Le débat sur l'avenir politique du Québec laisse place à une 3ième voie étrangement orpheline: l'union politique avec la France. Sous cet objectif, l'indépendance devient un mécanisme transitoire plutôt qu'un but en soi. L'électeur qui s'oppose à l'indépendance ne s'oppose pas forcément à cette idée d'union. Bien au contraire, tout porte à croire que cette union politique l'avantagerait à tel point qu'il puisse accepter de transiter par l'indépendance pour y arriver. Cette ouverture stratégique inhabituelle à la souveraineté fait de l'unionisme un sujet d'étude intéressant chez l'indépendantiste.
L'unionisme répond de façon surprenante à plusieurs aspirations, philosophies et principes chers à tous les partis, de gauche comme de droite, indépendantiste comme provincialiste.
Selon l'évangile Libéral, le Québec serait "plus fort avec le Canada"... En toute logique, il le serait encore beaucoup plus avec la France. Puissance nucléaire, membre permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU, trois fois plus populeuse que le ROC, PIB de 2 863 milliards, 164 ambassades, 4ième rang mondial au nombre de multinationales, 2037 km de lignes TGV, fondatrice de l'UE, influente en Afrique, établie en Amérique du sud, aux Caraïbes, dans l'océan Indien, au Pacifique, en Antarctique, site du 1er réacteur à fusion nucléaire, d'une base de lancement spatial, initiatrice de la photographie, du cinéma, de l'aviation, site du plus grand musée au monde, du Tour de France, du Festival de Cannes, de la déclaration des droits de l'homme, de l'UNESCO, patrie de Balzac, Rousseau, Rodin, Sartre, etc. Les accomplissements de la France donnent au Canada un air de médiocrité sans fond.
Uni à la France, le Québec ferait partie d'un État de 74 millions d'habitants. Il laisserait le ROC derrière en 44ième position pour se propulser lui-même à la 19ième position. Il ajouterait une 28ième région à la France, également département d'outre-mer. Sa population de 8 millions d'habitants en ferait la deuxième région française en importance, après celle de l'Île-de-France (pop. 11 852 850) et devant celle de Rhône-Alpes (pop. 6 283 540). Proportionnellement, 72 élus du Québec siègeraient à l'Assemblée Nationale à Paris. Ce poids régional significatif, combiné à sa superficie formant 70% du territoire français, lui confèrerait une influence enviable au Palais Bourbon et à L'Élysée. La région du Québec serait composée de 15 départements, portant le nombre de département français de 101 à 116.
La France chapeaute déjà des territoires beaucoup plus distants que le Québec. À seulement 3680 km de l'Hexagone, ce dernier serait en fait la région d'outre-mer la plus rapprochée, loin devant la Martinique (6360 km), la Guyane (6590 km), la Réunion (8730 km), la Polynésie (15910 km) ou la Nouvelle-Calédonie (17240 km).
La France englobe déjà aussi des citoyens très divers. Corses, Polynésiens, Kanaks, Alsaciens, Bretons, Créoles, etc. Le Québécois ne peut donc aucunement prétendre être trop différent pour se joindre au même État-Nation. La diversité des citoyens de France est trop vaste pour être victime de préconceptions ou de préjugés simplistes.
L'union donnerait aux Québécois une capitale d'ordre mondial, Paris. La bourgade obscure et papier-carton d'Ottawa serait remplacé par nulle autre que la ville Lumière, métropole légendaire admirée universellement. La ville de Québec quant à elle, prendrait le statut de préfecture administrative régionale, titre qui convient parfaitement aux ambitions limitées de ses électeurs provincialistes actuels.
L'unionisme répond si bien aux aspirations d'un si large éventail de citoyens d'ici qu'il est invraisemblable qu'aucun parti n'existe pour capitaliser sur cet électorat.
Le provincialiste libéral ou caquiste sera heureux de poursuivre ses ambitions strictement régionales à l'intérieur d'une entité politique et économique plus grande et influente que le Canada.
