Soupçon d'une «affaire Enron» chez le canadien Valeant

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Et c'est au Québec que ça se passe...


Le groupe pharmaceutique canadien Valeant est suspecté de manipulations comptables, certains comparant déjà son cas à "l'affaire Enron", le géant américain de l'énergie disparu en 2001. 



Après avoir perdu déjà 19% mercredi, l'action Valeant, devenu mondialement célèbre pour avoir décidé d'acquérir à prix fort le Viagra féminin, a de nouveau chuté jeudi de 7% à la Bourse de Toronto à 144 dollars canadiens (99 euros), pratiquement à son plus bas depuis un an et loin de son record de 342 CAD (235 euros), il y a deux mois.



C'est une note d'un courtier spécialisé sur les activités spéculatives, Citron Research, qui a déclenché un vent de panique sur le titre Valeant. Ce courtier a affirmé que le laboratoire comptabilise dans ses ventes des médicaments non vendus, et seulement stockés par son distributeur Philidor, afin de gonfler ses chiffres. Valeant et Philidor ont créé un réseau de petites pharmacies pour enregistrer "des ventes fantômes et éviter la surveillance des audits", a avancé Citron Research. Démentant de tels agissements, Valeant a assuré que son chiffre d'affaires comptabilisait uniquement les médicaments effectivement vendus à des particuliers dans les réseaux de pharmacies ou de magasins.



L'investisseur activiste américain William Ackman, qui détient déjà 5,7% du capital de Valeant à travers son fonds d'investissement Pershing Square, a racheté mercredi 2 millions d'actions supplémentaires. Le groupe pharmaceutique canadien compte également comme actionnaires le fonds Paulson & Co du financier américain John Paulson, et les fonds activistes Value Act et Lone Pine Capital.


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