Le projet de la souveraineté n'appartient pas qu'au Parti Québécois

Tribune libre

À entendre parler Mme Marois suite aux démissions de quatre "gros morceaux" du Parti Québécois, le projet souverainiste serait une propriété exclusive de son parti politique. Elle n'est pas la seule, de nombreux souverainistes ont déploré ces démissions et certains sont même allés jusqu'à accuser Pierre Curzi, Louise Beaudoin, Lisette Lapointe et Jean-Martin Aussant de trahison. En quittant le P.Q., ils tournaient le dos à la souveraineté et nuisaient grandement à sa réalisation. C'est cette attitude, la mentalité que le projet de l'indépendance du Québec appartient au P.Q. qui va à l'encontre d'une condition essentielle à son succès: son appropriation par le grand peuple Québécois.
LA SOUVERAINETÉ, CE N'EST PAS L'AFFAIRE D'UN SEUL PARTI POLITIQUE (comme le P.Q.) NI L'AFFAIRE D'UN GROUPE D'ARTISTES QUÉBÉCOIS, C'EST L'INTÉRÊT ET LE PROJET D'UNE NATION.
C'est en suivant ce principe et en le démontrant que les Québécois se rattacheront au projet de la souveraineté, au projet d'un pays à l'image des valeurs et des intérêts des Québécois.
En accusant les démissionnaires péquistes de nuire à ce projet, c'est exactement le contraire que vous démontrez à la population... Et les fédéralistes et les adeptes du satut quo en profitent...
Pas besoin d'être membre du Parti Québécois pour faire avancer le projet souverainiste.
Péquistes, solidaires ou souverainistes indépendants ont des différences, mais au plan de la souveraineté, ils ont tous le même but: faire du Québec un pays indépendant!
Si on revient au fait qu'il ne faut pas diviser les votes, qu'il faut qu'un parti prenne le pouvoir à Québec pour enclencher les démarches vers l'indépendance et que le P.Q. est le parti le mieux placé pour réussir cet exploit actuellement, ce serait donc au Parti Québécois de redevenir le parti qui rallie tous les souverainistes. Si ce n'est plus le cas aujourd'hui, le parti de René Lévesque n'a que lui-même à blâmer. Si les décisions qui y sont prises ne conviennent pas à tous les souverainistes, c'est lui qui divise les votes et non les souverainistes qui se tiennent debout et qui agissent en étant fidèles à leurs convictions.
La souveraineté appartient au peuple Québécois.
Aucun parti politique n'en a la propriété exclusive, il peut seulement devenir le parti de ralliement des souverainistes et ça, c'est à lui d'y veiller en prenant des décisions sur des principes ralliant le plus d'âmes souverainistes possible.


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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 juin 2011

    L'État du Québec, se veut une partie de cette grande famille humaine et je me demande si vous et les membres du mouvement de résistance sera à la manifestation contre la centrale de Gentilly, le 26 juin 2010 ?
    Deuxième question, est-ce que vous croiriez, sincèrement qu'en nous critiquant négativement, les uns et les autres cela est aidant pour la cause indépendatiste ?
    Troisième question: dont le questionnement est survenu en regard à la violence dont les premières nations ont été victimes, les premiers colons et aussi par les Acadiens, les patriotes, les métis et qui fait partie de l'histoire de notre peuple et nation mais aussi de d'autres peuples et nations.
    Mais je suis né en 1953, et dès mon arrivée sur la planète je fus confronté à la violence et à celles que peuvent causé les incendies, les accidents et les maladies et la mort.
    Dans les années soixante-dix, j'avais donc 17 ans et j'étais une fervent lecteur de biographie et d'histoire. Je comprenais donc un peu le débat qui se vivait à l'époque mais j'étais un apprenant plus qu'un acteur.
    Ce qui me faisait souffrir n'était pas le débat mais de voir les gens souffrir de la violence dans lequel cela engendrait.
    J'ai donc commencé à me poser la question sur comment faciliter et favoriser une changement sans qu'il y ait pour autant de violence et de mortalité et de morbidité.
    Ce n'est qu'à la suite des mes apprentissages et de mes enseignements reçues tant par mes expériences de vie, de travail rémunéré et non-rémunéré, de voyage et des enseignements formels et informels reçues que j'en suis venus à me poser la question suivante que je vous propose tout comme, je l'ai remis au PQ, au Québec solidaire et au parti indépendatiste.
    Quels sont les pistes de solutions qui vont nous permettre de fonder, pacifiquement et démocratiquement, un pays qui sera reconnu par les nations-Unies car respectueux des libertés individuelles et collectives afin de permettre à tous d'avoir le droit à la santé et la sécurité, l'éducation, la culture, la justice et à l'abondance ou à une rémunération équitable afin d'avoir le droit à l'amour, la paix, la joie et le bonheur et la liberté ?
    Le Québec est en crise et le monde aussi, partout sur la planète, il y a violation des droits humains. IL Y A UN TAUX DE MORTALITÉ ET DE MORBIDITÉ ÉLEVÉES. Il y a possibilité de diminuer cela je crois, Mais il faut pour cela se parler et communiquer afin de nous connaitre et de nous comprendre mais pour cela. Nous avons tous des besoins fondamentaux d'aimer et d'être aimée, de connaitre, de comprendre et de produire et pour cela nous devons être en relation.
    Pour pouvoir avancer il nous faut avoir confiance, communiquer en créant une ouverture et avoir une objectif commun.
    Bien à vous,
    Daniel Gingras