Le milieu des affaires jubilera à l'idée d'être à la fois dans l'ALENA et l'UE. Les milieux financiers seront rassurés de migrer vers une monnaie établie et soutenue par des puissances économiques majeures. Les caquistes et solidaires seront ravis de joindre un système électoral dominé par le débat gauche droite.
Les défenseurs de la langue seront comblés de voir le français devenir de facto majoritaire. Les antimonarchistes et militants pour la laïcité seront enchantés de joindre une république.
Les politiciens saliveront aux possibilités de carrière dans un pays plus puissant et influent. Les plus ambitieux rêveront à la présidence, aux codes nucléaires, aux dîners d'État avec Obama... Leurs conjointes seront aux anges de troquer le Wal-Mart d'Ottawa pour les boutiques de la rue Rivoli.
Les artistes, auteurs et intellectuels seront ravis de perdre l'épithète obscure «canadian» et adopter celui porté par Zola, Renoir, Sartre et une multitude de créateurs reconnus universellement.
Les immigrants d'ici refusés en France se régaleront de cette porte d'entrée par l'arrière. Le buveur se réjouira du vin de qualité plus abordable et accessible.
Les lobbyistes du TGV Québec-Montréal, de l'écologie et de la préservation patrimoniale seront ravis de trouver des décideurs à l'écoute et avec davantage de moyens financiers.
L'Histoire de France appartient aussi aux Québécois jusqu'en 1763. Corneille, Descartes, Montaigne, Jeanne D'Arc, etc. font autant partie de l'héritage québécois. Frontenac, Jean Talon, Molière et Pascal étaient tous de la même génération, tout comme Montesquieu était de celle de De la Vérandrye. Trois-Rivières a été fondé quelques mois seulement avant l'Académie Française. Descartes avait 46 ans lorsque Montréal a été fondé, Molière en avait 20. Les Québécois tracent leurs origines, contes, pratiques et langue bien avant 1608. Leur héritage profond remonte à Philippe Auguste (1190), aux Capétiens (987) ou même selon certains à l'an 52 avant J.-C.
Le Français "de souche" n'a qu'un seul État sur Terre où il est majoritaire. Contrairement à l'hispanique qui en a 20 ou le Britannique qui en a 6. Wallon, Suisse Roman, Acadien et Québécois semblent tous préférer vivre en minorité sous l'autorité d'un autre (Flamande, Germanique ou Anglaise). Ce n'est qu'en France que ce réflexe inné de vassalisation à l'autre a été brisé, grâce aux efforts de rois centralisateurs forts et de révolutionnaires républicains. Ses provinces et régions ont un à un satisfait leur instinct de subordination en se vassalisant à Paris plutôt qu'à l'étranger. Le prix à payer pour cette majorité, porteuse de liberté et d'influence, est un agenouillement humble devant une autorité centrale française.
Le Gaulois serait-il génétiquement programmé à rechercher la soumission au plus fort et nombreux? Serait-il un chien Beta cherchant instinctivement la gouverne d'un chien Alpha? Paris fait office de chien Alpha, donnant au citoyen la dose de subordination qu'il irait autrement chercher chez une autorité anglaise, flamande ou allemande.
Au Québec, l'indépendantiste travaille à faire le même ménage que les rois, empereurs et républicains ont fait en France. Il tente de briser la subordination de ses citoyens à une entité extérieure au profit d'une allégeance propre à elle-même. Il travaille à rediriger l'allégeance faite à Ottawa-Toronto vers une allégeance faite à Québec, unique et fidèle seulement à elle-même. Bref, il vise créer le 2ième État français sur terre, majoritaire et libre d'une allégeance à un autre.
Ses efforts admirables luttent contre cet ADN de subordination présent chez son électorat, incarné par le provincialiste libéral, caquiste et néo-démocrate. Jadis, l'allégeance de la Bourgogne à Londres a été brisée et redirigée en faveur de Paris. Le provincialiste québécois d'aujourd'hui est ce Bourguignon médiéval, rangé derrière une couronne anglaise (Ottawa) contre la couronne française (Québec). L'unification des différentes régions françaises sous la garde de Paris est une unification d'allégeance, tout comme le souverainisme québécois propose l'unification d'une allégeance envers Québec.
