MÉDIAS

Un multimilliardaire européen joue les trouble-fêtes au Québec

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Un multimillionnaire juif et mondialiste veut acheter COGECO


S’il n’en tenait qu’à Patrick Drahi, un Marocain d’origine devenu multimilliardaire en France, Cogeco pourrait bientôt s’ajouter à son empire international, qui comprend déjà des câblodistributeurs présents dans cinq pays, le quotidien Libération et la chic maison Sotheby’s.


M. Drahi, 57 ans, a fait fortune en multipliant les acquisitions de câblodistributeurs, d’abord en France, puis au Portugal, en Israël, en République dominicaine et aux États-Unis (Altice USA).


Son groupe, Altice, détient également plusieurs chaînes de télévision en France ainsi que les publications Libération et L’Express.


Selon le magazine français Challenges, Patrick Drahi possède la neuvième plus grande fortune de l’Hexagone avec des avoirs évalués à 12,5 milliards d’euros (19,3 milliards $ CA).


L’an dernier, le grand amateur d’art a mis la main sur la maison de vente aux enchères Sotheby’s, de New York, pour 3,7 milliards $ US (4,8 G $).



Patrick Drahi, qui possède une triple citoyenneté, française, portugaise et israélienne, vit en Suisse depuis 1999.

Photo AFP

Patrick Drahi, qui possède une triple citoyenneté, française, portugaise et israélienne, vit en Suisse depuis 1999.




Paradis fiscaux


M. Drahi a l’habitude des offres d’achat hostiles. En 2015, Altice a fait une proposition non sollicitée pour l’opérateur français Bouygues Telecom, qui s’était toutefois soldée par un échec.


En 2014, un ministre français, Arnaud Montebourg, avait déploré la présence d’Altice (alors connue sous le nom de Numericable) dans les paradis fiscaux.


« Numericable a une holding au Luxembourg, son entreprise est cotée à la Bourse d’Amsterdam, sa participation personnelle est à Guernesey, dans un paradis fiscal de Sa Majesté la reine d’Angleterre, et lui-même [Patrick Drahi] est résident suisse », avait lancé M. Montebourg.


Fait intéressant, Cogeco a déjà eu affaire à Altice. En 2012, Cogeco lui a vendu sa filiale portugaise en difficultés, Cabovisão, pour 60 millions $. Six ans plus tôt, Cogeco avait payé 658 millions $ pour l’entreprise. 




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