INDÉPENDANCE DU QUÉBEC 368

« Un jeune batard québécisé »

Il prend à partie le nationalisme des Québécois-Français

Chronique de Bruno Deshaies


[« Les dangers du nationalisme »->20957]
« Devrais-je, écrit-il, me tourmenter parce que je suis un bâtard national ? » Jimmy Lee Gordon est né au Québec d’un père américain. Il est étudiant à la maîtrise ès lettres à l’Université McGill. Il parle trois langues. « Je suis un francophone, un francophone amoureux de sa langue, mais porté également vers l'anglais et l'espagnol. Devrais-je me mortifier parce que je parle d'autres langues que celle de Voltaire... » ?
« Suis-je un traître à la « nation » (sic) québécoise parce que j’aime parler d’autres langues […] ? Serait-ce le fait de « votre schizophrénie collective [qui] nous oblige à [la] baragouiner ? Non, non et non. » Mais qu’est-ce que c’est que toute cette rhétorique vaseuse ?
Pourquoi un jeune québécois né au Québec et qui semble aimer ce pays parvient-il à se dire être « un jeune bâtard québécisé » ? C’est fascinant tout ce raisonnement qui dénonce le nationalisme comme étant « le plus stupide des archaïsmes idéologiques ». Il devrait savoir que le nationalisme « excessif » qu’il dénonce n’est pas nouveau. Il devrait aussi savoir que le nationalisme du Canada-Anglais s’est exprimé souvent dans les termes qu’il dénonce.
Le scandale des commandites de Patrimoine Canada n’est certainement pas une vue de l’esprit. C’est du nationalisme canadian qui est, effectivement, du nationalisme excessif. La démocratie a été bafouée. Qu’en est-il de l’intrusion des agents de la GRC, dans les années 70, qui sont entrés par effraction dans les bureaux du siège du Parti québécois ? Sans parler de la Crise d’Octobre qui a été le prétexte pour le gouvernement Trudeau de faire intervenir l’armée au Québec et imposer la loi martiale ? Des emprisonnements abusifs et arbitraires s’en sont suivis. Ce n’est rien tout cela ? Au nom de quoi ? De quel droit ? de l’ordre social ou de la domination de l’État fédéral sur cette province canadienne distincte des autres ?
En ce moment, « jeune bâtard québécisé », vous faites votre Don Quichotte. Vous fantasmez sur des pulsions et sur des désirs inconscients qui vous invitent à croire à votre représentation imaginaire du Québec. Vous déplorez le « fédéralisme opportuniste » et le « souverainisme extrémiste ». Lequel des deux est le pire ? Vous nous ne le dites pas. Toutefois, vous affirmez : « …je stagne confortablement dans un bourbier de cynisme et d'indifférence ».
Mais alors, où est-il le problème ?

Il semble se limiter au problème de la langue, car « les lois ne forment pas la fierté nationale. Au contraire, les lois écœurent et, surtout, entraînent la dérogation. » On se doute bien à quelle loi il fait allusion. Les lois ne sauveront pas la langue, c’est le peuple qui le fera. Les lois « pour la défense de la culture francophone […] sous-tendent que le peuple, lui, n'est pas en mesure de la conserver sa culture. » Cette prémisse douteuse lui permet d’affirmer que les lois sont inutiles et « que le peuple francophone de ce continent n'est plus politiquement menacé ». Il va de soi que son raisonnement aboutisse à la conclusion qui suit : « …il est temps que le Québec sorte de sa névrose identitaire ». Par conséquent, les Québécois devraient se départir de ce « vestige tribal » qu’est l’« l’identité nationale ».
Ce jeune « bâtard québécisé » ne nous propose rien de moins comme mission « que le Québec devienne réellement le bastion d’humanité » qui pourrait « nous unir dans un commun effort pour tenter d’apaiser les maux qui affligent la planète ». Un nouveau mythe messianique que la petite nation québécoise aurait pour mission d’accomplir dans le monde comme Atlas condamné par Zeus à soutenir sur ses épaules la voûte du ciel.
En attendant le Grand soir, les Québécois-Français se définiraient par leur appartenance à la langue française, bien sûr, mais encore plus par leur culture et, naturellement, beaucoup moins clairement sur le plan NATIONAL comme nation indépendante. Pourtant, l’indépendance du Québec est une solution possible et c’est même la seule. Quoiqu’il se qualifie de « bâtard québécisé », il a la possibilité, lui aussi, d’adhérer à l’objectif de l’indépendance du Québec sans verser dans le tribalisme. Ce qui serait la meilleure manière de protéger, d’affirmer et de défendre la culture québécoise-française façonnée par strates successives depuis 400 ans.
La devise « Je me souviens » est très loin de ce qu’en pense Jimmy Lee Gordon et le contraire de « toute la stupidité du chauvinisme » tel qu’il le suppose dans l’esprit des « Québécois de langue française ».
Bruno Deshaies
http://blogscienceshumaines.blogspot.com/
RÉFÉRENCE :
OPINION
Les dangers du nationalisme
Jimmy Lee Gordon, Étudiant à la maîtrise ès lettres à l'Université McGill
LeDevoir.com Édition du jeudi 30 juillet 2009
Source : http://www.ledevoir.com/2009/07/30/260860.html
OU http://www.vigile.net/Les-dangers-du-nationalisme#
Deux réactions :
Siegfried L. Mathelet http://www.vigile.net/Inepties-du-nihilisme-postnational
Jocelyn Parent http://www.vigile.net/La-lutte-aux-anti-nationalismes

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Bruno Deshaies209 articles

  • 294 438

BRUNO DESHAIES est né à Montréal. Il est marié et père de trois enfants. Il a demeuré à Québec de nombreuses années, puis il est revenu à Montréal en 2002. Il continue à publier sa chronique sur le site Internet Vigile.net. Il est un spécialiste de la pensée de Maurice Séguin. Vous trouverez son cours sur Les Normes (1961-1962) à l’adresse Internet qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 (N. B. Exceptionnellement, la numéro 5 est à l’adresse suivante : http://www.vigile.net/Les-Normes-en-histoire, la16 à l’adresse qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-15-20,18580 ) et les quatre chroniques supplémentaires : 21 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique 22 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19364 23 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19509 24 et fin http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19636 ainsi que son Histoire des deux Canadas (1961-62) : Le PREMIER CANADA http://www.vigile.net/Le-premier-Canada-1-5 et le DEUXIÈME CANADA : http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-1-29 et un supplément http://www.vigile.net/Le-Canada-actuel-30

REM. : Pour toutes les chroniques numérotées mentionnées supra ainsi : 1-20, 1-5 et 1-29, il suffit de modifier le chiffre 1 par un autre chiffre, par ex. 2, 3, 4, pour qu’elles deviennent 2-20 ou 3-5 ou 4-29, etc. selon le nombre de chroniques jusqu’à la limite de chaque série. Il est obligatoire d’effectuer le changement directement sur l’adresse qui se trouve dans la fenêtre où l’hyperlien apparaît dans l’Internet. Par exemple : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 Vous devez vous rendre d’abord à la première adresse dans l’Internet (1-20). Ensuite, dans la fenêtre d’adresse Internet, vous modifier directement le chiffre pour accéder à une autre chronique, ainsi http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-10-29 La chronique devient (10-29).

Vous pouvez aussi consulter une série de chroniques consacrée à l’enseignement de l’histoire au Québec. Il suffit de se rendre à l’INDEX 1999 à 2004 : http://www.archives.vigile.net/ds-deshaies/index2.html Voir dans liste les chroniques numérotées 90, 128, 130, 155, 158, 160, 176 à 188, 191, 192 et « Le passé devient notre présent » sur la page d’appel de l’INDEX des chroniques de Bruno Deshaies (col. de gauche).