La question qui se pose est la suivante: Québec peut-elle montrer suffisamment de force, de prestige et d'influence pour satisfaire l'appétit de subordination de ses citoyens? Peut-elle le faire au point d'éclipser la satisfaction que ces citoyens puisent actuellement d'une subordination à Ottawa-Toronto? Seule une administration québécoise qui est forte, autoritaire, rusée et fidèle à elle seule saura séduire le chien Beta qu'incarnent ses citoyens. L'autorité actuelle à Québec, tiède, secondaire, provincialiste et fidèle au ROC est très loin de répondre au critère.
Si se vassaliser à Ottawa-Toronto convient au Québécois provincialiste parce qu'il est dans sa nature même de se vassaliser, tout porte à croire qu'une autorité plus forte et influente peut tout autant le satisfaire. Si Québec ne parvient pas à éclipser l'impression de force qui séduit l'électorat vers Ottawa-Toronto, une autorité beaucoup plus puissante peut venir briser cette allégeance à sa place. Celle-ci ne peut qu'être Paris, puisque Londres, Washington ou Bruxelles ne parviendraient pas à rassembler un appui aussi général. Le choix de Londres ferait perdre les défenseurs de la langue et les républicains, celui de Washington ferait perdre les partis de gauches, etc.
But en soi? Stratégie de plus vers l'indépendance? Quoi qu'il en soit, l'idée crée un effet sur les opposants habituels à l'indépendance. Elle en séduit plusieurs, ce qui les rapproche d'un appui à la cause, ou du moins d'une reconnaissance des possibilités qu'elle permet. L'idée décante aussi l'opposant plus «parlable» de l'opposant plus radical et hostile (monarchistes, anglophones racistes, carriéristes fédéraux, etc).
En 1995 Laurent Beaudoin disait qu'un Québec indépendant serait trop petit pour Bombardier. Qu'aurait-il à dire si ce même petit pays s'unifiait à celui d'Airbus et du TGV? Gilbert Rozon et les Desmarais entretiennent des liens commerciaux et financiers très serrés avec la France. Ils se déclarent également contre l'indépendance. Qu'en serait-il si cette indépendance avait comme but une fusion avec la France? Ne serait-il pas alors fortement dans leur intérêt de l'appuyer? Plusieurs personnalités qui se sont prononcés contre l'indépendance sont susceptibles de l'appuyer si celle-ci est jumelée à l'objectif d'une union politique à la France: Sarkozy, Desmarais, Dion, Beaudoin, etc. Manœuvre de judo qui renvoie l'énergie de l'adversaire contre lui-même, l'unionisme utilise les propres arguments du fédéraliste pour l'éloigner d'Ottawa. L'union à la France rapproche les pensées politiques les plus irréconciliables.
Légalement, l'unionisme passe d'abord par une déclaration d'indépendance qui lui confère cette liberté de décision. Pour maximiser l'appui de l'électorat qui est pour l'union mais contre l'indépendance en soi, les unionistes gagnent à mettre l'accent sur la première et non la deuxième.
Pour des raisons diplomatiques, l'Élysée ne pourra prendre de position sur la question publiquement. Ce silence sera rompu seulement lorsque le parti qui épouse cette cause parviendra à se faire élire au pouvoir. En campagne électorale, cette cause devra donc carburer sur l'hypothèse d'une ouverture de la France à l'idée. Les bénéfices stratégiques d'une union sont tels pour la France que même le plus ignares des électeurs n'osera douter de cette ouverture qui attend derrière le silence.
En superficie, la France serait propulser du 42ième rang au 12ième. Son poids démographique bondirait de 13%. Un tout nouveau terrain de jeu économique et politique s'ouvrirait à elle. Elle serait entre autre unique au monde à partager une frontière à la fois avec les États-Unis, l'Allemagne et le Brésil.
