S’il prend le pouvoir à l’automne, le Parti québécois promet des changements importants en santé

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Lisée s'attaque au lobby des médecins

Le Parti québécois promet, s’il est porté au pouvoir l’automne prochain, de «mettre le système de santé au service des patients», dans l’année qui suivra.


En conférence de presse, dimanche, le chef du PQ, Jean-François Lisée, accompagné de la porte-parole du parti en matière de santé, Diane Lamarre, et du porte-parole en matière de services sociaux, Dave Turcotte, ont présenté le calendrier de travail en santé d’un gouvernement du Parti québécois.


«Il s'agit de redresser rapidement la situation de l'accès aux soins pour les Québécois, dès octobre 2018 et dans les 12 mois qui suivront, notamment en redistribuant les ressources au bon endroit, en faisant du Québec une nation plus en forme, et en soutenant les professionnels en santé ainsi que les organismes communautaires», expliquent-ils dans un communiqué.


Leur plan prévoit notamment une réorientation des «milliards promis aux médecins vers les besoins actuels des Québécois»; «une réelle autonomie aux 200 000 professionnels en santé, notamment les infirmières et les pharmaciens»; un allègement de «la charge de travail des infirmières et des préposés aux bénéficiaires» et, comme le rapportait TVA Nouvelles, dimanche, l’ouverture d’«un réseau de cliniques d'infirmières spécialisées, notamment en CLSC, qui seront ouverts le soir et les fins de semaine».


«Depuis 15 ans, les Québécois paient le prix de la mauvaise gestion du système de santé par les libéraux. [...] Sans promettre de tout régler en quelques semaines, nous allons changer complètement d'approche et jetterons les bases d'un système centré sur le patient, non plus sur la rémunération des médecins, a affirmé Jean-François Lisée. Dès octobre 2018, nous débuterons le décloisonnement des professions, et nous procéderons à l'ajout de ressources en soins à domicile ainsi que pour les familles dont un enfant est aux prises avec un trouble du spectre de l'autisme ou une déficience intellectuelle.»