On m'entoure
_ On me joue un tour
_ Dans ma cour.
_ Dehors les vautours!
J'ai peur! Quelle horreur!
_ Dans combien d'heures
_ Perdrai-je possession
_ De ma terre et de ma maison?
Sur cette terre d'accueil,
_ Quand devrai-je faire mon deuil
_ De mes coutumes
_ Et de moi-même!
Et la panique s'en empare...
_ Que le cynisme et le désespoir.
Quand il saura se calmer
_ Il pourra enfin clamer
_ Tout haut sa fierté
_ D'avoir cette terre sous les pieds.
Elle est si fertile
_ Et si tranquille
_ Qu'on y vient de si loin
_ Pour en prendre soin.
Des terres tremblant
_ Sous le poids des canons
_ Aux terres tachées de sang
_ Aux airs moribonds.
Ils viennent sous les mêmes cieux
_ Les êtres envieux
_ D'une terre meilleure
_ Aux meilleures couleurs.
Sur cette terre d'accueil
_ On ne change ni les engrais,
_ Ni les appareils
_ Pour récolter la paix.
Et fleurit une nouvelle joie
_ Issue de nouvelles fois
_ En de nouvelles semences
_ Qui fleurissent en un tapis immense.
Quelle merveille sera-t-il
_ Quand il sera pleinement autonome
_ Pareil aux paysages d'automne?
_ Coloré et mobile!
S'il se tient bien,
_ S'il y tient,
_ Ils se tiendront
_ Et heureusement triompheront.
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