"Québec, Printemps 1918" - Les cavaliers chargent la foule.

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"Québec, Printemps 1918"
Au printemps 1918, des événements tragiques marquent l'histoire de la ville de Québec. Le 28 mars de cette année-là et durant cinq jours consécutifs, des citoyens et des citoyennes manifestent leur opposition à la mobilisation obligatoire et aux méthodes prises par les autorités fédérales pour rabattre les conscrits.
Le 1er avril, tout se gâte lorsque les autorités militaires donnent l'ordre aux 1200 soldats anglophones amenés expressément de l'Ontario et de l'Ouest canadien de disperser à la baïonnette les gens rassemblés au centre-ville. Les cavaliers chargent la foule. Celle-ci, rassemblée à l'angle des Saint-Vallier, Saint-Joseph et Bagot réagit en lançant des pierres aux soldats. Après avoir lu, en anglais, l'ordre de dispersion, les soldats mitraillent la foule tuant quatre personnes et en blessant soixante-dix autres.
Quatre-vingts ans plus tard, une fleur à pétales humains s'élève en ce lieu au sommet d'une sculpture monumentale. Elle symbolise la vie dont on retrouve la puissance dans le mouvement spontané d'un peuple qui se lève pour défendre ses convictions et qu'on découvre si fragile aussi quand la mort arrive de façon violente, comme ce le fut, ce printemps-là, pour quatre québécois.
Honoré Bergeron, 49 ans, menuisier
Alexandre Bussières, 25 ans, mécanicien
Georges Demeule, 14 ans, cordonnier et machiniste
Joseph-Édouard Tremblay, 20 ans, étudiant à l'École technique
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