Rassemblements: les plus récalcitrants s’exposent à un casier criminel

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Mesures excessives


Les délinquants qui feront fi des consignes et forceront les policiers à intervenir pourraient faire face à des accusations criminelles et se retrouver avec un casier judiciaire.  


« On veut prendre le temps d’expliquer la situation aux gens, mais dans les cas extrêmes ça peut mener à une arrestation », dit l’inspecteur André Durocher de la police de Montréal.  


Depuis dimanche, le corps policier a reçu plus de 2000 signalements afin de dénoncer une situation problématique ou un attroupement, alors que le gouvernement du Québec a mis en place des règles strictes pour limiter la propagation de la COVID-19.   





« On compte beaucoup sur la collaboration des gens, chaque individu a un rôle à jouer », rappelle l’inspecteur Durocher.  


Du côté de la Sûreté du Québec, l’inspecteur Guy Lapointe affirme lui aussi miser sur la sensibilisation. Et pour le moment, dit-il, les gens sont réceptifs et suivent bien les consignes.  



  • La ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, a commenté la situation à QUB Radio:





Accusés d’entrave  


Mais si une situation dégénère, le Code criminel prévoit déjà des mesures à ceux qui feront fi des ordres, rappelle un criminaliste.  


« Le décret ministériel donne des pouvoirs aux policiers et ceux qui refusent de respecter les consignes peuvent être accusés d’entrave », explique Me Kaven Morasse.  


En cas de condamnation, même si la peine est minime, un accusé se retrouverait avec un casier criminel et toutes les conséquences qui s’ensuivent, dont la difficulté de dénicher certains emplois ou encore d’aller aux États-Unis.  


« On espère ne pas avoir à se rendre là », conclut l’inspecteur Durocher. 




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