils politiques
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