Toujours entre 40 et 45%

Sondage après sondage, l'appui à la souveraineté ne fléchit pas

Que chaque indépendantiste convainque un indécis, le Oui l'emportera

Tribune libre


Sondage après sondage, l'appui à la souveraineté ne fléchit pas. C'est bien ce que démontre le dernier sondage Léger Marketing-Le Devoir. Ainsi, 41 % des répondants après répartition voteraient pour la souveraineté du Québec si un référendum avait lieu, un appui semblable à celui reflété dans un sondage effectué par la même firme juste avant les élections fédérales du 2 mai, soit 43 %.

Une bonne partie de la population reste ouverte à l'idée de la souveraineté, c'est simplement qu'elle ne croit plus au porteur du flambeau actuel, le PQ, qui dans les faits a relégué l'option aux oubliettes. Elle semble prête à le remplacer comme elle l'a fait pour le Bloc Québécois. Car ce n'est pas l'idée qui a fait son temps, c'est le parti qui la portait en étendard.

Je propose un devoir à tous les indépendantistes: que chacun d'entre nous convainque une seule autre personne à la cause au cours des prochains mois et le 41% déjà acquis doublera à 82%! C'est mathématique.

Rappelons qu'au fond, il n'y a toujours qu'une dizaine de pourcentage à convaincre pour dépasser la majorité nécessaire et pour l'emporter haut la main. Recrutons-les parmi les jeunes qui sont à l'âge de vouloir changer le monde pour le mieux.

Faisons-leur comprendre à ces jeunes que l'écologie dont ils sont entichés (pour ne pas dire endoctrinés), c'est bien beau, mais qu'un pays à notre image l'est tout autant, sinon plus, dans l'ordre de priorité. L'écologie ne peut s'améliorer que sur 25, 50 ou 100 ans, tandis que le pays tant attendu peut advenir d'ici 5 ans si on s'y met tous ensemble.

Source du sondage: http://www.ledevoir.com/politique/quebec/323376/sondage-leger-marketing-le-devoir-l-appui-a-la-souverainete-ne-flechit-pas

Les Québécois, toujours ouverts à l'idée de l'indépendance, mais autrement:
http://www.vigile.net/Les-Quebecois-prets-a-parler-d
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie890 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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7 commentaires

  • Réjean Labrie Répondre

    31 octobre 2011

    Un commentaire de M. Carl Savard sur Facebook:
    Bien, moi je crois que Facebook est le meilleur outil. Tout le monde se vante d'avoir 500 amis sur FB, c'est assez facile d'en convaincre un. En tout cas, c'est ce que je fais à TOUS les jours... je ne me gêne pas.
    Source:
    http://www.facebook.com/notes/vigile/sondage-apr%C3%A8s-sondage-lappui-%C3%A0-la-souverainet%C3%A9-ne-fl%C3%A9chit-pas/10150449221291289
    RL

  • Archives de Vigile Répondre

    28 octobre 2011

    Bonjour M. Labrie,
    Je ne suis pas très ferrée en politique mais je comprend que ce sera seulement quand nous aurons l'indépendance du Québec qu'on pourra appeler les choses par leurs noms. Par contre, il nous faut un vrai leader. Je ne peux m'empêcher de voir une matrone sous l'apparence de la douce Madame Marois et jamais je ne voterai pour l'indépendance avec ce ressentiment cruel, j'en suis désolée.
    Je me rappelle soudainement de Joseph Facal (excusez l'orthographe) et du comment il aime le Québec et aussi du comment il semblait capable de nous mener vers une victoire sûre à moyen terme. Je n'oublie pas que Legault était près à le suivre il n'y a pas si longtemps même s'il y a eu un désaccord quelconque.
    En tout cas, je suivrai un leader qui ne cherche pas le pouvoir pour sa gloire éternelle.
    Pensez-vous comme moi. Est-ce que je fais erreur ?
    Jocelyne