Finalement, il y a une série intitulée « POSITION ». Voir les chroniques numérotées 101, 104, 108 À 111, 119, 132 à 135, 152, 154, 159, 161, 163, 166 et 167.





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12 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2009

    @ Nicolas Rodrigue
    Vous avez une thèse et pour la valider vous isolez du contexte général la capitulation de Montréal. Votre thèse, « Nous sommes des lâches. La France a tout fait pour protéger ses territoires et son peuple de Nouvelle-France. »
    Vous me citez en disant : « Vous dites que « Lévis n’avait pas les moyens de défendre Montréal.»
    Vous êtes en train de dire que Lévis était moins en mesure que VOUS d’évaluer la possibilité d’une victoire, alors qu’il était sur place et au Front. N’importe quoi !?! »

    Vaudreuil aussi était sur place, et son entourage aussi. Eux aussi avaient en main leur propre évaluation de la situation. ET contrairement à ce que vous dites, Lévis n'aurait pu défendre Montréal et lui-même n’avait pas l’intention de la défendre… il a voulu combattre pour l’honneur de son grade et recevoir les honneurs de la guerre que lui refusaient les Anglais. Rien de plus.
    Voici ce qu'on peut lire au titre Républiquelibre.com.
    Je préfère infiniment cette version de l'histoire que la vôtre... ET vos arguments ne me permettent pas de me convaincre qu'ils sont mieux documentés.
    « Pierre de Rigaud, marquis de Vaudreuil, a 61 ans en 1759. Il est gouverneur de la Nouvelle-France et le premier homme né ici à occuper ce poste prestigieux. Contrairement à plusieurs Français qui viennent ici par obligation et s'empressent de retourner en France leur devoir accompli, Vaudreuil est Canadien d'abord. Son pays et son monde sont ici. Il ne s'entend pas du tout avec le général Montcalm. Il trouve les stratégies de ce dernier trop passives. La destruction de Québec et des villages avoisinants lui brise le coeur, c'est son pays qu'il voit s'envoler en flammes.
    « À Montréal en 1760, Vaudreuil doit affronter un cruel dilemme. Trois armées britanniques comptant en tout 11 000 hommes encerclent la dernière ville française du Canada. Montréal est pratiquement sans défense. Tous, militaires et civils, lui recommandent de se rendre. Mais lorsqu'il apprend qu'Amherst leur refuse une reddition dans la dignité militaire, Lévis et Bougainville sont outrés. C'est leur honneur qui est en jeu! Ils exigent alors de faire une dernière sortie avec les 2400 hommes qui restent. Tout au moins, Lévis demande au gouverneur le privilège de se retirer dans l'île Sainte-Hélène avec ses hommes pour y défier Amherst. De cette façon, les officiers supérieurs plairaient au roi et sauveraient leurs carrières.
    « La carrière de Vaudreuil est aussi en jeu. Mais il sait fort bien que donner à Lévis la permission de se battre signifierait la destruction de Montréal et de nouvelles horribles souffrances infligées au peuple canadien. Les armées britanniques ont déjà prouvé leur férocité en Irlande, en Écosse et tout récemment en Acadie. Dans l'adversité, Vaudreuil prend la décision la plus difficile de sa carrière et ce faisant, prouve qu'il est un grand gouverneur. Il rejette la demande de Lévis et signe une capitulation qui protège les droits des Canadiens, leur intégrité physique, leurs biens, leur religion et leurs lois.
    « Lévis est humilié mais obéissant. Il se rend sur l'île Sainte-Hélène où il préfère brûler ses drapeaux plutôt que d'avoir à les remettre aux Anglais. Le 8 septembre, Montréal et tout le Canada sont cédés à l'Angleterre. Officiers, soldats, fonctionnaires et marchands français s'embarquent pour la France.
    « Lorsque Louis XV apprend la capitulation de la Nouvelle-France, il n'en revient pas. Ce n'est pas qu'il soit triste d'avoir perdu la colonie, pas du tout. Il ne se préoccupe aucunement du sort des Canadiens, pourtant tous d'origine française. Les Anglais peuvent faire ce qu'ils veulent de la population civile de la colonie, le roi n'est pas du tout intéressé. Ce qui le bouleverse c'est que son armée, la plus respectée d'Europe, a capitulé sans recevoir les honneurs de la guerre. Quelle honte! Pour lui, c'est pire que la perte d'un empire. Quelqu'un doit donc servir de bouc émissaire, et il n'est pas question que ce soit un officier supérieur de l'armée française!
    « À son arrivée au port de Brest en 1760, Vaudreuil le vieux gouverneur est presqu'aussitôt jeté dans la prison de la Bastille à Paris. Le roi le rend personnellement responsable du déshonneur qui frappe toute l'armée française. Le dernier gouverneur de la Nouvelle-France, un Canadien de surcroît, payera pour l'échec militaire humiliant. »

    Ainsi, pour en savoir plus sur la Conquête et ce qui a précédé la capitulation de Montréal, vaut mieux consulter ce résumé de Républiquelibre.com que de suivre votre argumentaire sophistique isolationniste. On se saurait isoler la capitulation de Montréal de l'ensemble de la Conquête qui s'est en fait jouée à Québec entre le 13 septembre et l'été suivant. Et ce que nous avions entre les mains à ce moment-là et qui n'a pu nous protéger de la Conquête résultait de l'abandon de la France qui aurait dû dans les 50 ans précédant ces événements peupler la Nouvelle-France. Ce qu'elle n'a pas fait pour ne pas dépeupler la France, a-t-on dit à l'époque. LOUIS XV a ensuite nommé un Montcalm qui avait fait le projet d'abandonner la Nouvelle-France du Nord pour se réfugier en Louisiane. Il n'a pas su utiliser les forces des Neufrançiens. Il a voulu agir seul pour son honneur de soldat du Roy.
    En 1760, LOUIS XV n'a pas transmis de renforts. Ce sont les Anglais qui l'ont fait. En tenant Québec, plus aucune espèce de réplique française n'aurait eu des chances de retourner la situation. Lévis n'a voulu envoyer 2500 hommes contre 11 000 que pour l'honneur de son grade, pas pour renverser le cours de l'Histoire.
    Vous ajoutez :
    « Ensuite, toutes ces spéculations que vous faites sur une supposée défaite indiscutable ne sont qu’un prétexte de plus pour camoufler la lâcheté de nos ancêtres. Il aurait été préférable pour nous de mourir au combat que de se laisser soumettre au chef de l’Église Anglicane, Jeanne d’Arc en aurait honte. »
    N'importe quoi !? Comme si décimés, nous aurions pu mieux survivre...
    « Votre Vaudreuil était tellement Canadien qu’il considérait que cela ne valait pas la peine de vivre au Canada, c’est pour cela qu’il est parti en France pour terminer ses 15 dernières années de sa vie dans un château et cela après avoir abandonné ses compatriotes aux mains des anglais. Vaudreuil a fait de la prison pour cause de trahison, il n’avait pas l’autorité requise pour capituler, alors que la guerre n’était pas officiellement terminée. C’est pour cela que Lévis devait désobéir à Vaudreuil et le déposer pour trahison. »
    N'importe quoi !
    Lévis n'aurait pu défendre Montréal... Et Vaudreuil vaincu, n'avait pas le choix en tant que Gouverneur de la Nouvelle-France occupée, de rentrer en France.
    « L’Angleterre voulait garder sa colonie et ne voulait surtout pas avoir un ennemi à côté de ses intérêts, alors il a préféré garder la nouvelle France. C’était lui qui était en position de force dans cette négociation et non la France. »
    ET, l'Angleterre est tombée dans le panneau... La France a abandonné le Nord de la Nouvelle-France à l'Angleterre par Cession, pour fragiliser l'Angleterre et favoriser l'Indépendance des États-Unis survenue que la France a appuyée, cela dans le but de reconquérir la Nouvelle-France un jour, mauvais calcul qu'a bouleversé la Révolution française.
    Citant Denis Vaugeois, Christian Rioux écrit dans Le Devoir 2009 08 25 ( Défaite ou Conquête ? ) :

