145 ans plus tard...

Un divorce inévitable

Telle est la voie que nous offre Jean-Martin Aussant!

Tribune libre


Bercés par le rêve en 1867, les Pères de la confédération entérinent l’Acte de l’Amérique du Nord britannique (AANB) qui devient le Condominium du Canada qui réunit le Haut-Canada et le Bas-Canada, à savoir l’Ontario et le Québec.
Or, il arrive que l’existence d’un peuple puisse être comparée à celle d’un couple. Ainsi, lorsque, dans un couple, la communication est rompue, qu’une barrière infranchissable s’est érigée entre les parties, la séparation devient la seule issue qui permettra à chacun des conjoints de continuer sa route en toute liberté.
À mon sens, il en va de même d’un peuple constitué de deux nations distinctes qui se sont réunies il y a 145 ans dans l’espoir que leurs différences finiraient par faire place à une union harmonieuse.
Aujourd’hui, force nous est de constater que cette « union » est devenue une utopie, pire encore un cauchemar duquel les Québécois sont incapables de se sortir, assaillis de toutes parts dans leur identité et leurs valeurs fondamentales par un déni scandaleux de la part du ROC.
Nous n’avons qu’à constater les dernières pirouettes du gouvernement Harper concernant, entre autres, son mépris pour le respect des deux langues
« officielles » de ce « mariage » nommé le Canada pour se rendre à l’évidence que la séparation devient inévitable.
Mais là où le bât blesse davantage, c’est que la partie qui a contracté cette union et qui se retrouve cantonnée dans cet état de vil asservissement persiste à rêver naïvement de réconciliation avec l’autre partie en lui proposant des accommodements qu’elle juge « raisonnables ».
Devant cette scène plutôt pénible, les Québécois sont confrontés à vivre dans la solitude au sein d’une union malsaine qui les détruira dans leurs racines les plus profondes ou à se s’en séparer pour continuer leur route en toute liberté et en toute authenticité.
Actuellement, seule l’Option nationale nous propose clairement et ouvertement cette solution, à savoir la séparation d’avec le reste du Canada. Il m’apparaît qu’après 145 ans de vie commune, envahie de soubresauts et de discussions ayant abouti continuellement à des culs-de-sac, le temps de s’affranchir de ce
« couple solitaire canadian» et d’entamer les procédures de divorce est arrivé. Telle est la voie que nous offre Jean-Martin Aussant!
Henri Marineau
Québec

Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2030 articles

  • 1 417 687

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



6 commentaires

  • Luc Archambault Répondre

    7 février 2012

    @ Henri Marineau
    Je ne joue pas, ni sur les mots ni sur le reste. Comme le documente bien André Gignac, l'UNION dont vous parlez s'est faite par-dessus la tête du peuple. Elle a été décidée par des élites ploutocratiques qui y trouvaient intérêt, et c'est Londres qui a IMPOSÉ sans aucun débat ou vote cet Acte constituant ( cf : Wikipédia ). Ce n'est qu'après son imposition qu'eurent lieu des « élections ». Un bien grand mot, comme le documente Jean-François Lisée :
    - Actualité 2010 06 30 Célébrer… une fraude - 1er juillet : Pourquoi la fête est-elle si triste ? -
    « C’est un fait historique indéniable » que ce peuple n'a jamais été appelé à nommément consentir et à VALIDER ces Actes constituants. Normal, c'eut été NON ! Comme en 1982.
    Prétendre qu'il y a eu LIBRE UNION est une fraude, une falsification, un détournement.
    On ne peut séparer qu'un tout. Un tout VALABLEMENT UNI, s'il s'agit d'une UNION formant un tout valide.
    On peut séparer de sa tige la feuille ou la fleur du Lys. On ne peut séparer le Lys de la Rose, puisqu'il s'agit de fleurs distinctes, déjà séparés, et jamais UNIES pour former un TOUT valide. Pour qu'il y ait tout, il eut fallu que Lys consente à être uni à la Rose. Pour cela il aurait fallu le lui demander au Lys. Cela n'a jamais été fait.
    Il ne saurait donc être question de DIVORCE ou SÉPARATION, puisqu'il n'y a jamais eu mariage, ni UNION librement consentie, ni tout valablement uni. TOUS les États qui se sont succédé ici depuis l'OCCUPATION MILITAIRE de Québec aux lendemains de la bataille du 13 septembre 1759 ont été IMPOSÉS de force unilatérale et d'autorité impériale arbitraire par la tuétaire Couronne britannique, jusqu'en 1982, de par des Lois votées au Parlement de Londres SANS JAMAIS avoir été soumis à l'adoption des voix de ce peuple et pas même à celles de sa députation en exercice ni avant ni après l'imposition des Lois constituantes unilatérales. Parler DIVORCE reviendrait à ADMETTRE l'inadmissible OCCUPATION de notre territoire national à la quelle ce peuple n'a jamais consenti : pure traitrise.
    Les Pères de la confédérations ne sont rien, n'ont jamais pas même reçu de mandat électoral. Seul LE PEUPLE a pouvoir d'adopter les Actes constituants des États qui prétendent s'appliquer DÉMOCRATIQUEMENT sur SON sol et sous-sol national du Québec. JAMAIS on ne lui a donné l'occasion de le faire. À NOUS de le faire.
    Ce pourquoi, il n'y a RIEN à NÉGOCIER comme on doit le faire en cas de DIVORCE. En cas de mariage forcé, la maumariée DÉNONCE l'abuseur et la fiction du mariage, elle l'INVALIDE.
    C'est ce que nous devons prévoir. Appeler ce peuple à INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise. Ce qui fait s'effondrer la prétention démocratique de l'État ILLÉGITIME du Québéc/Canada à la face du monde libre.
    Cet effondrement fait place nette en affichant le vide d'État démocratique. La nature ayant horreur du vide se chargera de combler prestement de vide en lieu et place du faux-plein démocratique actuel, par un État VALIDÉ par le peuple disant OUI à la CONSTITUTION PRIMORDIALE de la République démocratique du peuple souverain du Québec.
    Dès après, ce peuple est convié à rédiger des actes constituants qui redéfinissent à son image et à sa stricte ressemblance ses institutions politiques, juridiques, économiques, culturelles et sociétales bancales héritées de 253 ans d'histoire d'OCCUPATION étrangère.
    Ce n'est pas de « SÉPARATION » dont il est question, mais de VALIDITÉ ou d'INVALIDITÉ de l'État du Québec/Canada ayant cours légal ILLÉGITIME. Cet État à la démocratie TRONQUÉE de la base au sommet, n'est pas démocratiquement valide et ne le sera que lorsque que ses Actes constituants faisant du PEUPLE SOUVERAIN du Québec la seule légitime Autorité démocratique suprême sur SON sol et sous-sol national du Québec auront été VALIDÉS par le peuple lui-même, et personne d'autre. Cela n'arrivera jamais en l'État parce que ces Actes constituants ne reconnaissent même pas l'existence et la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE de ce peuple. Il faudra donc un tout autre ordre étatique constituant.
    Ce sera forcément la République DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du Québec libre de consentir avec l'aval du peuple des alliances avec toutes les nations de la terre, selon son bon plaisir souverain, le temps que le voudra ce bon plaisir. RIEN d'autre.
    L'ON comme les autres doit se gouverner en conséquence pour ROMPRE avec la GOUVERNANCE COLLABO de cette DICTATURE d'OCCUPATION qui tente de nous faire croire en parlant de DIVORCE ou de SÉPARATION qu'il y a eu UNION LIBRE, ce n'a JAMAIS été le cas.
    On ne rénove pas une DICTATURE, on la RENVERSE !
    Ce PEUPLE DISPOSE des PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES pour ce faire. Suffit que ce peuple élise une députation s'étant ENGAGÉE à l'APPELER à en USER de ses pleins pouvoirs, sans délai ni condition pour RENVERSER la dictature actuelle et FONDER un État VALIDE, grâce à l'UNION des forces démocratiques citoyennes et politiques de ce peuple sous VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 février 2012

    Maxime Laporte cherche présentement des appuis à une modification au point 1.4 de la plateforme en vue du congrès de fondation d'ON, le 25 février prochain: https://www.facebook.com/notes/maxime-lap%C8%8Drte/besoin-dappui-modif-au-point-14-de-la-plateforme-en-vue-du-congr%C3%A8s-de-fondation-/10150544775073734

  • Archives de Vigile Répondre

    7 février 2012

    Maxime Laporte cherche présentement des appuis à une modification au point 1.4 de la plateforme en vue du congrès de fondation d'ON, le 25 février prochain: https://www.facebook.com/notes/maxime-lap%C8%8Drte/besoin-dappui-modif-au-point-14-de-la-plateforme-en-vue-du-congr%C3%A8s-de-fondation-/10150544775073734