Il existe en Belgique le parti Rassemblement Wallonie France qui vise à unir la Wallonie à la France. Qui sait si quelqu'un osera fonder le Rassemblement Québec France.
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12 commentaires
Yves Capuano Répondre
8 septembre 2016Un article bien écrit qui présente bien les avantages de cette union. La France possède aussi Saint-Pierre et Miquelon et cela représenterait un passage plus simple vers l'Atlantique pour le Québec séparé du Canada.
Cette option présenterait l'avantage d'obtenir un plus fort appui de la France pour l'Indépendance du Québec. Aussi, la possibilité de l'indépendance pure éventuelle du Québec serait maintenue. Peut-être que, face à la possibilité de plus en plus dangereuse de l'assimilation du Québec, les québécois trop peureux de faire l'indépendance y verront une bouée de sauvetage... Cette option gagnerait à être analysée et discutée davantage...
Archives de Vigile Répondre
3 avril 2015L'idée est bonne, il faut savoir que tout territoire qui partage les valeurs de la France peut s'y rattacher. Le Québec pourrait devenir un pays d'Outremer au sein de la republique française comme la Polynésie française. En pratique, la France verse un budget au gouvernement local (1 milliard d'euros par an pour 300 000 habitants), au prorata de la population quebecquoise, cela ferait un budget de 60 milliards. Il faut noter que la population wallonne de Belgique est pour un rattachement à la France en cas de scission de la Belgique.
Il faut signaler un site assez bien fait qui oeuvre à ce projet
http://www.groupeuqf.byethost9.com/index.html
Archives de Vigile Répondre
10 février 2015J'arrive bien en retard...
En tant que Français, l'idée ne m'avais jamais vraiment traversé l'esprit jusqu'à ce que je réalise l'ampleur du mouvement indépendantiste de Québec et que je m'intéresse plus en détail à son Histoire. C'est vrai que c'est une solution intéressante pour les deux nations, d'un point de vue culturel (l'idée d'une réunion avec nos cousin outre-atlantique est assez jubilatoire pour le patriote que je suis) aussi bien qu'économique etc.
Cependant, certains d'entre vous soulèvent des point très importants comme les normes et le moral (je suis surpris de ne pas voir le mot "impôts" remonter). Pour moi, il est évident que si nos deux nations (re)fusionnent, Québec devra garder son système propre, peut-être même que cela pousserait à une modification du nôtre qui est très rigide...
Archives de Vigile Répondre
10 juillet 2014J'adore l'idée de réintégrer notre mère-patrie! À chaque fois que je visite la France je ressens un profonds attachement à ce pays et son histoire puisque c'est aussi en effet, la nôtre, moins les deux siècles derniers. De plus, je ne peux que me sentir triste du fait de notre aliénation historique forcée par l'Empire Britannique.
Malgré ce qu'on a dit précédemment, je prétends que les Français sont très populaires auprès des Québécois, que ce soit à la télé ou autrement, on est toujours intéressé de savoir ce que la France pense de son petit frère.
Jean-François Vallée Répondre
21 juin 2014Excellent texte, qui fait réfléchir. J'aime bien le concept de "tendance à la subordination". Comme La Boétie et son "discours sur la servitude volontaire"
Archives de Vigile Répondre
20 juin 2014Bon article. Quand même assez neutre et détaché. Un regard franc qui fait mal à l'orgueil un peu mais qui pose des bonnes questions. Les gens aiment suivre les forts. Ce n'est pas en cachant sa cause, en s'excusant ou se prosternant qu'on attire le respect.
Pour ma part, mon deuxième choix après l'indépendance serait le rattachement à la France. Au moins ça aura été un choix libre, pas forçé comme dans l'histoire du Canada. Et puis on aurait plus la paix pour gérer nos affaires parce que le "boss" serait à 4000 KM d'ici, pas collé comme Ottawa en train de toujours essayer de nous piler sur les pieds.
