Que le Québec prenne sa place parmi les nations

Tribune libre - 2007


J’ai honte de respirer le même air que ceux qui n’arrêtent pas de comparer la volonté des Québécois de s’affirmer à l’extérieur du carcan imposé par le régime fédéral aux pires régimes totalitaires de la planète, passés et présents. J’ai honte également de respirer le même air que des bonzes supportant le régime fédéral que ne cessent de crier à la calomnie chaque fois que les Québecois tentent de s’affirmer.
La commission Bouchard-Taylor, Hérouxville, la CECO (crime organisé ou la viande avariée), tout comme les accommodements raisonnables et l’identité québécoise, ne sont que de la poudre aux yeux, une tactique bien ancrée chez nos maîtres coloniaux afin de déstabiliser tout ce qui est québécois – ceux-ci ne touchent aucunement le fond du seul vrai problème du Québec, soit l’appartenance de force à la confédération canadienne.
Le phénomène de la création de dépendance est bien connu du milieu médical et de la publicité. Cependant ce phénomène mêlé à l’esprit paternaliste, est exploité à merveille par nos maîtres coloniaux.
Le plus rapidement que nous nous réveillerons à la réalité que le ROC a bien plus besoin de nous que nous en avons d’eux, nous serons en route et en position de négocier.
Dans les circonstances quasi-miraculeuses, le Québec a fait preuve contre vents et marées d’une maturité politique et sociale, et nous trouverons une foule d’actions démocratiques et non-violentes afin de se défaire du carcan colonial que le Canada nous impose.
Nous repatrierons les ressources gaspillées par la représentation au parlement d’Ottawa, pour former une vrai gouvernement au Québec plutôt qu’une ‘Assemblée législative’ au parfum de l’ex-gouverneur britannique James Craig. La représentation irlandaise au parlement de Londres avant que la République d’Irlande réussisse à se défaire de l’emprise de l’Angleterre, et de sa montée fulgrante qui s’ensuivait au sein de la communauté européenne, est un leçon à retenir.
Nous accorderons un droit de passage sous notre surveillance par autoroute et par chemin de fer aux Maritimes, exactement comme la voie maritime du Saint-Laurent, et payable à la pièce.
Nous en appellerons à George W. Bush afin de parvenir à l’indépendance du Québec. Il a été sollicité avec succès par le Kosovo, province serbe peuplée majoritairement par des albanais, et M. Bush réclame l’intervention rapide du conseil des Nations Unies à la faveur de l’indépendance. À ma connaissance le Kosovo n’est même pas membre des Nations Unies.

Réclamons, comme l’ex-président des États-unis a fait pour les indépendantistes du Kosovo, l’intervention des forces militaires de l’OTAN contre les forces armées du ROC advenant des tentatives de répression des indépendantistes du Québec, ou des tentatives de partition.
Si les Nations Unies sont prêtes à sanctionner l’indépendance de Kosovo sans la partition, et sous supervision de la communauté européenne, nous pourrions facilement organiser un processus semblable au Québec sous les auspices de l’OAS, l’Organisation des états américains, regroupant la plupart des états des deux Amériques.
Le Québec malheureusement n’est pas encore membre de l’OAS, et même pas pays ‘observateur permanent ’, tel la chanceuse Guinée Équatoriale, peuplée d’un demi million d’âmes, un président à vie, et qui est parmi les états dont l’indice de développement humain des Nations-unies est le plus bas de la planète. Ceci est possiblement relié aux réserves de pétrole spectaculaires au large de ses côtes.
Nous aussi, nous avons des réserves spectaculaires en eau fraîche, en électricité et en minéraux, qui ne sont pas encore vendues au plus offrant
C’EST À NOUS DE FAIRE PREUVE DE NOTRE SOLIDARITÉ SANS FAILLE ET DE NOTRE DÉBROUILLARDISE LÉGENDAIRE AFIN DE NOUS EN SORTIR.
C’EST À NOUS DE JOUER.


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