  • Réjean Labrie Répondre

    27 octobre 2011

    À M. Daniel Roy,
    Vous écrivez:
    "Il faut constituer une coalition entre les partis politiques et les députés indépendants en faveur de l’indépendance du Québec."
    Brillante idée!
    Le P.Q., la Coalition pour l'Avenir du Québec, Q.S., le Parti Indépendantiste, les députés indépendants pourraient s'unir à la prochaine élection et s'engager à tenir un référendum dans les 2 ans, quel que soit celui de leurs partis qui sera élu.
    Ceci permettrait d'enclencher le processus de campagne référendaire dès le lendemain de l'élection et de placer tous les Québécois dans l'état d'esprit du pays qui s'en vient.
    Réjean Labrie

  • Daniel Roy C.A. Répondre

    27 octobre 2011

    Moi aussi je crois qu'il ne prendrait pas grand chose pour convaincre les quelques indécis. En attendant, je donne l'alerte suivante:
    Alerte!
    Je crois que le futur parti fédéraliste de Legault/Sirois a le vent dans les voiles pour trois raisons : nous avons cessé de parler de la nécessaire et urgente souveraineté; la popularité du P.Q. est en baisse; et la division des votes.
    Alors, il faut parler de la souveraineté, faire ce qu’il faut pour augmenter la popularité du P.Q. et constituer une coalition entre les partis politiques et les députés indépendants en faveur de l’indépendance du Québec.
    Daniel Roy, C.A.
    www.1001raisons.com

  • Yves Rancourt Répondre

    26 octobre 2011

    Monsieur Labrie,
    J'aimerais bien que vous ayez raison sur le pourcentage de Québécois en faveur de la souveraineté. Je souhaiterais que ce soit bien davantage, croyez-moi, mais j'ai maintenant un petit doute. Comme Louise Beaudoin, j'ai bien peur que les Québécois se comportent à l'égard de la souveraineté comme à l'égard de la religion: beaucoup se disent catholiques mais peu sont pratiquants. Beaucoup diront, en situation de sondage et bien assis chez eux, être favorables à la souveraineté comme tout être humain normalement constitué se dira toujours pour la liberté; mais, le moment venu, comme en 1995, ils mettront leur X ailleurs ou n'iront pas voter.
    Et puis il y a ce sondage qui nous indiquait il n'y a pas si longtemps que 78% des Québécois croient encore possible de réformer le fédéralisme de façon à satisfaire le Québec. Ce qui faisait dire à Pierre-Alain Cotnoir, dont les travaux ont déjà été publiés sur ce site, que " c'est la croyance dans la possibilité de réformer le fédéralisme qui est le principal obstacle pour les souverainistes".
    Je pense que vous amenez un bon point, monsieur Labrie, mais, pour aller dans le sens de Cotnoir, je crois que le premier pas à franchir sur le chemin de la souveraineté sera de convaincre les Québécois qu'il n'y a plus rien à espérer du fédéralisme canadian.
    Mes salutations.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2011

    "Faisons-leur comprendre à ces jeunes que l’écologie dont ils sont entichés (pour ne pas dire endoctrinés), c’est bien beau, mais qu’un pays à notre image l’est tout autant, sinon plus, dans l’ordre de priorité. L’écologie ne peut s’améliorer que sur 25, 50 ou 100 ans, tandis que le pays tant attendu peut advenir d’ici 5 ans si on s’y met tous ensemble."
    Les jeunes doivent comprendre que ce n'est pas avec le Canada que l'écologie va avoir la place qui lui revient. Ce pays est une honte au niveau mondial à cause des Conservateurs et comme il n'y a pas de parti politique qui sont prêt à remplacer le parti de Stephen Harper l'écologie va se retrouver de plus en plus loin dans les priorité du Canada. Un Québec Indépendant est l'unique option pour les écologistes.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2011

    [1] Il nous reste 3 étapes à franchir.
    [2] 1ere étape : se débarrasser de Pauline Marois.
    [3] 2è étape : faire l'union des forces souverainistes/indépendantistes avec un programme commun ;
    [4]3è étape : Mettre le cap sur l'indépendance. J'ai bien dit : indépendance. Passer psychologiquement de la "souveraineté" mollassonne et ronronnante à l'indépendance nationale.Juste changer le mot nous fera grandir et nous redonnera confiance.
    Pierre Cloutier