Les récents événements dramatiques de Charlie Hebdo ont fini de lever le voile sur ce que les Français ne peuvent plus nier : une partie de la jeunesse de confession musulmane est en totale dérive et n’adhère plus à nos valeurs fondamentales. Pourtant, les politiques de tous bords ne semblent pas se préoccuper de ce problème qui sera, je le pense, central dans les prochaines années. Alors, place à l’émotion et au grand show médiatique, aux parades et autres mascarades pour pleurer nos morts. Mais quand allons-nous enfin nous poser les bonnes questions ? Comment en sommes-nous arrivés là ? Qu’est-ce qui, dans notre société, pousse une partie de ces jeunes à se radicaliser ?
Selon le dogme établi par la bien-pensance, ce sont les conditions sociales et économiques dans les quartiers sensibles qui sont les principaux vecteurs de radicalisation. Pour résoudre cela, les politiques de la ville se succèdent depuis 40 ans, achetant la paix sociale à grands coups de subventions et de pots de peinture. Une véritable gabegie financière est en place. Si bien que, pendant que le monde rural crève, des « nantis » de la République comme Amedy Coulibaly et Chérif Kouachi sont reçus à l’Élysée ou passent sur France 3 pour faire des vocalises. Mais pour quel résultat ? Repeindre les murs et organiser des ateliers art et théâtre dans les MJC ne semble pas faire de ces loups des agneaux. En effet, une simple analyse statistique montre qu’avec un coefficient de corrélation proche de 0,15, la pauvreté n’est pas du tout liée à la délinquance. Tandis que le taux de musulmans dans la population, avec un coefficient de corrélation de plus de 0,6, semble être un moteur de l’insécurité. La radicalisation de ces jeunes n’est donc en aucun cas liée à la crise économique mais bien à une crise identitaire.
Les associations antiracistes prônent depuis toujours l’exaltation de la différence auprès de la population musulmane, espérant la naissance d’un état multiculturel à la sauce anglo-saxonne, où chacun pourrait vivre selon ses propres us et coutumes. Mais dans une France profondément monoculturelle et attachée à l’assimilation qui a fait sa grandeur, ces jeunes Français d’origine étrangère se marginalisent. La jeunesse musulmane vit donc dans une réelle schizophrénie identitaire. Française dans une société qu’on lui a appris à détester mais profondément liée de par son éducation et sa culture à un pays d’origine idéalisé qu’elle ne connaît même pas. C’est cette situation qui crée l’insécurité dans nos quartiers et il n’y a qu’un pas entre délinquance et terrorisme islamique que certains semblent enclins à franchir.
C’est là toute l’ironie de l’histoire : les pyromanes, associations antiracistes et autres politiques, responsables de cette situation, défilent maintenant en scandant « Je suis Charlie ». Pour ma part, « Je suis Français », car c’est avant tout la France et les Français qui ont été visés par ces attaques. J’aimerais alors que chacun s’interroge pour savoir si cette vérité qui devrait être générale est partagée par l’ensemble de nos concitoyens.
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