    « ... « En signant le traité de Paris, les Français étaient aussi convaincus d’ouvrir la porte à l’indépendance américaine. Une fois la menace française vaincue, les 13 colonies pouvaient se débrouiller seules. D’ailleurs, en signant, Choiseul aurait dit : « Nous les tenons ! ». » »

    Votre thèse ne tient pas la route.
    « Que voulez-vous, c’est nous qui avons abandonné la France et qui avons choisi volontairement de devenir des sujets de la couronne anglaise et c’est ainsi qu’on a nationalisé l’identité canadienne au départ. »
    Jolie formule de renversement sophistique, mais ça ne tient absolument pas la route.
    « Le roi surestimait la capacité défensive de la colonie et cela pendant longtemps, car nous gagnions et bien souvent dans des situations très minoritaires. »
    Ce qui justifiait justement le peuplement de la Nouvelle-France et ce défaut remonte à LOUIS XIII et LOUIS XIV. Or, la France ne l'a pas fait...
    « On a besoin de chair à canon pour mener les guerres en Europe et on n'envoie que très peu de gens aux colonies » d'Amérique, d'Afrique et des Indes.Wikipédia .
    Qu'on ait ensuite compté pour pallier le décalage entre le peuplement de la Nouvelle-France et de la Nouvelle-Angleterre, sur nos alliances avec les Premières nations ne fait que consacrer la pérennité d'une souveraineté française artificielle qui ne pourra durer, ce que l'Histoire a pu prouver.
    « C’est uniquement l’absence d’unité nationale de la nation que nous sommes divisés sur la question nationale... »
    Vous voulez rire !?
    C'est parce qu'il n'y a pas d'unité que nous sommes divisés !? Vraiment !?
    « ... et l’identité québécoise sera toujours la cause de notre défaite tant aussi longtemps qu’on ne reconnaîtra pas en nous l’identité française. »
    Personne ne nie notre identité française et surtout pas moi. Le peuple souverain du Québec est à majorité d'origine française. Malgré et grâce à tous ses métissages, les Québécois sont toujours majoritairement d'origine française. Les Neufrançiens des provinces françaises d'Acadie, du Canada ( Québec ) et de Louisiane, était Français, sujets du Roi de France. L'éloignement de la France, puis son abandon, duquel a résulté la Conquête et l'Acte illégal de Cession nous ont fait peu à peu puis brutalement, peuple distinct du peuple de France et de tout autre.
    « L’identité québécoise a divisé la race française en Amérique et cela au détriment de l’ensemble de la nation française d’Amérique. »
    N'importe quoi pour enfoncer le peuple souverain du Québec sur la base de sa supposée lâcheté.
    « La nation française d'Amérique » invente, définit donc une nation distincte du peuple de France... Ce que vous dénoncez une phrase plus haut... Faudrait savoir !?
    Il n'y a de Nation d'origine française en Amérique qu'en tant que Neufrançienne , C'est-à-dire de Nouvelle-France. Ce peuple de Nouvelle-France devenu distinct du peuple de France par la Conquête et la Cession illégale signée par LOUIS XV.
    Les Neufranciens du fait de cette Conquête puis de la Cession du Traité de Paris de 1763, ont constitués, de par leur isolement ou éloignement, des peuples distincts issus de la même origine neufrancienne et qui sont aujourd'hui les peuples distincts d'Acadie, de Louisiane et du Québec. Les descendants de la diaspora de ses trois peuples d'origine française donc, cette descendance neufrancienne peuple, majoritairement assimilée à l'anglicité américaine, le Nord-Est des États-Unis et le centre et l'Ouest du Canada en tant que minorités ethniques assimilées ou en voie d'assimilation accélérée.
    Seul le peuple souverain du Québec majoritairement d'origine française dispose d'un territoire, d'un État ou il est majoritaire. Ce qui lui permet de vouloir et de pouvoir sur son territoire national, invalider l'État abusif et unilatéral du Canada jamais nommément soumis à sa démocratique approbation et toujours incapable d'obtenir le OUI qui le validerait, cela pour fonder la RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC à majorité d'origine française, peuple aujourd'hui et désormais distinct du peuple de France et de tout autre.
    « Le sol ne peut pas définir une nation c’est la nation qui doit définir les limites du territoire et non le contraire. »
    OUI, le sol et sa géographie font les nations et déterminent leur culture
    OUI, le SOL, sa géographie, ses montagnes, ses plaines, ses fleuves et rivières ainsi que les océans qui les bordent, ces obstacles infranchissables ou difficiles d'accès, ou au contraire ces voies d'accès et de transports, déterminent la constitution de la culture des peuples. C'est bel et bien le TERRITOIRE occupé par une population, qui d'abord participe à la formation des nations et il en a toujours été ainsi. L'insularité de l'Irlande, de la Grande-Bretagne, l'isolement de l'Écosse, les Alpes de Suisse, d'Italie, de France, le Rhin, tout cela a déterminé en Europe la formation des différentes ethnies, peuples et nations de la préhistoire à nos jours. Et il en va de même pour tous les peuples de la terre. La géographie, le sol, en a déterminé le sort, les gènes, les races, les ethnies qui aujourd'hui encore forme la diversité culturelle de l'Humanité.
    ET, il en est ainsi pour nous. La géographie a déterminé par l'éloignement de nos mères patries respectives, la constitution du peuple états-unien, et c'est en grande partie la géographie, le sol, qui ont déterminé la formation des nations du Québec, du Mexique, du Canada. Les frontières politiques actuelles ne sont que la transposition des frontières géographiques. Et, s'il y a décalage, le principe est le même. Le sol et sa conformation, liés aux moyens de transports et de communications propres à tel stade de développement de la culture et des techniques humaines, sont l'un des facteurs déterminants de la constitution des nations de ce monde.
    Le sol et sa conformation géographique ont déterminé de tout temps et détermine toujours le type de culture humaine qui a pu s'y adapter, et partant de telle nation qui s'est formée autour de tel type de sol générant tel type de culture. De la plaine verdoyante et tempérée au désert aride, jusqu'aux glaciers, l'humain a pu développer sa diversité grâce à son pouvoir d'adaptation à la diversité du sol terrestre. Si le sol avait été uniforme, nous serions tous pareils de couleur, de culture, voire de langue. Le sol a déterminé et détermine encore, malgré la mondialisation et les techniques de transport et de communication, cette diversité culturelle selon les territoires de chasse, de pêche ou ses capacités ou incapacités en agri-culture. Ce n'est pas pour rien que culture et agri-culture sont issues de la même... racine étymologique. Tel sol pourra produire tel vin, tel fromage, telle viande, telle cuisine, telle culture autour de telles pratiques agricoles et culinaires.
    Le Québec n'échappe pas à cette règle. Nous avons pu constituer un peuple à part entière en grande partie à cause de la conformation du sol québécois et de ses voies navigables autour d'un fleuve-océan et des ses affluentes rivières, du Saguenay à la Chaudière, des Trois-Rivières à la rivière des Outaouais. Cela constituant un tout autour du Saint-Laurent, porte d'entrée de tout le Nord d'un continent.
    Le Québec - Les Québécois
    Cette géographicité doublée de frontières politiques afférentes bordées au sud par les Appalaches nous protégeant du Sud états-unien, a favorisé naturellement autour du Saint-Laurent fertile un espace de communication congruent via une multitude de voies d'eau, un ensemble relativement isolé du reste de l'Amérique auquel on ne peut avoir accès que par Québec. Comme l'Égypte s'est constituée depuis la préhistoire autour du Nil et les Sémites autour du croissant fertile du Moyen-Orient.
    C'est par ces mêmes voies d'eau que nous avons pu conquérir le reste des Amériques au Sud jusqu'à la Louisiane. Et, le Québec protégé par les Appalaches s'est constitué en tant que nation distincte de toute autre depuis l'installation des Français en Nouvelle-France en 1698 à Québec jusqu'à nos jours, cela, de la Gaspésie aux Cantons de l'Est de la Côte Nord à l'Outaouais, de la Beauce au Lac Saint-Jean. Cette mobilité fluviale nous a permis de constituer un peuple du Québec à part entière et congruent, qui aujourd'hui encore peut par là fonder un État valide et souverain.
    Notre identité française originelle est partie de nous, de notre histoire mais évolue depuis la Conquête à distance de la France et hors l'espace politique, culturel et identitaire de la France. Nous sommes liés, mais distincts. Notre neufrançité nous lie à l'Acadie, aux Cajuns, aux Franco-États-Uniens et aux Canadiens-français. Une neufrançité partie de l'ethnie française de France, de Belgique, de Suisse et des territoires français outre-mer. Une neufrançité qui nous lie aussi à l'espace francophone mondial d'Afrique, d'un Moyen-Orient et d'Asie.
    L'UNION de NOS forces
    Nous reste à faire l'UNION de nos forces pour contrer l'UNITARISME canadianisateur. Cette UNION qui nous a fait défaut quand la France s'est occupée de nous en dénigrant ce que nous étions et ce que nous avions appris au contact des Premières nations alliées. Montcalm a refusé de la faire cette UNION et s'est présenté seul et précipitamment devant l'ennemi. Il ne nous faut plus faire la même erreur. Il nous faut affronter adversaire et ennemis dans l'UNION de nos forces.
    Si ce 250e anniversaire de la défaite de la Bataille des plaines du 13 septembre 1759 peut nous être utile, c'est bien à cet égard crucial. Il nous faut faire l'UNION de nos forces maintenant. Ça tombe bien, nous avons le temps de la faire, pour peu que l'attentisme, la procrastination, le découragement ne s'emmêlent pas trop ce faisant ou ce ne faisant pas.
    À bas l'état usurpateur du Canada jamais nommément soumis à nos voix !
    Vive la RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC !
    Un peuple uni jamais ne sera vaincu !