Les souverainistes qui préfèrent rester canadiens comme deuxième choix sont incohérents selon moi. C'est comme s'ils croyaient ce que Ottawa leur fait avaler, que le Canada était leur pays.
Faut le prendre comme un test hypothétique. L'ordre dans lequel on place nos choix préférés [indépendance, sinon soit rattachement France ou rattachement Canada] en dit long sur notre vraie mentalité. Quand l'orgueil mal placé rend le souverainiste anti-France et fier canadian ça va très mal.
Archives de Vigile Répondre
20 juin 2014700 000 normes en France! S'il-vous-plaît, éloignez de moi cette épée de Damoclès! J'aime beaucoup la France, c'est le plus beau pays du monde, à visiter, mais y habiter? Impossible à envisager... Je regarde mes amis Français à chaque fois que je leur rends visite, et je ne vois que résignation et découragement face à un gouvernement en guerre contre ses citoyens et un contrôle absolu sur toutes les activités au quotidien. Non merci, non.
On est assez grands pour se tenir debout tout seuls.
Archives de Vigile Répondre
19 juin 2014C'est l'appel du 18 juin!
Archives de Vigile Répondre
19 juin 2014Vite une aspirine ou des calmants...
Archives de Vigile Répondre
19 juin 2014Stéphane Dion, sort de ce corps!
Pourquoi rejoindre la France si c'est pour rester sous la coupe des mêmes prédateurs ?
Est-ce que le système politique français est celui dont nous aspirons ?
Il y a eu césure historique en 1963. Puis en 1905, c'est devenu une société en guerre contre ses racines. En 1945, c'est la dénationalisation sous l'égide anglo-saxonne que DeGaulle a essayé d'enrayer. Aujourd'hui, la France est une triste farce. C'est l'Europe qui domine sous une autre égide.
La France a déjà revendu la Louisiane aux Américains. Elle nous bradera aussi pour son agenda européen qui remonte à Napoléon 1er.
Le vrai nationalisme, c'est la fidélité à nos racines.
Archives de Vigile Répondre
18 juin 2014Intéressant comme article.
Cependant, réintégrer le Québec à la "mère-patrie" serait difficile au 21e siècle.
Il y a cinquante ans, alors que la province était plus homogène au point de vue de l'ethnicité avec une grande majorité de descendants des Français venus s'établir ici au 17e et 18e siècle, le projet aurait eu plus de sens. Mais maintenant que le Québec est de plus en plus cosmopolite...
Je ne suis pas certain mais je pense que le président Mitterand voulait donner la citoyenneté française aux Québécois dans les années 1980.
Mais aujourd'hui en 2014, et je trouve ça dommage, les Français de France sont plutôt au bas de l'échelle de popularité auprès des Québécois, même de souche.
Les Québécois, comme le regretté Pierre Falardeau l'avait bien remarqué, trippent sur les Américains et ont une méfiance instinctive des Français qui sont pourtant leurs cousins gaulois d'outre-mer.
Et la jeune génération de Québécois actuelle a encore plus tendance à nier ses racines que les générations antérieures, parce que ces jeunes considèrent les racines ethniques, nationales et culturelles comme des entraves à la liberté.
Ça démontre combien la jeunesse peut être égarée, surtout qu'elle ne trouve cependant pas que la surveillance étatique révélée par l'affaire Snowden est une entrave à leur liberté, contrairement à leurs racines nationales, ethniques et culturelles qui, pour cette jeunesse, est comme un frein à leur épanouissement.
Le monde est en chamaille comme dirait Jean-Pierre Ferland. Et j'ajouterais que ça sent le déluge comme dans le temps de Noé.
Pierre Cloutier Répondre
18 juin 2014Oh boy! Cela va vous prendre plusieurs décennies pour convaincre les québécois hypercolonisés déjà par l'empire britanniqque. Bonne chance.
Pierre Cloutier