Un groupe de femmes manifeste contre la corruption

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Les citoyennes en colère contre le régime libéral

Des femmes qui se font appeler les « Adèles » ont manifesté mercredi devant le Palais de justice de Montréal contre la corruption et la collusion au Québec. Appuyées par Québec libre en action, ces femmes en ont surtout contre l'Unité permanente anticorruption (UPAC) et son directeur, Robert Lafrenière.


« Nous, on est ici pour dénoncer le régime de collusion et de corruption du gouvernement libéral du Québec », a lancé l'une des manifestantes. « Depuis 2003, le gouvernement libéral du Québec a érigé en système la collusion et la corruption [...]. La patente qu'est l'UPAC [...] est supposée venir régler le problème. Toutefois, on se rend compte que M. Robert Lafrenière n'a pas la crédibilité pour être à la tête de l'UPAC ».


Les manifestantes en appellent donc à la démission du directeur de l'UPAC, mais elles demandent aussi l'aboutissement de l'enquête Mâchurer avant les prochaines élections. L'enquête Mâchurer vise entre autres l'homme d'affaires et ex-financier du Parti libéral, Marc Bibeau, ainsi que l'ex-premier ministre du Québec, Jean Charest.


En ce qui concerne le directeur de l'UPAC, les Adèles considèrent qu'il n'a aucune crédibilité parce qu'il est « lié au régime libéral », ayant été sous-ministre de la Sécurité publique sous le gouvernement Charest.