  • Archives de Vigile Répondre

    12 août 2009

    « La nation, comme l'individu, est l'aboutissant d'un long passé d'efforts, de sacrifices et de dévouements. »
    Ernest Renan (1823-1892)
    Philosophe et écrivain français
    Extrait de Discours et conférences

  • Michel Guay Répondre

    11 août 2009

    Complètement farfelu de vouloir se nommer français car le Québec n'est plus une région de la Nouvelle- France et constitue notre État existant depuis 1774
    En plus la quasi totalité de ceux qui ont fondés le Québec comme État en 1774 ne sont pas nés en France mais en Nouvelle France qui était plus que le Canada
    Pour se dire une nation il faut un territoire et les francophones du Canada et des USA n'ont pas de teritoires distinctes vivent en anglais et ne sont qu'une ethnie parmi cent autres ethnies
    Seul le Québec est notre pays et seul Québecois s'applique à notre nation bien identifiée et bien identifiable, reste à en prendre conscience et à se décoloniser pour franciser et libérer le Québec en nous ouvrant au monde tout en récupérant tous nos impôts aux mains d'une nation étrangère anglophone .

  • Nicolas Rodrigue Répondre

    10 août 2009

    M. Luc Archambault
    Vous dites que "Lévis n’avait pas les moyens de défendre Montréal."
    Vous êtes en train de dire que Lévis était moins en mesure que VOUS d'évaluer la possibilité d'une victoire, alors qu'il était sur place et au Front. N'importe quoi !?!
    Les renforts ne sont pas venus aussitôt que la capitulation fut déclaré, on envoie pas des renforts à des personnes qui ont capitulé. C'est la faute de la France pour la simple et bonne raison que nous faisions partie nous-même de cette France.
    Ensuite, toutes ces spéculations que vous faites sur une supposé défaite indiscutable n'est qu'un prétexte de plus pour camoufler la lâcheté de nos ancêtres. Il aurait été préférable pour nous de mourir au combat que de se laisser soummettre au chef de l'Église Anglicane, Jeanne d'Arc en aurait honte.
    Votre Vaudreuil était tellement Canadien qu'il considérait que cela ne valait pas la peine de vivre au Canada, c'est pour cela qu'il est parti en France pour terminé ses 15 dernières années de sa vie dans un chateau et cela après avoir abandonné ses compatriotes aux mains des anglais. Vaudreuil a fait de la prison pour cause de trahison, il n'avait pas l'autorité requise pour capituler, alors que la guerre n'était pas officiellement terminé. C'est pour cela que Lévis devait désobéir à Vaudreuil et le déposé pour trahison.
    Ensuite, Montcalm n'était pas l'envahisseur, mais dans une position défensive, il ne s'agisait pas pour lui de foncer, mais de défendre et il a accepté de mourir au combat contrairement à Vaudreuil le traître. Ensuite, cette capitulation n'est pas seulement la réddition d'une ville. Vaudreuil a signé un acte qui cède en entier la nouvelle France à l'angleterre. Un gouverneur est mandaté par le roi pour gouverner un territoire et Vaudreuil a remis son poste de gouverneur à Amherst en capitulant, tout simplement.
    Son geste fut un acte de haute trahison et Louis XV a été très indulgent à son égard. Lorsqu'on perd la guerre, on perd notre pouvoir de négocier et la négociation du traité de paris c'est conclu en fonction de cette capitulation.
    Au lendemain de la capitulation de Montréal le 9 septembre 1760, le général en chef Jeffrey Amherst reconnaît, dans les ordres généraux adressés à ses troupes, que les Français sont devenus, par le fait de leur soumission, des sujets britanniques et qu'en conséquence ils ont le droit à la protection du souverain anglais. Le général Amherst avait même procèdé à l'organisation d'un régime administratif provisoire sous forme de loi martiale. Le Traité de Paris n'est que la confirmation de ce transfert des propriétés du Roi de France au Roi d'Angleterre sur les terres d'Amérique. Le traité de Paris n'a fait que constater la réalité sur le terrain. Le roi de France ne pouvait rien faire, soit qu'il signait le traité ou qu'il continuait la guerre pour récupérer la nouvelle France. Si nous avions résisté jusqu'en 1763, là on aurait eu raison de reproché à la France de nous avoir abandonné. La France par notre capitulation a perdu la guerre en amérique en 1760. Le traité de paris n'était qu'un processus de négociation afin de récupérer la nouvelle France qui n'était plus française depuis 3 ans. L'angleterre voulait garder sa colonie et ne voulait surtout pas avoir un ennemi à coté de ses intérêts, alors il a préféré garder la nouvelle France. C'était lui qui était en position de force dans cette négociation et non la France.
    Que voulez-vous, c'est nous qui avons abandonné la France et qui avons choisi volontairement de devenir des sujets de la couronne anglaise et c'est ainsi qu'on a nationalisé l'identité canadienne au départ.
    Ensuite, vous dites que "La France n’avait pas fait ce qu’il faut déjà il y a longtemps en ne peuplant pas suffisamment sa colonie de Nouvelle-France, par manque de vision stratégique, et elle le regrette toujours aujourd’hui, faute d’un souverain clairvoyant d’une lignée déliquescente qui a été écourtée 30 ans plus tard."
    C'est vrai, mais il est facile pour vous d'être clairvoyant pour le passé, alors que vous n'étiez pas là à cette époque sans savoir le futur. Le roi surestimait la capacité défensive de la colonie et cela pendant longtemps, car nous gagnions et bien souvent dans des situations très minoritaire. Vous n'avez qu'à lire sur la bataille de la Monongahela en 1755. La majorité des tribus amérindienne en amérique était de notre coté. Même Pontiac lui-même a résisté au nom de la France à l'Angleterre après que nous avions capitulé.
    Ensuite, non, une vraie nation n'est pas métissé culturellement parlant. Cessez de définir la nation en fonction de la composition de nos globules rouge. Il y a autant de nation québécoise différente que de définition différente de l'identité québécoise. C'est uniquement l'absence d'unité national de la nation que nous sommes divisé sur la question national et l'identité québécoise sera toujours la cause de notre défaite tant aussi longtemps qu'on ne reconnaîtra pas en nous l'identité française. L'identité québécoise a divisé la race française en amérique et cela au détriment de l'ensemble de la nation française d'amérique. Le sol ne peut pas définir une nation c'est la nation qui doit définir les limites du territoire et non le contraire.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 août 2009

