Un enfant français peut-il s'appeler Jihad ? Une mairie saisit la justice

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Un enfant né en août à Toulouse a été prénommé Jihad par ses parents. S'il s'agit d'un nom relativement courant en arabe, la mairie a saisi la justice, qui devra vérifier si ce choix des parents ne pourrait pas nuire à l'avenir de l'enfant.


La justice a été saisie par la ville de Toulouse après la naissance d'un garçon prénommé Jihad par ses parents, selon le parquet cité par l'AFP le 23 octobre, qui a ajouté qu'aucune décision n'avait été prise pour le moment, précisant : «La procédure est en cours.» Selon la mairie de Toulouse, l'enfant est né en août.


Bien que Jihad signifie «lutte» ou «effort» et soit un prénom arabe relativement répandu en France, la mairie, dans le contexte actuel marqué par les attentats et le djihadisme, a déposé un signalement auprès du procureur de la République. Ce dernier a la possibilité de saisir le juge des Affaires familiales comme le lui permet le code civil.


Déjà un petit Mohamed Merah à Nice en 2016


Confrontée à un cas relativement similaire en novembre 2016, la mairie de Nice avait elle aussi saisi la justice après la naissance d'un petit garçon déclaré à l'état civil sous le nom de Mohamed Nizar Merah, identique à celui du tueur djihadiste de Toulouse et Montauban en 2012, et dont le frère est actuellement jugé à Paris pour complicité d'assassinat.


La mairie de Nice avait estimé que le choix des parents «pouvait être contraire à l'intérêt de l'enfant» et l'avait assimilé à une apologie du terrorisme. Le parquet avait saisi le juge des Affaires familiales, avant que les parents de l'enfant renoncent finalement au prénom.


En France, depuis 1993, les officiers d'état civil ne peuvent plus décider d'interdire un prénom. Les transmissions au parquet pour un changement de prénom sont très rares.