On doit rendre à Pauline ce qui lui appartient

Un discours d'adieu digne d'une chef d'État

La dame de coeur s'exprime...

Tribune libre

Même si je n’ai jamais éprouvé une sympathie particulière envers Pauline Marois, je dois admettre que son discours d’adieu aux militants du PQ en a été un digne d’une chef d’État qui se retire avec la satisfaction du devoir accompli.

Une allocution qui reflète à n’en pas douter les qualités d’une travailleuse sociale de formation, s’adressant à la base de ses commettants qu’elle toujours tenté de défendre au cours de ses quelque trente ans de vie politique active.

Le discours d’une femme devenue, à force de détermination, la première femme première ministre du Québec et qui a contribué grandement, de ce fait, à l’émergence de l’égalité entre les hommes et les femmes sur la scène politique québécoise.

Quant à l’avenir du PQ, il appartient maintenant à ses militants…À eux de tirer les conclusions qui s’imposent sur les résultats désastreux du 7 avril […]

La dame de cœur

Enfin, et c’est là la plus grande qualité de Pauline Marois, je vous laisse sur la conclusion de son message d’adieu qu’elle adresse aux Québécois en tant que « dame de cœur » :

« Mes derniers mots sont pour les Québécois. Merci de m’avoir permis de vivre tout ce que j’ai vécu depuis plus de trente ans.

Jeune femme, je rêvais de changer le monde. Aujourd’hui, je me permets humblement de penser que j’y ai contribué, grâce à vous. Merci, encore une fois.

Je vous enjoins de continuer de vous tenir debout, la tête haute, pour protéger ce qui vous tient à coeur. De continuer à chérir le précieux trésor que nous avons reçu de nos mères et de nos pères, et qui fait de nous un peuple différent. De ne jamais tourner le dos à la possibilité que nous nous donnions un jour un pays à nous. Un pays pour décider pour nous-mêmes et par nous-mêmes.

Chères Québécoises, chers Québécois, l’avenir vous appartient. Je demeurerai toujours à vos côtés. Je vous aime. »

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Henri Marineau2101 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    17 avril 2014

    Henri Marineau,
    Vous êtes ce qu'on appelait au XVIIè siècle, un honnête homme.
    Ce qui n'est pas, hélas, le cas de tout le monde.
    Est-ce que le fait d'être indépendantiste peut servir d'excuse à tant d'inhumanité et de mesquinerie? Je ne crois pas. C'est la preuve qu'on peut poursuivre un objectif noble et, en même temps, manquer de certaines qualités humaines fondamentales. Et la preuve aussi que le ressentiment assèche le coeur et aveugle. Je le dis avec regret et tristesse.
    RBG, 18 avril 2014

  • Pierre Cloutier Répondre

    17 avril 2014

    Malheureusement et ce n'est pas de la méchanceté, je vous assure, je ne verserai pas une larme. Pas une. On a trop perdu de temps.
    Pierre Cloutier