    @ M. Nicolas Rodrigue
    « Tout d’abord, » comme vous dites, c'est Montcalm qui contre l'avis des « Canadiens » est sorti précipitamment des ses enceintes de Québec pour se précipiter sur un champ de bataille pensant avoir affaire à quelques hommes...
    ET il n'a pas reculé, il a foncé, dans la précipitations sans les renforts utiles.
    Entre la fin de la Bataille et la capitulation de Québec, se sont écoulés 3 nuits et deux jours... on a discuté ferme à Québec. On prit la décision de capituler précipitamment il est vrai. Et... on l'a fait parce qu'on a considéré que c'était peine perdu avec un Roi qui depuis longtemps nous avait abandonné. On a cru qu'il ne lèverait pas le petit doigt pour nous protéger. De fait, la victoire de Lévis le printemps suivant n'a rien changé. Jamais ne sont arrivés les renforts qui auraient pu tout changer...
    « Lévis lui-même était contre cette capitulation de Vaudreuil alors qu’il venait de battre les Britanniques à Sainte-Foy. »
    Québec a capitulé en septembre 1759 et Lévis a pu battre au printemps suivant les britanniques qui ont fait la même erreur que Montcalm, ils sont sortis de Québec pour se faire battre, mais après ils n'ont pas fait la même erreur que nous et n'ont pas rendu la ville parce que eux savaient qu'ils n'avaient qu'à attendre les renforts qui sont arrivés en juin... ET le sort en était jeté par la faute de la France, pas la nôtre.
    « Louis XV n’a pas su avoir un peuple qui le méritait, sans courage et défaitiste au combat. »
    N'importe quoi. Vaudreuil a été emprisonné à son retour en France pour ne pas blâmer l'armée vaincue de sa Majesté.
    « Ensuite, cette capitulation a eu lieu avant que la guerre de sept ans soit terminé, ce n’est pas cette capitulation qui a mis fin à cette guerre. »
    Bien sûr que non et l'arrivée de renforts britannique en juin 1760 a forcé Lévis à se réfugier à Montréal pour la défendre, mais sans moyens. Les britanniques aurait rasé Montréal qui ne pouvait être défendue comme Québec. Si Québec était tombée aussi bien protégée, comment Montréal aurait pu tenir.
    Lévis n'avait pas les moyens de défendre Montréal.
    « Les Anglais ont tout simplement refusé de rendre la colonie à la France, ce n’est pas la France qui a donné la colonie mais nous-mêmes qui se sont donné volontairement à l’empire britannique. »
    N'importe quoi !
    La France n'avait pas fait ce qu'il faut déjà il y a longtemps en ne peuplant pas suffisamment sa colonie de Nouvelle-France, par manque de vision stratégique, et elle le regrette toujours aujourd'hui, faute d'un souverain clairvoyant d'une lignée déliquescente qui a été écourtée 30 ans plus tard.
    «Ensuite, vos coureurs des bois se sont rapidement laissé employer par la compagnie de la baie d’Hudson car après la conquête, l’Angleterre favorisait les marchands anglais pour la traite de la fourrure et la France n’était plus dans le paysage. »
    Parlons-en... Pierre-Esprit Radisson et Médard Chouart des Groseilliers on tout fait pour donner à la France un territoire et un marché prospère de la fourrure... et la propriété de la Baie d'Hudson mais on rien trouvé de mieux que de saisir les 100 canots remplis de fourrures venant de la Baie d'Hudson... Malgré leurs représentations en France ils n'ont pu trouver les appuis utiles et ce sont eux qui sont à l'origine de la Compagnie de la Baie d'Hudson anglaise qui a arraché à la France le 11 avril 1713 par le Traité d'Utrecht l'Acadie et, le mal étant fait, la reconnaissance de l'occupation anglaise de la Baie d'Hudson... C'en était déjà fait de la Nouvelle-France... Par manque d'intérêt de la lignée des Bourbons.
    « Les coureurs des bois sont les ancêtres du beaver club fédéraliste d’aujourd’hui, anglicisé et embourgeoisé par l’argent britannique. »
    ET par la faute de la France...
    « Ensuite, laissez tomber votre conception métissé d’une nation, la nation n’est composé que d’une culture et lié par un seul sentiment d’appartenance, ce qui n’est pas le cas au Québec ou sinon le référendum aurait passé depuis longtemps. »
    Toutes les nations sont métissées, ce que déplore du reste Aryanisme... Quant à la culture et à l'appartenance, cela vaut pour des nations constituées et libres, la nôtre ne l'est pas...
    « Faudra-il une autre révolution tranquille pour vous redéfinir une quatrième fois ? »
    Non, seulement quelques années encore pour que ce peuple souverain du Québec soit appelé à invalider l'État illégitime actuel du Canada autocratique impérial et monarchique pour fonder sur notre territoire national du Québec, un État valide et légitime.
    Vive le Québec libre !
    Longue vie au peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec !

  • Nicolas Rodrigue Répondre

    9 août 2009

    M. Luc Archambault
    Tout d’abord, c’est Vaudreuil lui-même qui a demandé la capitulation de l’armée et non le ROI, même Montcalm a refusé de capitulé qui lui est mort au combat. Ensuite, si vous relisez l’histoire Lévis lui-même était contre cette capitulation de Vaudreuil alors qu’il venait de battre les Britanniques à Sainte-Foy. Ce dernier était celui qui était le mieux placé pour prendre les décisions, car étant celui qui était au front contrairement à Vaudreuil qui a bien mérité son séjour en prison pour avoir fait déserter son armée. On a capitulé par haute trahison à la couronne et on le renie aujourd’hui. Et le comble dans tout cela c’est que Vaudreuil le canadien a terminé ses jours dans un chateau en France.
    Louis XV n’a pas su avoir un peuple qui le méritait, sans courage et défaitiste au combat. Ensuite, cette capitulation a eu lieu avant que la guerre de sept ans soit terminé, ce n’est pas cette capitulation qui a mis fin à cette guerre. Ensuite, le traité de paris a été négocié en fonction de cette capitulation et non en fonction d’une défaite, nous étions déjà sous l’emprise de l’empire britannique avant même que la guerre soit fini. Les anglais ont tout simplement refusé de rendre la colonie à la France, ce n’est pas la France qui a donné la colonie mais nous-même qui se sont donné volontairement à l’empire britannique.
    Ensuite, ce que vous appelez du métissage était considéré à cette époque comme étant de l’adultère par la plupart des gens du pays, car à cette époque ultra catholique, l’Église interdisait aux catholiques de marier des non-catholiques. Il n’y avait pas de mariage sans baptème ou sinon on appellait la chose du concubinage et les amérindiens converti était peu nombreux. Les quelques amérindiennes qui se sont converti leur permettant de se marier avec des Français était pour la plupart que des orphelines sans éducation amérindienne qui ont soigneusement été cathéchisé en Français. Le réel métissage n’a eu lieu que dans l’ouest canadien et bien après la guerre de conquète. L’époque des véritable conversions amérindienne date plutôt du 19e siècle et très peu avant.C’est aussi pour cette raison que cette très dérisoire minorité de coureur des bois était considéré par la population en générale comme étant des personnes de mauvaises moeurs et infréquentable. Leur métier a été longtemps été interdit à la fois par l’église et les autorités coloniales. C’était aussi que de vulgaire contrebandier d’alcool pour les amérindiens, un commerce qui était interdit par l’église. Ensuite, vos coureurs des bois se sont rapidement laissé employer par la compagnie de la baie d’hudson car après la conquète, l’angleterre favorisait les marchands anglais pour la traite de la fourrure et la France n’était plus dans le paysage. Les coureus des bois sont les ancêtres du beaver club fédéraliste d’aujourd’hui, anglicisé et embourgeoisé par l’argent britannique.
    Ensuite, laissez tombé votre conception métissé d’une nation, la nation n’est composé que d’une culture et lié par un seul sentiment d’appartenance, ce qui n’est pas le cas au Québec ou sinon le référendum aurait passé depuis longtemps. Ensuite, je vous le répète encore une fois, la langue française n’est pas de culture Québécoise. Faudra-il une autre révolution tranquille pour vous redéfinir une quatrième fois ?

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2009

    @ Nicolas Rodrigue
    Il y a malentendu... Quand vous dites :
    « L’identité canadienne n’était qu’une distinction régional, comme on le fait aujourd’hui entre les Montréalais et les Gaspésiens. C’était pour eux la nouvelle FRANCE. Vous semblez l’oublier. »
    Nous étions Français de Nouvelle-France. Nous sommes tout à fait d'accord et je ne crois pas l'oublier...
    Vous dites que « Collectivement, nous ne sommes plus français, ni partie du peuple de France depuis l’abdication de fait de LOUIS XV. »
    Relisez l’histoire et vous allez comprendre que c’est tout simplement FAUX.

    Oui, Québec a capitulé, parce que les Armées du Roi de France mal dirigées par un Général français, selon les lois de la guerre européenne, n'a pas voulu combattre à notre manière par la guérilla. C'est bel et bien le Roi et ses armées qui par leur défaite qui n'aurait pas eu lieu si ce Roi et son Général avait attendu les renforts que nous étions disposés à lui fournir, aidé des Premières nations nos alliés.
    Ce Souverain qui nous avait depuis longtemps abandonnés en refusant de peupler notre territoire. Il a abdiqué de fait son devoir premier de protéger son peuple contre l'envahisseur et cela n'a jamais été aussi évident que lorsque son Général a refusé d'attendre les renforts et quand il a perdu la bataille.
    Nous avons capitulé prématurément certes, mais comment nous en vouloir puisque nous avions été abandonnés et que nous l'avons été doublement en ne recevant pas de renforts alors que Lévis avait battu les Britanniques. Ce n'est pas la capitulation de Québec qui scellait le sort de la guerre. Des renforts français auraient pu nous permettre de réintégrer notre Citadelle.
    Mais les Britanniques contrôlaient les mers. LOUIS XV n'a pu, su, protéger son peuple contre l'envahisseur. Son abdication de fait nous a fait ce jour-là du 13 septembre 1759, peuple sans Souverain, peuple souverain, 30 ans avant la Révolution française.
    « Nous avons perdu par nous-mêmes, sans l’aide de personne. »
    Non pas ! Le Roi et ses armées ont perdu la bataille contre nous-mêmes et nos voix. Il a refusé notre aide et nous a ensuite refusé la sienne.
    « Ensuite, les Amérindiens ont très peu influencé nos moeurs, c’est plutôt l’inverse, c’est nous qui avons assimilé les amérindiens à nos coutumes et à nos croyances. Connaissez-vous beaucoup de Québécois avec des noms de Famille amérindiens? »
    Non ! Pourquoi ? Parce que nous vivions et vivons toujours dans une civilisation patriarcale. Les métissages se sont faits par les femmes épousant des Français. Les hommes des Premières nations épousant des Françaises sont rares.
    Et, nos moeurs ont été influencées à divers égards par la culture des Premières nations. Notre nomadisme voyageur qui nous a fait conquérir l'Amérique du Nord au Sud n'a été possible que grâce à notre intégration aux Premières nations qui nous ont fait voyager sur les rivières et fleuves qu'ils peuplaient via leurs propres routes, avec leurs propres embarcations, typiques nourritures, habits et abris. Cela a donné un peuple à la culture proche de la nature, un peuple moitié coureur des bois, moitié cultivateur, à l'esprit indépendant, rieur, joueur, bon enfant, accueillant, comme l'étaient les premières nations.
    Nos potiers venus de France ont appris des Premières nations où trouver l'argile utile. Mais oui, il y a eu rencontre, échange et presqu'assimilation des premières nations, à cause de leur disparition du reste... par la maladie que nous leur apportions. Mais nous est resté un esprit, différent de la culture européenne... C'est l'Amérique... et qui a fait de nous des Français différents... Cela s'est concrétisé dans la Conquête par notre naissance en tant que peuple distinct du peuple de France politiquement, car nous étions déjà différents culturellement. Nous sommes aujourd'hui devenus le peuple souverain du Québec né en tant que tel il y a 250 ans... un peuple doté d'une histoire de 401 ans et plus encore, par nos ascendances françaises, notre histoire est millénaire et remonte jusqu'aux Gaulois, aux Celtes, aux Normands en passant par la France Gallo-romaine.
    « La création de la Province du Québec est une initiative britannique. »

    Oui, George III a nommé ses nouveaux territoires du nom de sa capitale, du nom donné par Samuel de Champlain à sa capitale, là où le sort de la Nouvelle-France s'est joué. Ce nom datant de notre plus ancienne implantation continue en Amérique est aujourd'hui le nôtre parce qu'il a toujours été nôtre. Les Britanniques n'ont rien inventé là, en nommant leur colonie du nom de son chef lieu, de sa capitale, Québec.
    « Ensuite, lorsque vous affirmez que la nationalité québécoise est majoritairement d’origine française, vous supposez et à votre insu qu’il y a une nationalité québécoise qui n’est pas d’origine française. »
    Nous sommes le peuple souverain du Québec majoritairement d'origine française. Comme le peuple états-unien a été fondé par une majorité britannique. Je dis que la nationalité Québécoise est implicitement à majorité d'origine française. Cela veut dire qu'existe une minorité d'autres ascendances, comme cela existe dans toutes nation de ce monde, aucun n'est pure...
    « Ensuite, lorsque vous me sortez l’expression de « Franco-Québécois » vous ouvrez la porte à l’expression d’une identité québécoise qui n’est pas francophone. »
    J'ai soutenu l'exact contraire... J'ai dit que l'expression Franco-Québécois ne pouvait définir que des Québécois nés dans des pays francophones, France, Belgique, Suisse, Algérie, Liban, Haïti... eux-même nés dans ces pays, et pas leur descendance née québécoise.
    Bien sûr que le métissage existe, je vous en ai parlé concernant les Premières nations. Et on peut parler ce celui qui a assimilé en tant que Québécois de nombreuses familles irlandaises, écossaises, allemandes, etc.
    Les nations sont métissées et ne deviennent une et homogène qu'avec les siècles. La nation française n'a commencé à être homogène qu'après les guerres Napoléoniennes au retour des soldats de chaque région ayant appris le Français à la guerre. Et les 2 guerres mondiales ainsi que les moyens modernes de communication ont achevé le travail. Avant, chaque région avait son patois et la majorité ne comprenait tout simplement pas le français. Les administrateurs français se sont étonnés qu'en Nouvelle-France toutes et tous parlassent le français, ce qui n'était pas le cas en France à cette époque. Il fallait un traducteur par région, voire par village...
    Mais vous avez raison. La République du peuple souverain du Québec ne sera pas multinationale et multiculturelle, elle sera de langue française et de culture québécoise de langue française commune et officielle. Cela en vertu du principe de la diversité culturelle qui exige la protection de la culture de langue française en Amérique et seul l'unilinguisme officiel, sociétal et culturel permet de le faire. Ce fait est contesté par le Canada multinational et multiculturel, ce pourquoi entre autres raisons, cet État illégitime jamais nommément approuvé par le peuple souverain du Québec doit être déclaré invalide pour être remplacé par un État démocratique valide sur notre territoire souverain.