  • Archives de Vigile Répondre

    19 juin 2011

    Il faudrait que les candidats adhèrent a un pacte pour faire l'indépendance peut importe leur allégence politique lorsqu'ils seront élus,es par le peuple du Québec. Claude Bariteau a élaboré cette thèse il y a déjà quelques années moi c'est ce a quoi je crois. La majorité légitiment le tout.

  • Jeannot Duchesne Répondre

    19 juin 2011

    Vous avez entièrement raison Monsieur Gagnon Lacroix, le projet d'indépendance du Québec et de souveraineté du peuple Québécois n'est pas l'exclusivité de P.Q..
    C'est l'affaire de tout un peuple.
    Tant qu'on restera dans cette pensée que seul le P.Q. a en main l'avenir du Québec, on tournera en rond comme on le fait depuis des décennies.
    Oui le P.Q. depuis sa fondation est bien placé pour les promouvoir et y rallier tous les autres Québécois qui ne sont pas de ce parti; mais veulent-ils le faire?
    Je suis membre de Q.S. et la formation d'assemblée constituante pour engager le processus de l'indépendance me plaît beaucoup parce que ce sera vraiment un outil démocratique et qui inclura tous les Québécois.
    Que le P.Q. reprenne le pouvoir et qu'il fasse un autre référendum je voterai toujours oui comme aux 2 autres référendums; mais dans ce parti on ne semble plus croire au pays.
    Maintenant il y a d'autres possibilités qu'un gouvernement péquiste majoritaire qui attendra d'être certain que le prochain référendum sera gagnant. Nous ne serons jamais certains.
    N'importe quel gouvernement minoritaire pourrait être tenu de créer une assemblée constituante pour réaliser la souveraineté du peuple Québécois et enclencher l'indépendance tel que le stipule Q.S. dans son programme. Pour cela il faudra une majorité de députés. Les députés du P.Q., de Q.S et des députés indépendants pourraient dans une prochaine élection devenir majoritaires à l'Assemblée Nationale.
    Ce serait de la politique active et stratégique contrairement à la politique actuelle qui est un éternel attentisme.



  • Archives de Vigile Répondre

    19 juin 2011

    "Si on revient au fait qu’il ne faut pas diviser les votes, qu’il faut qu’un parti prenne le pouvoir à Québec pour enclencher les démarches vers l’indépendance..."
    Toute la fourberie est là, et elle est si bien implantée dans les consciences qu'on la trouve normale et sensée.
    On donne le pouvoir à des partis au lieu de nous le donner. Le pouvoir à un parti pour qu'il fasse un référendum afin de savoir si nous voulons qu'il nous remette ce pouvoir.
    C'est complètement débile.
    Mais un parti peut nous remettre ce pouvoir par morceaux. Les Libéraux nous on donné la Caisse de Dépôt et Placement (notre banque nationale) et le PQ de Lévesque la nationalisation de l'électricité et la loi 101.
    Depuis 1996, nous n'avons rien obtenu et il n'y a rien de concret dans le plan Marois.