  • Archives de Vigile Répondre

    7 février 2012

    Monsieur Marineau
    La preuve que ce mariage fut forcé; comment se fait-il que le Canada n'ait jamais organisé de référendum en 1867 pour l'union du Haut et du Bas- Canada ( L'AANB) et comment se fait-il que Trudeau, en 1982, après avoir sorti le Québec du Canada, n'a pas organisé de référendum, à cet effet, pour valider son geste déloyal et antidémocratique envers le Québec? C'était l'occasion rêvée de casser nos chaînes et de déclarer unilatéralement notre indépendance mais pris de panique devant la liberté qui s'offrait ou qui se présentait à nous; Lévesque a préféré capituler et continuer à ramper devant nos colonisateurs anglos (le syndrome de Stockholm c'est ça!) Et Marois, avec sa gouvernance souverainiste, continue à faire de même...
    Je n'ai plus confiance en la classe politique québécoise qui nous a toujours trahis en s'identifiant à la classe économique anglo dominante et à son système fédéraliste. Comme je le disais, la semaine dernière sur Vigile, PQ + PLQ + CAQ = MÊME COMBAT POUR DEMEURER DANS LE SYSTÈME FÉDÉRALISTE "CANADIAN". Ça ne peut pas être plus clair! C'est au peuple de se prendre en main, de déclarer unilatéralement son indépendance, d'écrire une constitution québécoise à être entérinée par ce même peuple et demander aux instances internationales de reconnaître la légitimité de cette démarche. Nous en sommes rendus là; ça passe ou ça casse!
    André Gignac 7/2/12

  • Henri Marineau Répondre

    7 février 2012

    @ Luc Archambault,
    Vous jouez avec les mots, M. Archambault...Dans cet article, je ne fais que rappeler les événements qui ont contribué à la naissance du Canada en 1867 qui s'est concrétisée par l'"union" du Haut et du Bas-Canada...C'est un fait historique indéniable!
    Il nous faut maintenant procéder au "divorce officiel" de cette union et c'est ce que nous propose l'Option nationale...Pour le reste de votre argumentaire, je suis entièrement d'accord avec vous sur le fait que seul le peuple québécois pourra décider du "divorce" de cette union qui, soit dit en passant, s'est faite avec le consentement des deux parties, à savoir les Pères de la Confédération.
    Nous sommes d'accord au moins sur un fait...peu importe le nom que vous donnerez à cette "séparation", elle ne peut se faire qu'avec le consentement du peuple!

  • Luc Archambault Répondre

    7 février 2012

    Comment ça un DIVORCE !?
    Pour qu'il y ait DIVORCE encore faut-il qu'il y a UNION librement consentie, encore faut-il que la mariée ait dit OUI. Quand donc le peuple souverain du Québec a-t-il dit OUI à un mariage dont il pourrait DIVORCER ? JAMAIS !
    Il est utile de le dire car il semble qu'on l'ait oublié tant et si longtemps on accrédite NOUS-MÊMES l'idée FAUSSE qu'il y a eu mariage.
    Il N'Y A JAMAIS EU MARIAGE ! Pourquoi serait-il question de divorce !?
    Il s'agit d'un MARIAGE FORCÉ. On ne DIVORCE pas d'un mariage forcé, on l'INVALIDE.
    Ce n'est pas une OPTION que de prétendre au DIVORCE. C'est juste VALIDER la DICTATURE d'OCCUPATION qui a cours ici depuis 253 ans.
    SEUL le PEUPLE dispose des PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES aptes et capables d'INVALIDER le mariage forcé par l'abuseur canadianisateur.
    L'OPTION NATIONALE prévoit former un GOUVERNEMENT COLLABO de plus qui prétend au DIVORCE, alors que la SEULE Option c'est de s'ENGAGER à APPELER ce PEUPLE SOUVERAIN à INVALIDER sur SON sol et sous-sol national du Québec TOUT État qui n'a pas obtenu le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise.
    Quand ON aura décidé de ce faire, pourra émerger de NOTRE terre, une VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec CAPABLE d'AGIR avec envergure dans l'État pour que ce peuple ait l'occasion d'USER sans délai ni condition de ses PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES.
    Pour cela, il faut que l'ON, comme les autres prévoie non pas faire son LIT pour se coucher et faire chambre à part de l'UNION des forces démocratiques de ce peuple, mais bien S'ENGAGE à appeler ce peuple à AGIR en PUISSANCE et pleine CAPACITÉ pour RENVERSER la dictature d'occupation canadianisatrice actuelle à travers une VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec, CAPABLE de rallier la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault à un PROGRAMME COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE digne de ce nom.