  • Nicolas Rodrigue Répondre

    8 août 2009

    M. Luc Archambault
    Vous dites que "Collectivement, nous ne sommes plus français, ni partie du peuple de France depuis l’abdication de fait de LOUIS XV."
    Relisez l'histoire et vous allez comprendre que c'est tout simplement FAUX.
    Tout d’abord, il faut comprendre que ce n’est pas la bataille des plaines d’Abraham du 13 septembre 1759, ni celle de Sainte-Foy du 28 avril 1760 et ni même le traité de Paris de 1763 qui ont décidé du sort de la Nouvelle-France et de ses habitants, mais bien la CAPITULATION du 8 septembre 1760 de Pierre de Rigaud de Vaudreuil qui était originaire de Québec et qui après sa capitulation a terminé ses jours en France.
    C'est nous avons qui avont capitulé et non Louis XV.
    Nous avons perdu par nous-mêmes, sans l'aide de personne. La France est responsable de notre échec tout simplement parcequ'on en faisait partie, car on n'envoie pas des renforts à des personnes qui ont tout simplement CAPITULÉ. Et c'est cette capitulation qui a donné naissance au peuple canadien qui est devenu Canadien-français pour ensuite devenir Québécois.
    Il est faux de croire que les Canadiens n'avaient plus de sentiment d'appartenance pour la nationalité Française en 1760. Il n'y avait pas de mouvement indépendantiste. Ils s'identifiait à la France. L'identité canadienne n'était qu'une distinction régional, comme on le fait aujourd'hui entre les Montréalais et les Gaspésiens. C'était pour eux la nouvelle FRANCE. Vous semblez l'oublier.
    Ensuite, les amérindiens ont très peu influencé nos moeurs, c'est plutôt l'inverse, c'est nous qui avons assimilé les amérindiens à nos coutumes et à nos croyances. Connaissez-vous beaucoup de Québecois avec des noms de Famille amérindien ? L'idée du métissage est un mythe, une légende, l'identité ne repose pas sur le sang, mais sur un sentiment d'appartenance à une croyance, à une culture. Ensuite, Vous êtes Québécois aujourd'hui, uniquement parceque les Anglais ont donné le nom de "Québec" à la province. La création de la province du Québec est une initiative britannique.
    Mais je suis d'accord avec vous lorsque que "Nous ne sommes pas partie du peuple de France, nous ne sommes pas une extension du peuple de France. Nous ne le sommes plus depuis la Conquête. Nous sommes le peuple souverain du Québec distinct du peuple de France et de tout autre."
    On a renié notre passé, tout simplement, nous ne sommes plus ce qu'était nos ancêtres et nous arrivons même plus à savoir ce qu'ils étaient réellement.
    Ensuite, lorsque vous affirmez que la nationalité Québécoise est majoritairement d’origine française, vous supposez et à votre insu qu'il y a une nationalité Québécoise qui n'est pas d'origine française.
    Ensuite, lorsque vous me sortez l'expression de « Franco-Québécois » vous ouvrez la porte à l'expression d'une identité québécoise qui n'est pas francophone. Le métissage n'existe pas dans votre tête car vous tombé inévitablement dans une catégorie distincte pour vous définir. La nation est UNE et HOMOGÈNE par définition, il n'y a pas de sous-catégorie identitaire. La diversité culturel est le pire ennemi de l'unité national d'une nation et les anglais l'ont mieux compris que vous.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2009

    @ Nicolas Rodrigue
    Nous sommes un peuple. Un peuple qui n'existe pas dans l'État. Qui n'existe pas dans l'État illégitime et invalide du Canada qui ne nous reconnait pas d'existence, ce qui lui permet sur notre territoire national de s'imposer d'Autorité impériale monarchique sans obtenir le OUI qui le validerait. Cet État et le Canada abusif qui s'est constitué sans nous et sans rupture de par l'Autorité coloniale britannique qui nous a Conquis et qui nous a reçus en pleine propriété du Roi de France qui nous a fait objet de Cession illégale.
    Ce Souverain indigne qui est l'incarnation personnelle et charnelle de la souveraineté de son peuple nous a abandonné et a en quelque sorte et de fait abdiqué son devoir premier de Souverain de protéger son peuple contre l'envahisseur. Nous étions ses sujets et partie du peuple de France, habitant les régions administratives de Nouvelle-France nommées Canada et Acadie.
    Quand je dis nous, je parle de nos ancêtres dont nous sommes la descendance métissée avec les Premières nations et toutes celles qui sont venue après, sans parler des métissages avec les Acadiens fuyant la Conquête et la déportation.
    Abdiquant de fait, ce Souverain nous a fait un peuple souverain, distinct du peuple de France, orphelin d'État, le Souverain incarnant la réalité de l'État de droit du peuple souverain. Par la Cession de nos terres et de ce que nous sommes, il contrevient au contrat qui lie le Souverain à ses sujets. Ce contrat librement accepté de par et d'autre ne peut être rompu unilatéralement par l'une des parties. Cette Cession est illégale. Il abdique donc une deuxième fois sans pour autant rompre le contrat qui nous fait toujours citoyen de France, en tant que descendance de nos ancêtres d'origine française. Ce droit de citoyenneté est individuel. Collectivement, nous ne sommes plus français, ni partie du peuple de France depuis l'abdication de fait de LOUIS XV.
    Par tout cela, notre statut de peuple, de citoyen est suspendu dans un espace-temps du vide d'État valide. Mais nous existons, notre État existe ontologiquement mais n'existe pas dans la réalité des États de ce monde et de ses Nations-Unies. Voilà pourquoi règne la confusion à défaut que règne un Souverain valide ou l'Autorité suprême et Souveraine du peuple souverain.
    Dans cette confusion, les canadianisateurs en profitent pour faire valoir leur titre de propriété sur nous et notre territoire national. Ils nous ont nommés « french canadian » quand les descendants des Britanniques, ( essentiellement des Anglos-celtes Irlandais et Écossais se disant fiers Britanniques ) nés au Canada, ont décidé de fonder la Confédération du Canada sans notre avis et à leur ressemblance en 1867 commençant à se détacher de l'identité Britannique. Quand j'avais 11 ans, au cours d'un séjour d'un an en France il est arrivé que nous avons perdu nos passeports canadien, et c'est avec des passeports britanniques que nous avons pu voyager, en tant que Britanniques. Le Canada n'a pas rompu ses liens totalement avec son colonisateur même après avoir rapatrié prématurément sa Constitution pour que Trudeau passe à l'Histoire et contre notre volonté.
    Les canadianisateurs veulent détruire notre identité quelle qu'elle soit, la canadienne, en lui affublant le qualificatif de Français pour bien montrer que pour eux le seul nom non qualifié de Canadian était le leur, et maintenant ils tentent de briser notre identité québécoise en prétendant que ce nom qu'ils nous ont donné nous définit en tant que Canadien français jusqu'à prétendre que nous sommes d'origine canadienne française biffant nos origines françaises.
    Nous sommes Québécois
    Nous sommes un peuple. Le peuple souverain du Québec à majorité d'origine française, incluant tous ses métissages. Nous sommes Québécois, majoritairement d'origine française. Nous n'avons pas à nous qualifier en tant que français puisque nous sommes la majorité d'origine française. Qui dit Québécois se définit par sa majorité de d'ascendance française dans un État du Québec illégitime mais réel de langue officielle française. Pour nommer les Québécois d'origine autre que française, il faut les qualifier, Italo-Québécois, Franco-Québécois ( quand ils sont né en France ), Anglo-Québécois quand ils sont d'origine britannique, etc, pour les autre Québécois d'origines autres installés ici depuis longtemps ou récemment.
    « Il faudra mettre fin un jour à ce dédoublement d’identité et se dire Français une fois pour toute. »
    Nous ne sommes pas partie du peuple de France, nous ne sommes pas une extension du peuple de France. Nous ne le sommes plus depuis la Conquête. Nous sommes le peuple souverain du Québec distinct du peuple de France et de tout autre.
    Cependant nous sommes de l'ethnie française, qui s'étend hors la France en Belgique et en Suisse.
    Voir plus de détail au titre
    Vigile-2009 07 24-Gilles Bousquet-Race, ethnie et nation, voilà la question !-

