Taxis: un ultimatum pour la mi-avril lancé à Québec

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Couillard hésite et le monde du taxi s'impatiente

Les rumeurs de discorde entre le ministre des Transports Jacques Daoust et le premier ministre Philippe Couillard au sujet d'un projet de loi sur l'industrie du taxi exaspèrent les chauffeurs, qui promettent des moyens de pression où « tout sera permis » si un projet encadrant les services comme Uber n'est pas bientôt déposé.
Dans un mémo envoyé à tous ses membres et que La Presse a obtenu, le président du Comité provincial de développement et de concertation de l'industrie du taxi (CPCDIT), Georges Tannous, réagit à l'opposition de Philippe Couillard au projet conçu par M. Daoust, dont nous faisions état dans nos pages vendredi dernier. M. Daoust voudrait imposer de lourdes redevances aux chauffeurs d'Uber équivalant au poids financier d'un permis de taxi.
« Si le gouvernement ne présente pas de projet de loi d'ici la mi-avril, nous vous recontacterons afin de reprendre des moyens de pression plus forts et plus nombreux qu'auparavant », écrit M. Tannous.
Au terme de la commission parlementaire sur la question qui s'est déroulée il y a quelques jours, M. Daoust avait promis le dépôt d'un projet de loi d'ici la fin de mars.
« Des retards peuvent survenir, c'est pourquoi nous sommes prêts à donner une ou deux semaines de plus. »
- Georges Tannous, président du CPCDIT
Au-delà de ce nouveau délai, plus rien ne tient, prévient-il toutefois.
« Nous avons dépensé beaucoup d'argent pour participer à la commission parlementaire et à des rencontres avec les deux ministres successifs aux Transports. Nous avons fait tout ce que le gouvernement nous avait demandé, nous avons collaboré jusqu'au bout. Mais après le 15 avril, s'il n'y a pas de projet de loi, ça va être "tout [est] permis", on va protéger notre industrie, nos familles et nos enfants. »
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