    « Cette identité territoriale nous divise, car il n’y a pas de mariage possible entre le nationalisme civique et le patriotisme. »

    La nationalité Québécoise est majoritairement d'origine française, de langue française et en grande partie de culture française, mais elle n'est qu'ontologique. Seule la fondation par le peuple souverain du Québec d'un État valide et légitime sur son territoire national pourra consacrer dans l'État du peuple la réalité légale de telle nationalité. Nous sommes le peuple souverain du Québec majoritairement d'origine française et ce peuple a un territoire national et c'est le Québec. Ce peuple du Québec et ce territoire national, le Québec, sont notre patrie majoritairement d'origine française. Si c'est là le nationalisme civique, il est patriotique. Qui dit majorité d'origine française dit minorités et éventuellement pour les groupes ethniques d'origine autres que française et doté d'une masse critique suffisante pour constituer des groupes plus ou moins organisés, ils sont parties du peuple souverain du Québec et Québécois, c'est la majorité de ce peuple souverain du Québec qui pourra fonder sur son territoire national de l'État Québec actuel illégitime et invalide, la République du peuple souverain du Québec légitimement nommément fondé de ses voix libres et souveraines.
    Le nationalisme civique en France fait des Français des patriotes français de quelqu'origines qu'ils soient. Pareil pour les États-Uniens, pour les Britanniques, et pour tous les peuples du monde.
    Le nationalisme civique états-Unien est patriotique. Les États-Uniens sont patriotes, qu'ils soient afro, italo, gréco, hispano-États-uniens, la question ne se pose même pas. ET ce sont les diverses minorités de groupes ethniques autres qu'issues de la majorité fondatrice d'origine britannique qu'on qualifie.
    Leur nationalisme dit civique EST patriotique et le nôtre peut l'être tout autant. Suffit de le décider collectivement. Cette identité Québécoise à majorité d'origine française dotée d'un territoire national nous unit et nous définit en tant que peuple, en tant que nation, fondatrice d'un État valide à venir. Ce qui nous fera le fonder légitimement parce que ce fait est avéré, NOUS SOMMES UN PEUPLE, nous sommes le peuple souverain du Québec. Je suis Québécois. Je suis Québécois d'origine française, donc Québécois. Je n'ai pas besoin de qualifier cette québecité qui est la mienne. Puisque je suis de la même origine que la majorité des Québécois, d'origine française.
    - « Québécois français » ne peut identifier qu'un Québécois né en France mais de nationalité Québécoise puisqu'installé ici depuis longtemps.
    - « Franco-Québécois » ne peut identifier qu'un Québécois d'origine Belge ou Suisse, ou Algérienne, ou d'autres pays francophones comme le Liban ou Haïti.
    Je ne suis pas né en France et n'ai pas à ma qualifier ainsi. Je suis Québécois qualifié d'office donc d'origine française, c'est implicite si je n'ajoute pas que qualificatif au vocable nominatif de Québécois. Je peux même parler du peuple Québécois en parlant de la majorité d'origine française. Et si je veux parler des Québécois de toutes origines je parle du peuple souverain du Québec.
    D'ici à ce que nous fondions l'État valide du peuple souverain du Québec, cela prendra du temps à nous démêler... Mais nous pouvons le faire en adoptant les mêmes vocables... pour nous comprendre quand nous parlons de ce que nous sommes. L'usage fera la norme. Le plaisir croît avec l'usage...

  • Nicolas Rodrigue Répondre

    5 août 2009

    Nous étions Canadien-Français pour nous distinguer des canadiens non-Français car nous habitons tous le même territoire du Canada, maintenant on répète la même attitude sur le territoire du Québec en se disant Québécois-Français afin de nous distinguer des Québécois Non-Français. Cette attitude présuppose au départ qu'il y a deux identités québécoise différente, soit une qui se défini en fonction du sol et une qui est défini en fonction de la langue.
    Cependant, je le répète la langue Française n'est pas de culture canadienne, ni de culture Québécoise, mais bien de culture Française.
    Il faudra mettre fin un jour à ce dédoublement d'identité et se dire Français une fois pour toute. L'identité français est universelle et dépasse les Frontières de la France. À la l'époque de la nouvelle France, le roi de France était aussi le roi des Français peu importe où il se trouve. La notion de patrie n'est pas attaché à la terre, mais à une famille dont le chef de cette famille en est le père. Cette identité territoriale nous divise, car il n'y a pas de mariage possible entre le nationalisme civique et le patriotisme.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 août 2009

    On donne beaucoup trop d’importance à cet apprenti bout-de-feu qui cherche avant tout à se rendre intéressant dans le monde des Maîtres.
    Il ne fait que se coller sur ceux-ci quand il roule à vide. Du Mordecai tout craché...du déjà-vu sans intérêt.

  • Michel Guay Répondre

    5 août 2009

    Une personne est libre d'apprendre 40 langues si elle veut mais doit respecter la langue nationale des Québecois et cesser de nous imposer l'anglicisation crétinisation pour avoir droit de travailler au Québec , d'y manger et d'y vivre
    Le nationalisme impérialiste à la canadian de ces colonisés anglicisés fdéralistes du Québec est à la source de tous les conflits raciaux dans le monde .
    Eux ils imposent leur langue anglaise au Canada en passant des lois scolaires d'exclusions et des exigeances à l'emploi et en menant une propagande culpabilisante contre toutes les autres nations qui osent imposer leurs langues de façon démocratique comme c'est le cas au Québec .
    La malhonnêteté des fédéralistes concernant la langue française et notre droit d'en vivre relève du totalitarisme et de l'entière intolérance anglosaxonne .
    Les bâtards qui acceptent de bien s'identifier peuvent devenir de réels patriotes Québecois comme Landry au lieu d'être des traîtres comme Trudeau